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du 8 novembre 2007
L'ÉVÉNEMENT

PAROLES D''ACCORIENS'

Claude Moscheni
"Accor m'a fait grandir !"
Entré au Novotel de Lomme (59) comme sous-directeur dès 1970, Claude Moscheni - opérationnel hors pair - deviendra patron de l'hôtellerie Affaires & Loisirs (Mercure, Sofitel et Novotel). À la retraite aujourd'hui, ce Montalbanais d'origine cultive son vin et gère ses participations dans des établissements hôteliers, franchisés Accor bien sûr.
"Ma rencontre avec les coprésidents fait suite à une annonce parue dans L'Hôtellerie, en 1970. Ils cherchaient un sous-directeur pour le Novotel de Lomme, la deuxième unité de Lille. J'ai été embauché, je n'ai jamais eu à le regretter. J'ai évolué au rythme de l'entreprise devenant le spécialiste des ouvertures. À raison au début d'une vingtaine d'hôtels par an, la cadence s'est par la suite accélérée. C'était une époque formidable !
Paul et Gérard m'ont fait une confiance totale. Mieux : ce duo est parvenu à me faire croire que j'étais meilleur que ce que je n'étais en réalité. Accor m'a fait grandir. Quand on parlait avec les coprésidents, ils vous donnaient toujours un éclairage sur demain. De quoi se projeter dans l'avenir, se dépasser. L'un vous secouait, l'autre vous réconfortait et inversement.
Une anecdote : 1984, au moment de la Toussaint. Je me rends à Londres pour racheter le Novotel Hammersmith à la Cunard. Paul m'appelle dans son bureau et me souligne l'importance stratégique de cette acquisition : 14 millions de livres. Ensuite, c'est au tour de Gérard. "Si tu ne réussis pas cette affaire, tu n'auras plus qu'à te jeter dans la Tamise", me dit-il. Et d'ajouter avec humour, "si vraiment cela ne marche pas, profitez du voyage pour vous acheter des cravates". Ça se passait comme ça chez Accor !"

André Cointet
"Une grande liberté d'action"
Directeur financier chez Lafarge Lambert, André Cointet rejoint Novotel SIEH en 1974. D'abord directeur du développement, il se voit ensuite confier le poste de directeur général adjoint d'Ibis. Avec Robert Molinari, il va ouvrir quelque 300 Ibis. Il est à ce jour actionnaire dans 21 hôtels.
"J'ai rencontré Paul Dubrule pour la première fois dans l'arrière-salle d'un café parisien. Notre entretien était secret. Il voulait racheter la chaîne d'hôtels 2 étoiles que j'avais créée : ITH. Je lui apportais une douzaine de projets dont 2 ou 3 étaient déjà en chantier. À partir de là, je suis resté douze ans avec Paul et Gérard aux manettes de la chaîne Ibis. Les deux hommes vous laissaient une grande liberté d'action. Vous aviez le droit de désobéir à condition d'être sûr de votre coup. Malgré leur emploi du temps chargé, ils ont toujours gardé le contact avec le terrain. C'est une des clés de la réussite du groupe."

Jean-Michel Beyrat
"Rien ne me faisait peur"
Ses premiers pas, il les effectue chez Novotel en tant que chef de rang en 1968. Puis, le jeune homme s'envole vers l'Espagne, les Antilles, la Guyane, l'île de La Réunion… Il participe à la création de la division Loisirs. En 1990, l'homme fonde sa propre société (AICHT) qui exploite 7 hôtels.
"1968 : je réponds à une annonce publiée dans L'Hôtellerie. Je reçois un télégramme : vous pouvez commencer demain matin. J'habitais Sète. On m'accorde 24 heures de plus pour rejoindre Lille. Après un long périple, j'ai un accident sur l'autoroute. La voiture est morte, moi pas. Un coup d'auto-stop et me voilà devant le Novotel Lesquin avec ma valise. Dès lors, je ne vais jamais m'arrêter. Colmar, Marseille, Évry, Metz, Aix-en-Provence puis plus tard Alméria en Espagne, la Guyane, la Martinique, La Réunion… J'enchaîne les missions. Dans les années 1988, je participe à la création du produit Novotel Loisirs.
Durant toute ma carrière chez Accor, rien ne me faisait peur. J'ai pourtant connu des périodes difficiles. Mais les coprésidents répondaient toujours présent quand on avait besoin d'eux. De plus, ils pratiquaient l'art de la délégation de telle manière qu'ils nous obligeaient à faire du mieux possible. Je suis franchisé Accor, mais je n'ai jamais vraiment quitté le groupe. C'est ma vie !"

Louisette Huet-Tocny
"Accor, c'est une grande famille"
Guadeloupéenne, la jeune femme débute en restauration au Novotel Lyon-Dardilly. Deux ans plus tard, elle s'installe au Novotel Évry pour ne plus en partir. Supportant mal l'idée de la retraite, elle fonde l'association Trait d'Union pour maintenir et transmettre l'esprit Accor.
"J'ai passé trente-cinq ans extraordinaires chez Accor. J'aime cette maison par-dessus tout. Je m'y suis épanouie comme des milliers d'autres collaborateurs. J'ai eu de la chance de rencontrer Paul Dubrule et Gérard Pélisson qui m'ont offert la possibilité de me former et d'évoluer. Ils m'ont même décerné une bernache d'argent. Ça a été l'un des plus beaux jours de ma vie ! J'imaginais mal prendre ma retraite. Alors, j'ai eu l'idée de fonder l'association Trait d'Union. Les coprésidents m'ont d'emblée encouragée. Avec le concours d'Olivier Devys et de Philippe Ligier, l'association compte aujourd'hui 700 membres. Vous seriez étonnés de voir le nombre de jeunes en activité. Ils ont envie d'échanger et de partager. Accor, c'est une grande famille."
Trait d'Union
Tél. : 01 61 61 79 40
louisette-huet-tocny@accor.com

Stanislas Rollin
"On ne doutait pas de nos capacités à réussir"
Jeune cadre financier dans une banque, il intègre Novotel en 1970. S'ensuit une collaboration longue de 18 ans vouée notamment à la finance et au développement. Stanislas Rollin préside Boissée Finances - 57 hôtels -, l'un des plus gros franchisés Accor.
"J'ai débuté ma carrière dans la banque. Une banque qui s'occupait en l'occurrence des financements de Novotel. Côtoyant Paul Dubrule, je rejoins son équipe en 1970 pour y rester jusqu'en 1988. Je ne connaissais rien à l'hôtellerie. Paul et Gérard vont m'apporter l'essentiel de ma connaissance au niveau professionnel, la compréhension de l'économie hôtelière et le goût de dépasser ses propres limites. Ils ont créé autour d'eux une émulation - avec des gens venant d'horizons très différents - et un enthousiasme fabuleux. Ces deux hommes faisaient preuve d'une telle conviction que l'on ne doutait pas de nos capacités à réussir. La rupture avec le groupe a été difficile. On n'oublie pas une telle aventure."

Jean Dalaudière
"Un franchiseur constructif"
Franchisé Minimotte, il passe sous l'enseigne Ibis en 1984. À la présidence de l'association des franchisés Ibis durant vingt-et-un ans, il est aujourd'hui président de l'association des franchisés Accor.
"Je n'ai jamais eu à regretter mon changement d'enseigne. Bien au contraire ! Paul Dubrule et Gérard Pélisson ont développé un modèle de franchise à la française, particulièrement constructif. On se comprend d'autant mieux avec notre franchiseur que les règles que le groupe nous imposent, il se les applique à lui-même. De plus, jamais on n'utilise la langue de bois chez Accor. Il y a eu des moments chauds. Mais finalement, nous menons le même combat."

