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 du 21 septembre 2006 |
ÉDITO |
Embellie
À
l'image de l'économie du pays, dont les statisticiens officiels se plaisent
à souligner la vigueur retrouvée (2,3 % de croissance pour cette année
et pratiquement autant l'an prochain), la profession peut se féliciter d'enregistrer,
au terme d'un été en dents de scie, des résultats conformes à
la marche de l'Hexagone.
À quoi attribuer ces bonnes nouvelles venues de différentes
régions de France, et qui méritent bien évidemment d'être nuancées
en fonction de considérations locales affinées ?
Plusieurs facteurs, selon les professionnels interrogés et
les constats des organismes officiels, bureaux d'études, observatoires régionaux
et autres comités de tourisme, ont contribué à l'embellie de cette
période.
Il est d'autant plus vital de les analyser qu'ils seront probablement
tout aussi déterminants pour l'avenir.
En haut de gamme, pas de problème : à Paris, sur la
Côte d'Azur ou sur les rives de l'Atlantique, les établissements situés
dans le créneau supérieur ont rempli sans difficulté des capacités
certes limitées, mais coûteuses en termes d'exploitation. Malgré
la faiblesse du dollar, les Américains sont de retour, et Paris reste, de loin,
la ville préférée des citoyens des États-Unis d'Amérique.
Merci Hemingway, et attention à ne pas trop écorner le mythe.
Mais ailleurs également, et dans toutes les catégories,
la fréquentation a révélé d'excellentes surprises alors
que le début de l'été s'annonçait catastrophique avec un 'Mondial'
qui n'en finissait pas pour cause d'exploits de la bande à Domenech, suivi
d'une vague de chaleur qui avait plombé les envies de bouger et de sortir des
consommateurs.
Aujourd'hui, ces inquiétants souvenirs semblent bien avoir
été effacés par la suite des événements, la météo
capricieuse d'août n'ayant finalement pas eu d'influence négative très
marquée sur l'activité touristique.
Si l'on n'oublie pas d'ajouter que les Français ont moins voyagé à l'étranger cet été (une baisse des départs de 2 % selon le cabinet Protourisme), et des prix malgré tout maintenus, voire légèrement augmentés, la profession ne peut que se féliciter des tendances actuelles. Certes, la lecture régulière des baromètres publiés pour l'hôtellerie et la restauration par notre journal indiquait depuis quelques semaines une perspective positive. Il est heureux qu'elle soit ainsi confirmée.
Et comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, félicitons
Accor qui affiche la 3e progression du résultat net des entreprises
du CAC 40 avec une performance au premier semestre de… + 54,3 %, ce que nous
vous souhaitons à tous.
L. H. zzz80
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L'Hôtellerie Restauration n° 2995 Hebdo 21 septembre 2006 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE
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