Baromètre Deloitte-In Extenso : le risque sécuritaire continue de peser sur l'hôtellerie française

Les performances d'avril sont en retrait marqué pour la plupart des catégories et sur la majorité du territoire. Les calendriers scolaires et événementiels plutôt défavorables accentuent la faiblesse de l'activité.

Publié le 16 juin 2016 à 13:51

D'après le baromètre Deloitte-In Extenso, si le mois de mars avait laissé quelque espoir, l'accumulation de facteurs conjoncturels défavorables a eu un impact très négatif sur l'activité hôtelière en France en avril. Les attentats de Bruxelles et les actions des forces de police belges et françaises qui ont suivi ont été très médiatisés et ont rappelé que le risque sécuritaire était toujours présent. Les clientèles d'agrément internationales y sont très sensibles.

La clientèle de loisirs française ne s'est pas déplacée non plus, dans un contexte économique et sécuritaire morose, avec une météo mitigée. Enfin, en année paire, et sur un mois d'avril qui concentre les vacances scolaires de Pâques pour l'ensemble des zones, la clientèle d'affaires a été peu présente et n'a pas pris le relais de la clientèle de loisirs absente. L'ensemble des segments de clientèle ont été touchés et ont affecté durement les performances d'avril et, dans ce contexte tendu, de nombreux hôteliers ont adopté une politique tarifaire agressive qui n'a eu que peu d'effet sur la fréquentation.


L'activité en baisse dans les régions

C'est donc le double effet de la baisse de la fréquentation et des prix moyens qui tire les RevPAR vers le bas. Paris et l'Île-de-France enregistrent des RevPAR en retrait de 20 % et plus sur le mois, aggravant des performances déjà bien en retrait à fin mars. Phénomène nouveau, les régions sont également touchées en avril, la Côte d'Azur en particulier, notamment pour la catégorie milieu de gamme dont le chiffre d'affaires hébergement chute. Dans cet environnement très défavorable, seule la catégorie luxe tire son épingle du jeu en région et enregistre des performances positives, en comparaison à un début d'exercice 2015 très faible.

Le constat est identique pour les principales agglomérations françaises. À quelques exceptions près, elles fondent leurs performances tantôt sur une clientèle d'agrément internationale, tantôt sur une clientèle d'affaires du fait d'un calendrier événementiel fourni, et avril a été un mauvais cru, notamment à Nice, Marseille, Avignon ou encore Rouen.

Malgré tout, certains indicateurs économiques sont en amélioration et l'Euro 2016 a commencé début juin. Des éléments qui devraient pouvoir soutenir l'activité hôtelière à la fin de ce premier semestre.



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