Robert Molinari
"On a foncé"
Ancien camarade de faculté de Paul Dubrule, Robert Molinari intègre le groupe en 1970. Avec André Cointet, il va ouvrir quelque 300 Ibis. Puis, il défrichera l'Asie où il créera Accor Asie Pacific Corp.
"'Viens nous rejoindre. Il y a tout à faire. On monte une chaîne d'hôtels. Tu vas développer d'abord en France. Ensuite, on sortira des frontières'. Voilà ce que m'a dit Paul lorsque je cherchais un job après la vente du paquebot France sur lequel j'étais commissaire de bord. J'y suis allé. On a foncé. Après Ibis, j'ai développé encore entre 100 et 200 hôtels en Asie. J'ai eu une chance extraordinaire de participer à cette aventure à ses débuts. Celle aussi de rencontrer deux hommes qui sont devenus mes deux meilleurs amis."

Daniel Coccoli
Partir, revenir
Metz, Sao Paulo, New York, Londres, Paris, Lisbonne… Daniel Coccoli a sillonné le monde avec le groupe Accor. Il possède aujourd'hui des participations dans différents hôtels.
"J'ai commencé comme sous-directeur à Metz. Avec le développement croissant du groupe, je suis parti au Brésil où nous avons créé 12 hôtels. Lors d'une réunion, on nous annonce l'ouverture du Novotel New York. Je lève la main et me voilà reparti. Quelques années plus tard, je quitte le groupe pour intégrer Disney. Et puis je suis revenu, comme me l'avaient dit les coprésidents. Lenôtre, le Portugal, le Royaume-Uni… j'ai continué mon périple sans jamais douter. Car on pouvait compter sur les coprésidents. Si vous avez le moindre problème, appelez-nous, disaient-ils. C'était vrai ! On avait envie d'entreprendre parce qu'ils nous faisaient confiance."

Sven Boinet
"Bluffé par ce duo inimitable"
Directeur du bureau des coprésidents à partir de 1987, ce Centralien, joueur de golf aguerri, passe quinze ans de sa vie professionnelle chez Accor. Il quitte son poste de membre du directoire en charge de l'hôtellerie en 2003 pour se voir confier la présidence du directoire de Groupe Lucien Barrière.
"J'ai rencontré Gérard Pélisson sur un terrain golf, à Fontainebleau. 'Votre profil m'intéresse. Appelez-moi un de ces jours', me dit-il. Deux mois après, je rejoignais le groupe. J'y ai vécu de grands moments. J'y ai également beaucoup appris professionnellement. J'ai été aussi bluffé par le fonctionnement de ce duo inimitable de développeurs hors pair. Ils sont d'une grande complémentarité. Ce n'était pas toujours facile pour eux ! Pourtant, ils s'arrangeaient toujours pour être positifs et tendre vers l'action." zzz36t zzz18p

Jacques Fayet
"Si nous avons un peu d'argent, c'est grâce à Paul et Gérard"
1er vrai franchisé à Tinqueux
"J'ai rencontré Paul Dubrule et Gérard Pélisson par un heureux hasard. Ils m'ont présenté le projet Novotel. Leur conviction était telle que je n'ai pas hésité une seule seconde à leur faire confiance. Mieux : je dirais que je suis d'emblée tombé amoureux de ces deux hommes. Pourtant, je ne connaissais rien à l'hôtellerie, étant agriculteur.
Avec l'ouverture du Novotel Tinqueux, nous sommes devenus le 1er véritable franchisé du groupe. Et c'était le bon choix ! Aujourd'hui, mon fils et moi exploitons 6 hôtels sous enseignes Accor. Si nous avons maintenant un peu d'argent, c'est grâce à ce duo ! C'est aussi avec Paul et Gérard que j'ai eu les plus grands fous rires de ma vie. On a vécu une époque vraiment formidable avec des hommes exceptionnels." zzz36t

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L'Hôtellerie Restauration n° 3054 Hebdo 8 novembre 2007 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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