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du 1er juin 2006
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"Le métier ne s'improvise pas"

Il y a un an, ils étaient 15 porteurs de projets de créations ou de reprises de restaurants à se lancer sur un parcours de 7 mois intégrant immersion, formation et conseil : plus de 4 mois dans un petit restaurant indépendant, intégrés étroitement et sans complaisance à la vie de l'établissement par son dirigeant qui est souvent resté leur 'coach' - et le reste du temps, à la Francilienne de Formation, face à une équipe de professionnels expérimentés, tout aussi familiers avec la législation en matière d'hygiène, le contrôle de gestion, le management d'une équipe qu'avec le processus de création ou de reprise d'un CHR -, autant chargés de conseiller que de former les futurs restaurateurs. Ils ont été suivis, depuis, par 2 autres groupes - et les derniers élus sont arrivés au terme de leur parcours le 17 mars.
L'heure des résultats n'a toutefois pas sonné pour autant. D'abord parce que les partenaires sociaux (l'Assedic a financé intégralement l'action) ont accordé, idéalement, 6 mois à l'issue de chaque parcours pour que les porteurs de projets passent effectivement à l'acte et ne soient pas à la charge de la collectivité. Ensuite, parce qu'ils sont maintenant dans une phase d'accompagnement individuel personnalisé, assurée principalement par l'Upih Île-de-France, partenaire du dispositif, chargée de l'organisation des stages pratiques, et qui s'est proposée en outre de suivre les futurs restaurateurs pendant 3 ans. Mais surtout parce que l'action, qui avait vocation de test, a mis en évidence toute la problématique rencontrée aujourd'hui par un créateur ou repreneur d'entreprise de façon générale, et de CHR plus particulièrement.
Aujourd'hui, les porteurs de projets, la Francilienne de Formation et l'Upih font le même constat : le métier de restaurateur ne s'improvise pas, mais ce n'est pas forcément à la sortie de l'école hôtelière que les futurs repreneurs de tous les restaurants, qui vont devoir passer la main suite au 'papy boom', seront recrutés. [...]
Il est urgent que les banques s'impliquent auprès des créateurs indépendants comme des partenaires.
Si tous les porteurs de projets ayant suivi cette formation ne passent pas à l'acte, le dispositif aura au moins, pour ces 'recalés' de la création, la vertu de leur avoir évité le pire. Coinitiateur de cette action innovante, Jean-François Peureux et Joël Rault sont gratifiés des premiers résultats : une création et plusieurs reprises. D'autres sont imminentes. Avec, chaque fois, plusieurs emplois de créés ou de sauvés. Un argument majeur pour inciter à renouveler l'action.
Jean-François Peureux, directeur de la Francilienne de Formation
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www.francilienne.com

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L'Hôtellerie Restauration n° 2979 Hebdo 1er juin 2006 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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