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	du 8 septembre 2005	HÉBERGEMENT

En ayant dormi l’an passé 260 nuits dans 21 Logis du Centre-Ouest, Roger Le Tarnec est un client assidu et fidèle depuis 14 ans à la chaîne volontaire. C’est pourquoi il a été récompensé du prix national Étape Affaires des Logis de France en 2004. La chaîne a créé il y a quelques années une carte de fidélité où les hôteliers apposent un sticker pour chaque ‘étape affaires’ (nuit + dîner + petit-déjeuner), réservée par un professionnel. Une carte complète est récompensée par un chèque-cadeau de 15 E et accorde le droit de concourir au prix national. Pour 2004, Roger Le Tarnec, commercial représentant une entreprise d’ameublement, était presque hors catégorie avec une vie passée en grande partie dans les Logis. Pour la première fois, la chaîne avait décidé de remettre ce prix - un séjour de 15 jours à La Réunion d’une valeur de 5 400 E - sur le terrain. Originaire du Mans, Roger Le Tarnec et son épouse ont donc reçu leur chèque à Thorigné-sur-Dué (72) à l’Hôtel Saint-Jacques. Cet établissement situé non loin du Mans est classé 3 étoiles et 3 cheminées et est tenu depuis 1968 par Annick et Jacques Binoist. Celui-ci est également président départemental et régional des Logis et vice-président du comité départemental de tourisme. Jacqueline Roux, présidente nationale des Logis, a tenu à féliciter l’heureux gagnant en rappelant que les "Logis ne vivent que grâce à la fidélité de leurs clients". Cette remise de prix avait également une valeur symbolique. "L’hôtel Saint-Jacques est en effet, depuis 1961, le plus ancien Logis de la Sarthe alors que celui de Jacqueline Roux (qui a entièrement été détruit par un incendie il y a quelques semaines) est le doyen des adhérents français. Ce prix était également entaché d’une certaine amertume alimentée par les difficultés du secteur.
Sur les 24 adhérents de la Sarthe, plusieurs sont en effet à vendre alors que la relève n’arrive pas. De même, Jacques Binoist dont la réputation gastronomique et la convivialité ont dépassé les frontières du département, cherche à céder son établissement dans la même famille depuis 1851. Faute de successeur familial et toujours en quête de repreneur, Jacques Binoist, dernier maillon d’une chaîne de 5 générations, mettra un terme à cette belle histoire de l’hôtellerie régionale.
Jean-Jacques Talpin zzz36v 941h47

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L'Hôtellerie Restauration n° 2941 Hebdo 8 septembre 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE