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du 9 août 2007

CONJONCTURE

après un excellent mois de juin

LE BON PREMIER SEMESTRE DE L'HôTELLERIE

Le premier semestre 2007 s'est soldé par un mois de juin 'euphorique', notamment dans la capitale. Les RevPAR se sont envolés avec des hausses allant jusqu'à 27,3 % pour les 4 étoiles parisiens. Avec des progressions moindres, la province tire aussi son épingle du jeu. Autant d'éléments favorables pour la seconde partie de l'année marquée en général par une activité plus soutenue.

"La pression de la demande a entraîné une forte augmentation des prix moyens dans l'ensemble des catégories hôtelières parisiennes."

Les 4 étoiles parisiens ont frôlé les sommets à la fin juin.

Oublié le trou d'air constaté en mai ! Selon les statistiques du cabinet Deloitte & Associés, le premier semestre 2007 s'est achevé de belle manière pour l'hôtellerie française avec un mois de juin particulièrement satisfaisant. À commencer par la Ville lumière où les hôtels - toutes catégories confondues - ont cartonné, portés par le Salon International de l'Aéronautique dont le nombre de visiteurs a progressé de 12 % par rapport à l'édition précédente. S'agissant des 4 étoiles parisiens, on peut simplement dire qu'ils ont frôlé les sommets à la fin juin puisque leur revenu par chambre disponible (RevPAR) a bondi de 27,3 % pour s'élever à 296 euros. À noter une pointe à + 29,1 % du côté des 4 étoiles standard à 205 euros.

D'excellentes performances qui proviennent pour l'essentiel d'une augmentation musclée de la recette moyenne chambre (RMC). Celle-ci a en effet gagné 20,5 % à 329 euros par rapport à l'exercice antérieur. Quant au taux d'occupation des unités haut de gamme de la capitale, il a progressé de 5,7 % tutoyant la barre des 90 %. En résultats cumulés sur les six premiers mois de l'année 2007, le haut de gamme parisien affiche un RevPAR en amélioration de 14,2 % à 204 euros. De quoi susciter les envies des investisseurs étrangers et autres chaînes hôtelières à l'égard de Paris. Depuis le début de l'année, les projets poussent d'ailleurs dans la capitale comme des champignons avec notamment le Crowne Plaza (début 2008), le Shangri-La Palais d'Iéna (début 2009), Mandarin Oriental (2010), Renaissance Paris Wagram…

Reste que l'hôtellerie milieu de gamme parisienne a, elle aussi, des atouts pour intéresser les différents opérateurs mondiaux. Et pour cause ! Elle défend plutôt bien sa place sur le marché parisien. En témoignent les bons scores réalisés par les catégories 2 et 3 étoiles en juin dernier.

   

Stagnation du taux d'occupation des 2 étoiles en province

Les progressions des RevPAR sont certes moindres que pour les 4 étoiles, il n'en demeure pas moins vrai que l'indicateur phare du secteur s'est amélioré de 15,8 % pour les 3 étoiles supérieur, 21,2 % pour les 3 étoiles standard et 11,4 % pour les 2 étoiles. "Le principal levier de cette croissance a été le prix moyen", précise le cabinet d'experts. Au terme du premier semestre 2007, les établissements milieu de gamme n'ont guère plus de complexes à se faire. La progression des RevPAR s'échelonne en effet de 14,6 % pour les 3 étoiles standard à 8,5 % pour les 3 étoiles supérieur.

Pour ce qui concerne l'hôtellerie provinciale - hors Côte d'Azur -, les données chiffrées de Deloitte & Associés indiquent une situation satisfaisante. Au cours du mois de juin, la hausse des recettes hébergement a été relativement homogène entre les différentes catégories, aux environs de 9 %. Là encore, si la fréquentation a gagné quelques points par rapport à l'année 2006, le prix moyen reste le facteur principal. Les hôtels 2 et 4 étoiles ont ainsi vu leur RMC croître de 6 % tandis que celui des 3 étoiles réalisait un bond en avant de 8 %.

Après des mois d'avril et de mai en demi- teinte, l'hôtellerie de province finit le premier semestre 2007 sur une note globalement positive. Les RevPAR grimpent de fait de 4 % pour les unités économiques à 10,2 % pour le haut de gamme. On relève toutefois une stagnation du taux d'occupation des 2 étoiles : 60,3 % (- 0,7 %). zzz36e
Claire Cosson avec le cabinet Deloitte & Associés

grandes agglomérations

Paris, Lyon, Marseille en tête des progressions

Les établissements hôteliers implantés dans les métropoles françaises ont réalisé un bon premier semestre 2007. En résultats cumulés à fin juin, le revenu par chambre disponible a ainsi grimpé de 5,3 % à 39 euros pour les 2 étoiles alors que celui des 3 étoiles gagnait 8,1 % à 56 euros. Les 4 étoiles ne sont pas en reste avec un RevPAR en hausse de 6,8 % à 94 euros.

Parmi les agglomérations passées au crible par le cabinet Deloitte, Paris, Lyon et Marseille se distinguent du lot. Toutes les catégories d'hôtel de ces villes ont en effet enregistré des augmentations sensibles de leurs recettes hébergement. "Ces cités bénéficient pleinement du dynamisme économique international. De plus, elles enregistrent un taux de remplissage élevé permettant aux hôteliers d'augmenter leur prix moyen", explique le cabinet Deloitte.

Complément d'article 3041p8

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L'Hôtellerie Restauration n° 3041 Hebdo 9 août 2007 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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