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	du 21 décembre 2006	HÉBERGEMENT

À L'ISSUE D'UN EXERCICE 2006 PARTICULIÈREMENT ENCOURAGEANT

Relais & Châteaux se porte 'comme un charme'

La 'plus belle chaîne du monde' a vu son volume d'affaires grimper de 7,8 % en 2006 à 1,345 MdE. Une progression soutenue dont la France a aussi largement profité (+ 6,8 %). Les marges de croissance pour l'avenir n'en restent pas moins encore nombreuses à développer.

Jaume Tapiès fonde beaucoup d'espoir sur le développement gastronomique du groupement.

L'année 2006 figurera parmi les meilleurs millésimes de la 'plus belle chaîne du monde'. Avec un volume d'affaires global - pour la période allant du 1^er octobre 2005 au 30 septembre 2006 - en hausse de 7,8 % à 1,345 MdE, Relais & Châteaux réalise en effet la plus forte croissance depuis l'an 2000. Des performances extrêmement encourageantes compte tenu d'un contexte concurrentiel sévère qui résultent en particulier de l'activité hébergement. De fait, la partie hôtelière (capacité moyenne de 28 chambres par établissement) a généré au plan mondial quelque 589 ME de recettes, soit + 9,5 % par rapport à l'exercice précédent. Le taux d'occupation moyen du réseau a grimpé de 4 points pour s'élever à 58 %, tandis que le prix moyen chambre (petit-déjeuner compris) s'est envolé de 7,2 %, atteignant 306 E TTC.
S'agissant de la restauration - qui représente 48,5 % du total des ventes -, l'ensemble de la chaîne a dégagé un chiffre d'affaires de 654 ME (+ 6,3 %). Une hausse due pour l'essentiel à une hausse du nombre de couverts servis par jour (+ 3 % à 64), alors que le ticket moyen est demeuré stable à 98 E. Autre élément moteur dans les ventes des Relais & Châteaux : l'amélioration sensible de l'activité spa, dont les recettes ont gagné 14,7 % au niveau international et 17,2 % en France.

+ 5 % pour le CA restauration
La France qui, d'ailleurs, a globalement plutôt bien tiré son épingle du jeu au cours de l'année 2006. Ainsi, le volume d'affaires global dégagé par les adhérents français s'est élevé à 368 ME (+ 6,8 %). La progression est de l'ordre de 9,6 % concernant l'hébergement avec une fréquentation moyenne à 58,9 % (+ 2,3 %) et un prix moyen chambre (petit-déjeuner inclus) de 290 E (+ 4,4 %). Quant à la restauration, elle n'est pas en reste dans l'Hexagone : le chiffre d'affaires global a crû de 5 % à 209 ME. À noter en outre une progression du prix moyen par couvert à 113 E (+ 2,8 %) et un nombre de couverts stable à 50 par jour.
Des scores honorables qui bondissent du côté des Relais Gourmands. En effet, les établissements français labellisés Relais Gourmands affichent un prix moyen de 153 E (+ 5 %). De quoi satisfaire le nouveau président international, Jaume Tapiès, qui fonde beaucoup d'espoir sur le développement gastronomique du groupement. À juste titre, puisqu'à l'issue d'une vaste étude menée par l'institut CSA sur la notoriété et l'image de la marque, il s'avère que les personnes interrogées en France connaissant le réseau associent à plus de 39 % la chaîne comme étant "une chaîne de restauration gastronomique". Autre bonne surprise dans le même registre : 40 % des consommateurs interrogés considèrent le guide des Relais & Châteaux comme une source fiable pour trouver une table gastronomique, juste derrière le guide GaultMillau (73 %) et évidemment le Michelin (77 %).
Autant d'informations riches d'enseignements pour mieux bâtir la stratégie de communication. Tout comme - par exemple - le fait que le nom Relais & Châteaux soit synonyme de "raffinement et de luxe" et de "détente et plaisir" tant à l'international qu'en France. Soulignons également que 88 % des interviewés rejettent le caractère soi-disant 'vieillot et dépassé' du réseau. Par contre, la chaîne se doit de rester vigilante sur sa dimension internationale - assez connue des clients et non-clients en France et ailleurs - ainsi que sur l'homogénéité de son offre. Attention également à la notion de cherté. En France, 70 % des non-clients Relais & Châteaux estiment que c'est "un produit cher", et seulement 25 % trouvent que la prestation offre un bon rapport qualité-prix. Un pourcentage qui passe heureusement à 42 % auprès des clients ayant fréquenté les maisons de la chaîne.
C. Cosson zzz36v

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L'Hôtellerie Restauration n° 3008 Hebdo 21 décembre 2006 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE