Actualités

Page d'accueil
 Sommaire
du 2 février 2006
VIE PROFESSIONNELLE

SUR LE VIF

François Effling, nouveau président de la CPIH 44

À l'issue de son assemblée générale de janvier, le conseil d'administration du syndicat CPIH de Loire-Atlantique a élu François Effling à la tête du département. L'homme est également président national des saisonniers au sein de la Confédération des professionnels indépendants de l'hôtellerie.
Propos recueillis par Sylvie Soubes


François Effling : "Ce que je constate, c'est que nous sommes confrontés à un mauvais turnover administratif. Un syndicat départemental doit être en relation directe avec les institutionnels et les services administratifs qui se rapportent au secteur".

L'Hôtellerie Restauration : Vous reprenez la tête du département après 5 ans. Quel est votre constat ?
François Effling : Notre ambition est de redynamiser le bureau. J'ai déjà fait 14 ans de présidence départementale, et je l'avais quittée il y a 5 ans. Je l'ai reprise à la demande de mes collègues. Ce que je constate, c'est que nous sommes confrontés à un mauvais turnover administratif. Un syndicat départemental doit être en relation directe avec les institutionnels et les services administratifs qui se rapportent au secteur. Or, je me suis rendu compte que d'autres personnes étaient en place et faisaient preuve d'un langage de sourds à l'égard de nos métiers. Nous, on voit le sable dans l'engrenage tout de suite. Et eux sont tellement loin de nos soucis quotidiens qu'ils ont du mal à comprendre ce qui se passe. Ma priorité aujourd'hui est donc d'aller les voir et de leur expliquer les besoins et la réalité de notre secteur d'activité.

Comment se comporte l'activité sur le littoral ?
L'activité est complexe. Le littoral n'est pas comparable avec la montagne. Nous avons des saisons de plus en plus courtes et des pointes très fortes certains week-ends hors saison. Avant, la saison courrait sur 4 à 5 mois et maintenant elle va du 10 juillet à fin août. La grosse difficulté concerne le personnel. Nous devons rester ouverts à l'année pour garder la base, c'est-à-dire le cuisinier et le responsable salle. En fait, le problème, pour nous, maintenant, c'est comment faire pour garder le bon personnel ?  

Vous entrevoyez des solutions ?
Nous y réfléchissons. Dans le département, nous allons devoir repenser nos offres de tourisme. Je pense par exemple à la clientèle du troisième âge. C'est une clientèle que nous devons attirer davantage en réorganisant notre approche.
zzz74v

Article précédent - Article suivant


Vos questions et vos remarques : Rejoignez le Forum des Blogs des Experts

Rechercher un article

L'Hôtellerie Restauration n° 2962 Hebdo 2 février 2006 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

L'Application du journal L'Hôtellerie Restauration
Articles les plus lus...
 1.
 2.
 3.
 4.
 5.
Le journal L'Hôtellerie Restauration

Le magazine L'Hôtellerie Restauration