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En septembre, le Fafih, qui a désormais la double casquette OPCA/OTCA, travaille déjà à la collecte de la taxe d'apprentissage 2013. Dans les tuyaux, l'amélioration des prestations auprès des entreprises par la dématérialisation. « Nous devons réduire au maximum les démarches administratives. C'est important vis-à-vis des TPE mais aussi des grands groupes » explique Michel Geiser. La rentrée est aussi marquée par le lancement de la campagne de contrats de professionnalisation. « 80% sont signés entre septembre et décembre » rappelle le directeur général du Fafih. Il y a eu 6 500 contrats pro en 2011, soit une progression de 9% par rapport à 2010. Dans la visée des partenaires sociaux bien sûr, la volonté de pousser l'alternance. Un nouveau dispositif a vu le jour cette année : la POE collective (préparation opérationnelle à l'emploi) qui porte sur 180 heures (trois mois) et qui s'adresse à des personnes - et plus particulièrement les jeunes - en recherche d'emploi, sans pré-requis (niveau d'études ou qualification). Les bénéficiaires alternent cours en centre de formation et stage en entreprise. « 9 millions ont été attribués par le Fonds de péréquation pour cette mesure, ce qui correspond à 2 500 places sur l'ensemble du territoire ». Une mesure conduite avec Pôle Emploi et Mission Locale. « C'est un vrai plus, reconnaît Michel Geiser. Cela permet aux jeunes de découvrir la cuisine ou le service et de tester ses capacités à exercer dans ces domaines. Dans le prolongement, ils peuvent opter pour un contrat en alternance ou bien accéder à un emploi lorsqu'il s'agit du service. La POE peut nous aider à mieux accompagner les entreprises dans le choix d'un jeune. Elle donne aussi la possibilité d'organiser des campagnes de recrutement pour les TPE et les PME ». L'outil Dif soulève, quant à lui, quelques interrogations. Le nombre de dossier ne cesse d'augmenter et la prise en charge financière devra être revue. En 2012 encore, deux nouvelles mesures ont été mises à disposition du Fafih par l'Etat : les diagnostics et l'accompagnement. Celles-ci permettent d'aller à la rencontre des entreprises qui n'ont pas 'consommées' de formation depuis trois ans. Un collaborateur du Fafih se déplace, il analyse les besoins, touche du doigt les freins à la formation et présente l'appareil développé par l'organisme paritaire : actions collectives, PPS… 3000 entreprises ont déjà été visitées. Autre « gros chantier » enfin : la mise en place effective de trois nouveaux CQP : maître d'hôtel, crêpier et chef de cuisine en restauration collective. Et trois en cours de création : limonadier, employé technique service logistique en restauration collective et responsable de point de restauration en restauration collective.
Publié par Sylvie SOUBES
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