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du 30 juin 2005
REVUE DE PRESSE

DANS STRATÉGIE
Les jeunes au menu de McDo
Rien à gagner ! La prochaine opération de McDonald's destinée aux jeunes n'est pas une action de promotion avec une pyramide de lots à la clé. Il s'agit, à l'occasion du retour en magasins en septembre de 3 sandwiches 'mythiques' (McTimber, McFarmer et McSummer), de demander aux internautes d'élire, eux aussi, leur sandwiche préféré parmi les 5 sélectionnés. Un prétexte pour créer de la connivence avec les 15-25 ans. […] Cette opération de marketing viral, du 20 juin au 22 juillet, est soutenue par de la PLV et une campagne en ligne de 250 000 euros bruts. Sur cette cible critique des jeunes zappeurs, nous cherchons à créer du lien et de l'interactivité, explique Nawfal Trabelsi, directeur du marketing adultes chez McDonald's France. Pour éviter d'être perçus comme une marque distante, nous intégrons leur univers et leurs codes.
[…] Pour répondre à leur attente de satiété, les gros sandwiches (le 280, le Mega Mac et le Big Tasty) sont apparus. Et pour favoriser la fréquentation, l'enseigne a multiplié les 'séries limitées' permettant de varier la carte.
Cette année, McDo a aussi lancé une gamme de sandwiches à petits prix (1,75 euro), à consommer en complément d'un repas ou comme en-cas.
[…].
En septembre, elle inaugurera dans 600 restaurants (sur le millier que compte l'enseigne) la NRJ by McDo, une radio musicale en propre produite par NRJ. […]
Ces deux dernières années, sur le marché de la restauration rapide, McDo a gagné 30 % de parts de marché sur les 15-25 ans, passant de 16 à 21 %, un taux jamais atteint.

Cathy Leitus zzz22v

"Une grande maison, pas toujours connue comme elle le devrait, à l'ombre des Vosges du Nord. Du grand art et la modestie en plus !"
Dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace : Le Cygne à Gundershoffen (67).

DANS LE MONDE 2
Slow Food : 1 000 chefs du monde entier réunis à Turin
[…] Le Monde 2 : Y aura-t-il un second Terra Madre ?
Carlo Petrini, fondateur du mouvement Slow Food : "Pour quiconque a assisté à Terra Madre, le plus important, c'est l'émotion générale. Certes, durant trois jours, des dizaines de débats ont lieu sur des sujets aussi divers que la fermentation du cacao, la pêche côtière ou les économies de cueillette, mais j'ai vu avant tout des gens heureux d'être là ensemble et qui devenaient des amis […] en 2006, un second Terra Madre devrait réunir 1 000 chefs cuisiniers du monde entier à Turin."
Pourquoi des chefs ?
"Je veux donner aux chefs du monde l'opportunité de participer au comité de libération de la vieille gastronomie dont ils sont prisonniers. Celle qui passe son temps à regarder les plats, celle des guides, des connaisseurs qui notent le goût et la qualité du service ! Si le Slow Food est uniquement un regroupement de 'connaisseurs qui dînent', nous allons perdre l'esprit originel. Nous devons stopper la schizophrénie du gastronome : celui qui parle de son propre plaisir dans un monde où l'on meurt de faim."
Comment ?
"Les chefs doivent devenir des citoyens du monde. Leur travail, leur talent, leur réputation dans les médias leur donnent une puissance extraordinaire. Ils doivent s'en servir pour apporter leur soutien aux produits menacés ou en voie de disparition. Si 1 000 chefs intègrent dans leur carte une variété de lentilles, tel fromage au lait cru ou telle viande de boeuf qui sont produits par des communautés du monde entier, l'effet sera bénéfique aux deux bouts de la chaîne.
Pour le producteur, un nouveau cycle économique va commencer, et le cuisinier va découvrir de nouvelles sources d'inspiration au contact d'autres cultures. C'est l'objectif de Terra Madre 2 : créer le lien entre les producteurs et les chefs, avec Slow Food dans le rôle du passeur. De grands noms de la gastronomie mondiale soutiennent déjà ce projet : Alice Waters, Ferran Adrià, Alain Ducasse… Nous avons rendez-vous à Turin en 2006."

JP Géné

DANS LA TRIBUNE DE GENÈVE
Château Cordeillan-Bages : "Thierry Marx conduit la cuisine française vers le futur"
[…] Thierry Marx (2 étoiles Michelin et en promotion pour la 3e) explique : "Cette cuisine-là n'est pas française, mais planétaire, enrichie par les cultures asiatiques, espagnoles, italiennes, américaines. Voici le temps de la globalisation. Finies les frontières. Nous sommes quelques chefs à mettre en commun nos trouvailles."
"La cuisine française doit se battre pour rester parmi les meilleures, car le débat n'est plus franco-français. J'entretiens des échanges avec David Scabin et Enrico Crippa (Italie), Andoni Luis Aduriz (Espagne), Yoshiro Nasirawa (Japon) et mes amis français, Michel Bras (Laguiole), Michel Portos (Saint-James à Bouillac), Jean-Marie Baudic (Saint-Brieuc) et Pascal Barbot (L'Astrance à Paris). Nous nous téléphonons parfois à 2 heures du matin. "Dis donc, as-tu essayé tel produit venu du Viêtnam, d'Australie, d'Italie du sud ? On refait le monde culinaire !"
Cette alchimie (sans chimie, dit Thierry Marx), qui transforme, transmute, participe d'une philosophie créatrice. "Avec mon équipe, nous tenons des réunions de recherche deux fois par semaine, avec obligation de sortir un nouveau plat le dimanche. On le sert à une table de quatre, la 4e personne ne paie pas, mais doit faire la critique du repas. On progresse, le public aussi !"
Patrice Pottier

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L'Hôtellerie Restauration n° 2931 Hebdo 30 juin 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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