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du 23 juin 2005
ÉTUDE

AVANTAGES EN NATURE 2005

Le cash c'est bien, mais pensez au reste !

La majorité des entreprises du secteur des CHR offrent pour seul avantage la nourriture.

Des massages au bureau, une crèche agréée ou bien, pourquoi pas, un majordome aux petits soins ? Les entreprises des CHR doivent encore faire preuve d'imagination pour attirer les candidats. Les avantages en nature se traduisent en effet encore essentiellement à travers la nourriture.

"Hormis l'aspect financier, quels sont les autres petits plus que vous offrez ?" Cette question, des centaines de candidats la posent aujourd'hui ouvertement lors des entretiens d'embauche. D'autant plus fréquemment que les postulants ont désormais intégré le fait que pour parvenir à séduire
les meilleurs, les employeurs se doivent d'être aux petits soins.

Dans ce contexte, la liste des avantages en nature permettant d'améliorer l'ordinaire des collaborateurs de certaines entreprises s'allonge sensiblement : assistantes maternelles agréées, crèches, salles de jeux et de relaxation, massages au bureau, centre de vacances…

S'agissant du secteur des CHR, il est clair que celui-ci est en train de changer et observe de plus près les attentes des salariés. Les professionnels de l'hôtellerie et de la restauration n'en demeurent pas moins timides quant à leur politique liée aux avantages en nature. Exception faite peut-être de quelques grands acteurs comme Accor, par exemple, qui a mis en place un programme baptisé 'Bien-être à la carte' offrant la possibilité à ses salariés de contacter gratuitement et en toute confidentialité des conseillers vie pratique.

Cela signifie que la majorité des entreprises du secteur offrent pour seul avantage la nourriture. Ainsi, dans les établissements de chaîne :
• 82 % des employés bénéficient de 2 repas par jour,
• 15 % n'en reçoivent qu'un seul.

Selon la fonction, entre 72 % (pour les réceptionnistes) et 98 % (pour les chefs de rang, maîtres d'hôtel, commis de cuisine…) des patrons indépendants pratiquent l'avantage du repas sur place.

Parallèlement, l'avantage en nature pour le blanchissage touche un peu moins du quart des salariés (23 %) des réseaux intégrés contre 15 % en moyenne pour les employés des indépendants. Reste que tous les postes ne sont pas 'blanchis' à la même enseigne en la matière. 20 % des employeurs indépendants octroient en effet ce type d'avantages aux commis de cuisine contre à peine 6 % pour les gouvernantes. Du côté des chaînes, les maîtres d'hôtel (61 %), les techniciens (74 %) et les chefs de réception (89 %), sont les fonctions où le blanchissage semble le plus systématisé.

Et qu'en est-il des primes ? Eh bien, les pratiques divergent clairement entre les chaînes et les indépendants sur ce point.
On peut même dire qu'il n'y a pas photo ! La preuve : 70 % des salariés appartenant à des groupes dits intégrés perçoivent ainsi un 13e mois
ou une prime annuelle d'un montant comparable contre environ 15 % à 20 % seulement des salariés dans les établissements indépendants.
Dans les jobs d'hébergement des chaînes :
• 90 % des salariés obtiennent un 13e mois,
• 86 % dans les fonctions administratives et techniques,
• 58 % dans les postes de restauration.

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L'Hôtellerie Restauration n° 2930 Hebdo 23 juin 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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