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du 7 décembre 2006
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LE PASSAGE AUX 35 HEURES OU COMMENT ÊTRE PÉNALISÉ PLUSIEURS FOIS...

Notre établissement emploie en moyenne une cinquantaine de salariés, ouvert à l'année surtout dans l'intérêt des salariés, car situé dans une zone touristique certes mais très saisonnière.
Lorsque nous avons eu le choix entre les 35 heures ou les 39 heures avec compensation par davantage de congés payés, nous en avons démocratiquement débattu avec l'ensemble des employés, et nous avons conclu à un accord avec nos chefs de service pour le maintien des 39 heures dans un souci de préservation de la qualité de nos prestations ainsi que de la conservation du pouvoir d'achat de l'ensemble des salariés.
Depuis, nous avons fait évoluer les salaires pour que justement il y ait une nette différence entre les postes rémunérés ailleurs pour 35 heures, mais également pour diminuer les problèmes de recrutement du personnel saisonnier. Pour vous situer, le coût salaire est passé en 22 mois d'environ 36 % à presque 40 % de notre chiffre d'affaires qui de plus a évolué depuis. Je vous précise que normalement dans notre type d'exploitation, la quote-part des salaires ne devrait pas dépasser
les 35 % à l'année, mais nous avons choisi de consacrer une partie de notre résultat brut au maintien de l'emploi à l'année. Inutile de vous dire que la grille des salaires pour l'hôtellerie ne s'applique pour aucun des postes, nos rémunérations se situant largement au-dessus.
Aujourd'hui nous serions obligés suite à cette décision non seulement de passer aux 35 heures et donc d'embaucher encore, mais en plus de payer le salaire calculé sur 39 heures pour 35 heures de travail effectuées à l'avenir pour l'équipe en place. En prime, nous serions tenus de payer avec effet rétroactif les heures supplémentaires de la 36e à la 39e non seulement aux employés qui font encore partie de l'équipe, mais également à ceux qui nous ont quittés depuis.
Nous avons fait une première estimation du coût que cela représenterait pour notre établissement dans l'immédiat et à moyen terme. Nous savons que notre trésorerie ne le supporterait pas, et nous serions obligés de supprimer la moitié de nos postes à l'année pour les remplacer par des saisonniers et instaurer, comme il y a une vingtaine d'années, une fermeture
annuelle et ce, dès fin octobre 2007 pour une période de 4 à 5 mois. Seul moyen pour nous d'une chance de retour à l'équilibre à terme.
Je pense que vous êtes tous d'accord avec moi, qu'il s'agit d'une situation inacceptable et qu'il faut par tous les moyens y remédier, et ce sans tarder, car cette incertitude et ce sentiment d'injustice pèsent sur les chefs d'entreprise de notre secteur et sont très démoralisants.

Je pense que nous attendons tous d'être informés dans les jours qui viennent des mesures que le gouvernement compte prendre pour en finir avec cette situation pour un retour à la normale nous permettant d'employer notre énergie à nouveau positivement, et dans l'intérêt de tous, car croyez moi nos affaires en ont besoin.

P. S. de Théoule- sur-Mer a adressé ce courrier aux ministres, élus de la profession, sans oublier L'Hôtellerie Restauration zzz60

POUR LES NORMES HÔTELIÈRES EUROPÉENNES

Suite à un article que j'ai lu dans votre journal, je souhaite vous faire part de mon incompréhension quant à l'impossibilité d'harmoniser les normes hôtelières à l'Europe.
En effet, les normes ne concernent que le confort et l'équipement et non la qualité de service. Il ne doit pas être compliqué de définir la taille descente d'une chambre ni son degré d'équipement.
Nous constatons tous les jours que nos 'normes françaises' ont besoin d'actualisation. Un simple dialogue avec notre clientèle permet de constater que les étoiles ne veulent plus rien dire dans l'esprit de celle-ci. Peu de gens savent qu'ils peuvent réserver dans un hôtel 2 étoiles et ne pas avoir de douche ou de toilettes dans la chambre. Par contre ils sont presque tous sûr qu'ils y auront la télé. Le téléphone direct dans les chambres est obligatoire, mais n'est plus utilisé par la clientèle. L'Europe communautaire nous apporte une plus grande mobilité transfrontalière.
Ne serait-il pas judicieux tant qu'à revoir nos normes de chercher à faire en sorte qu'un 2 étoiles en Espagne, en France, en Angleterre ou en Pologne ait les mêmes caractéristiques
de confort (un seuil d'équipement et de confort commun).
Un client étranger saurait ainsi à quoi s'attendre en réservant. On ne trouverait plus dans les guides touristiques des phrases du style : "Si vous voulez un équivalent 3 étoiles de chez nous prenez un x étoiles."
Peut-être faudra-t-il créer 5 ou 6 catégories pour y arriver, mais cela ne me paraît pas insurmontable.
Des technocrates français y sont bien arrivés en 1986 sur le parc français. Pourquoi des technocrates européens n'y arriveraient pas sur le parc européen dans un avenir proche.
(E. D. propriétaire d'un 2 étoiles)
zzz36v

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L'Hôtellerie Restauration n° 3006 Magazine 7 décembre 2006 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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