Nice : l'horreur du 14 Juillet
Conjoncture - vendredi 15 juillet 2016 16:24
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nice (06) L'attentat de la promenade des Anglais, qui a fait au moins 84 victimes, a frappé la ville en son lieu emblématique, un soir de liesse populaire. Habitants et touristes sont sous le choc mais la solidarité a été immédiate.

À Nice, l'heure est au recueillement.

Thierry Thiercelin, propriétaire à Nice du Hi Hotel et de la Hi Plage, située non loin de l'endroit où le camion a commencé sa course meurtrière.
C'est aujourd'hui la consternation sur la Côte d'Azur
et à Nice tout particulièrement où, hier vers 23 heures, un camion fou a
tout renversé sur son passage, sur environ deux kilomètres du trottoir puis de
la chaussée sud de la promenade des Anglais. Des milliers de spectateurs s'y
étaient massé pour assister au feu d'artifice du 14 juillet. Le bilan
provisoire fait état de 84 morts et d'une cinquantaine de blessés entre la
vie et la mort. Ce périmètre, notamment face à l'hôtel Negresco, au Palais de
la Méditerranée, aux hôtels Méridien et Beaurivage, est toujours fermé ce
vendredi, interdit pour les besoins de l'enquête, alors qu'un silence
impressionnant a gagné le bord de mer et une grande partie de la ville, où s'est
rendu le président de la République, François Hollande.
Scènes de panique et hôtels-refuges
Des scènes de panique se sont multipliées un peu partout sur la promenade des Anglais, spectateurs et touristes courant en tous sens, certains fuyant dans des rues adjacentes, d'autres cherchant refuge dans les bars, restaurants et hôtels. Plusieurs personnes se sont même jetées à l'eau, tentant de gagner des plages privées situées le plus loin possible des lieux de l'attentat. À Castel Plage, Ali Abdelhafidh a, comme ses confrères, recueilli et apaisé clients et personnes extérieures terrorisés.
Le témoignage de Thierry Thiercelin, propriétaire à Nice du Hi Hotel et de la Hi Plage, située non loin de l'endroit où le camion a commencé sa course meurtrière, est à cet égard symptomatique de la peur collective : "Nos clients étaient heureux et nous affichions complet depuis la fin d'après-midi. Soudain, il y a eu un fracas terrible, des cris puis cette vision d'horreur que je n'oublierai jamais lorsque je suis monté à l'entrée de mon établissement. (...) Les gens sautaient depuis le mur sur notre pergola, se réfugiaient dans les cuisines ou s'enfuyaient sur la plage, croyant éviter des tirs d'éventuels terroristes. Nous avons fait tout ce que nous pouvions pour préserver nos clients et tous ceux qui cherchaient un abri mais nous vivions le chaos et la terreur."
Tous les témoignages vont dans le même sens, notamment à l'Hôtel Negresco où le directeur, Pierre Bord, a organisé accueil et réconfort des personnes blessées ou en état de choc. Au Palais de la Méditerranée, devant lequel le camion a pu être stoppé, et à l'Hôtel Méridien, les gens se précipitaient jusque dans les étages.
Dignité et entraide
À cet instant, la compassion, l'entraide et la solidarité l'emportent chez les professionnels de l'hôtellerie et de la restauration de Nice et de la région. "Il y a une dignité et une solidarité remarquables, que ce soit au sein de nos établissements ou de la part de nos clients dans leur immense majorité, que nous nous employons à rassurer, dit Denis Cippolini, président du Syndicat des hôteliers de Nice-Côte d'Azur. Nous enregistrons certes des appels inquiets et des annulations mais le temps du bilan et de la prospective n'est pas venu. Cette mobilisation me fait chaud au coeur et elle s'amplifiera j'en suis sûr dans les jours prochains. J'ai mal à Nice, j'ai mal à la France, mais je suis confiant !"
Scènes de panique et hôtels-refuges
Des scènes de panique se sont multipliées un peu partout sur la promenade des Anglais, spectateurs et touristes courant en tous sens, certains fuyant dans des rues adjacentes, d'autres cherchant refuge dans les bars, restaurants et hôtels. Plusieurs personnes se sont même jetées à l'eau, tentant de gagner des plages privées situées le plus loin possible des lieux de l'attentat. À Castel Plage, Ali Abdelhafidh a, comme ses confrères, recueilli et apaisé clients et personnes extérieures terrorisés.
Le témoignage de Thierry Thiercelin, propriétaire à Nice du Hi Hotel et de la Hi Plage, située non loin de l'endroit où le camion a commencé sa course meurtrière, est à cet égard symptomatique de la peur collective : "Nos clients étaient heureux et nous affichions complet depuis la fin d'après-midi. Soudain, il y a eu un fracas terrible, des cris puis cette vision d'horreur que je n'oublierai jamais lorsque je suis monté à l'entrée de mon établissement. (...) Les gens sautaient depuis le mur sur notre pergola, se réfugiaient dans les cuisines ou s'enfuyaient sur la plage, croyant éviter des tirs d'éventuels terroristes. Nous avons fait tout ce que nous pouvions pour préserver nos clients et tous ceux qui cherchaient un abri mais nous vivions le chaos et la terreur."
Tous les témoignages vont dans le même sens, notamment à l'Hôtel Negresco où le directeur, Pierre Bord, a organisé accueil et réconfort des personnes blessées ou en état de choc. Au Palais de la Méditerranée, devant lequel le camion a pu être stoppé, et à l'Hôtel Méridien, les gens se précipitaient jusque dans les étages.
Dignité et entraide
À cet instant, la compassion, l'entraide et la solidarité l'emportent chez les professionnels de l'hôtellerie et de la restauration de Nice et de la région. "Il y a une dignité et une solidarité remarquables, que ce soit au sein de nos établissements ou de la part de nos clients dans leur immense majorité, que nous nous employons à rassurer, dit Denis Cippolini, président du Syndicat des hôteliers de Nice-Côte d'Azur. Nous enregistrons certes des appels inquiets et des annulations mais le temps du bilan et de la prospective n'est pas venu. Cette mobilisation me fait chaud au coeur et elle s'amplifiera j'en suis sûr dans les jours prochains. J'ai mal à Nice, j'ai mal à la France, mais je suis confiant !"
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