Les démissions montent en flèche
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Le secteur de l'hébergement-restauration est le plus touché par le nombre croissant de démissions. Un phénomène qui s'explique par un taux de chômage en baisse, mais aussi par l'ennui au travail.

Plus de 56 % des Français interrogés préféreraient ne pas s'ennuyer au travail, quitte à avoir un salaire plus bas.
L’Hexagone n’a pas connu la grande démission à l’américaine. Toutefois, dans une moindre proportion, le nombre de démissions y est très supérieur aux chiffres d'avant l'épidémie de Covid. Selon le ministère du Travail, 472 617 démissions de CDI ont été recensées au dernier trimestre de 2022, contre 387 847 trois ans plus tôt.
L’hôtellerie-restauration est le secteur le plus touché, avec un taux de démission de 31,2 %, contre 27,7 % en 2019. C’est aussi l’activité qui a enregistré la plus forte hausse de démissions, soit + 3,5 points en trois ans.
Gare à l’ennui
Cette tendance générale est liée à l’évolution du taux de chômage, qui a atteint 7,2% au quatrième trimestre 2022. Un taux inférieur d'un point par rapport à son niveau d’avant la crise sanitaire.
Autre facteur : l’ennui qui s’invite de plus en plus dans la vie professionnelle des Français. D’après une enquête menée par QAPA (la solution digitale d’Adecco), 76 % des Français interrogés jugent leur travail ennuyeux en 2023, contre 63 % en 2019. 44 % trouvent leur métier sans intérêt, contre 29 % en 2019. Plus de 56 % préféreraient ne pas s’ennuyer au travail, quitte à avoir un salaire plus bas, contre 54 % en 2019.
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