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En 31 ans d'activité, 10 seulement se sont passées sans contrôle. Là, je viens de connaître mon 14^e contrôle fiscal. C'est énorme ! Si cela n'est pas du harcèlement. Quand cela vous arrive en pleine saison, difficile de bien prendre les choses… ! Mon engagement syndical en tant que président régional de l'Umih du Languedoc-Roussillon a, de toute évidence, des conséquences négatives. On nous voit trop, on nous entend trop, sans doute, et nos prises de position, on nous les fait payer ainsi. Quand ce n'est pas pour des raisons fiscales, on voit débarquer l'inspection du travail ou la DGCCRF. Cela n'arrête pas. J'aimerai vraiment connaître le rythme des contrôles pour mes confrères parisiens.
Il faut aussi rappeler qu'il y a 3 ans, déjà, j'ai vu toute une équipe débarquer dans mon établissement, un 16 août à 22 heures, interrompre le service et contrôler les papiers de tous mes salariés. C'est vrai que je me bats pour que les dossiers importants de la profession avancent, mais si je dois payer mes prises de position ainsi, je vais finir par renoncer. Il est clair aussi qu'il est plus facile de taper sur un commerçant qui a pignon sur rue que sur un salarié, aussi engagé soit-il, sur lequel on n'a pas de prise.
(Jacques Mestre président de l'Umih, Languedoc-Roussillon) zzz74v

Un décret paru au Journal officiel le 30 juillet 2004 modifie la périodicité de la visite médicale qui passe de 12 à 24 mois, excepté pour les salariés soumis à une surveillance médicale renforcée.
Est-il normal que l'organisme qui gère la médecine du travail dans notre département continue de nous adresser des factures annuelles pour des visites qui ne sont plus effectuées que tous les 2 ans, et qui nous sont facturées de 50 à 65 E HT par salarié ?
Imaginez que pour régler leurs problèmes, les commerçants, les artisans, les hôtels, les restaurants et toutes les entreprises doublent leurs tarifs.
(R. T.)