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Formation-Écoles
Cap au sud pour Cuisine, mode d’emploi(s) ?
VILLENEUVE-LOUBET
Le chef ThierryMarx est venu
en repérage dans la cité natale d’Auguste Escoffier.
La décision finale sera prise courant octobre.
L
orsqu’il avait succédé à
RégisMarcon
à la présidence
des Disciples d’Escoffier international enmars dernier,
ThierryMarx
l’avait promis : il viendrait faire une
réunion de bureau à Villeneuve-Loubet (06), ville natale
d’Auguste Escoffier, où se situe le siège de la fondation
et de l’ordre des disciples. Sur place, le chef deux étoiles
Michelin
du Sur mesure auMandarin Oriental à Paris (I
er
)
a aussi découvert le pôle culturel Auguste Escoffier et sa
cuisine de démonstration-formation. L’espace est destiné à
accueillir des cycles de formation en cuisine tous publics.
Il pourrait héberger prochainement des sessions de la
formation Cuisine, mode d’emploi(s). Créé en 2012 par
Thierry Marx, désireux de rendre accessible les métiers
de la cuisine à un public en situation d’insertion ou de
reconversion professionnelle, ce programme affiche sa
tendance à la délocalisation.
Nombreux soutiens
“Après Paris et Lyon, pourquoi pas Villeneuve-Loubet ? Nous
sommes en pourparlers avancés”,
affirme
Daniel Dorchies
,
secrétaire adjoint des Disciples d’Escoffier international.
Une réunion début octobre avec l’équipe pédagogique du
chef permettra de boucler le projet qui bénéficie déjà de
nombreux soutiens. Les choses pourraient alors aller très
vite pour une première session ouverte début 2015 afin de
permettre aux stagiaires d’être opérationnels pour la saison.
À l’issue d’un apprentissage intensif de courte durée (douze
semaines), ces derniers pourront décrocher un certificat de
qualification professionnelle.
ANNE SALLÉ
Thierry Marx
avec
Thérèse Dartois
, adjointe à la culture de Villeneuve-
Loubet,
Michel Escoffier
, président de la Fondation Auguste Escoffier, et
Lucien Mongelli
, coprésident de la délégation Pays catalan et occitan.
Implantation réussie pour Glion à Londres
La célèbre école suisse propose depuis l’été
2013 de poursuivre des études hôtelières en
Angleterre.
C
lassé dans le top 3 mondial des écoles de gestion
hôtelière par des recruteurs d’hôtels 5 étoiles,
Glion étend sa toile en Europe. Depuis août
2013, 77 étudiants ont rejoint les bancs de l’université
londonienne de Roehampton, qui héberge Glion Londres.
Dans cette première promotion, 54 étudiants sont
inscrits en bachelor. Ils suivent les cours théoriques sur
place et l’enseignement pratique est dispensé en Suisse.
Les candidatures pour Londres sont restreintes jusqu’à
l’année prochaine aux seuls Européens.
Selon
Alexia Robinet
, chargée de la communication du
groupe,
“le campus de Londres a l’avantage d’être dans
une grande capitale, d’attirer les anglophones et d’offrir
beaucoup de débouchés. Sur le modèle de la maison
mère, les recruteurs viennent chercher les étudiants sur
le campus londonien et non le contraire”.
Il est possible
de moduler les cursus entre la Suisse et l’Angleterre et
les Londoniens bénéficient autant qu’à Montreux de la
puissance du réseau des anciens élèves.
FRANÇOIS PONT
L’ANGLETERRE OU LA SUISSE ?
Diane Borlet
, 19 ans, a intégré Glion le 11 août dernier en
bachelor de management hôtelier.
“Le campus londonien
est près d’une grande ville et on y parle uniquement anglais,
explique-t-elle
. Sur le campus suisse, les nationalités sont
plus nombreuses, ce qui permet d’apprendre à connaître la
culture de mes futurs clients et collègues. J’ai donc choisi de
commencer en Suisse et je projette d’effectuer mon quatrième
semestre à Londres.”
La première
promotion
de Glion
Londres.
© GLION
