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du 18 octobre 2007
RESTAURATION

AU GRAND HÔTEL DE SAINT-JEAN-DE-LUZ

Le Festival des jeunes chefs devient un rendez-vous

Saint-Jean-de-Luz (64) La 2e édition du Festival des jeunes chefs a fait le plein. Il remplit aussi ses objectifs en termes de médiatisation.


Alexandre Gauthier, L'Auberge de la Grenouillère à La Madeleine-sous-Montreuil, Flora Mikula, Les Saveurs de Flora à Paris, Éric Guérin, La Mare aux Oiseaux à Saint-Joachim, Nicolas Masse, chef du Rosewood, restaurant du Grand Hôtel Loreamar de Saint-Jean-de-Luz, Jacques Chibois, La Bastide Saint-Antoine à Grasse, Thierry Marx, Cordeillan-Bages à Pauillac, Jacques Pourcel, Le Jardin des Sens à Montpellier et Keisuke Matsushima, restaurant éponyme à Nice.

Alexandre Gauthier, L'Auberge de la Grenouillère à La Madeleine-sous-Montreuil (62), Éric Guérin, La Mare aux Oiseaux à Saint-Joachim (44), Keisuke Matsushima, restaurant éponyme à Nice et Flora Mikula, Les Saveurs de Flora à Paris, étaient les invités de la 2e édition du Festival des jeunes chefs, organisé par le Grand Hôtel Loreamar de Saint-Jean-de-Luz (restaurant Rosewood), et son jeune chef Nicolas Masse, étoilé cette année.
"Nous avons choisi des chefs qui avaient tous une approche différente de la cuisine et une personnalité affirmée pour que ce soit enrichissant pour les clients, mais aussi pour nous. Je leur laisse une totale liberté pour que les clients dégustent la cuisine des chefs comme s'ils étaient chez eux. J'avais envie de rencontrer ces chefs. On a travaillé ensemble en cuisine. C'est une rencontre conviviale qui crée des liens", commente Nicolas Masse.

"Au-delà de nos espérances"
Arrivé en 2005 à la tête de l'établissement, Alain Mourgues cherche tout naturellement à développer la notoriété et le chiffre d'affaires de l'hôtel et de son restaurant animé par Nicolas Masse. "On cherchait à créer l'événement tout en mettant en avant de jeunes chefs qui n'ont pas forcément les moyens ni le temps de communiquer pour valoriser leur travail. On a décidé de créer ce festival, et le premier est allé au-delà de nos espérances. On a fait les trois soirées à guichet fermé !", se souvient le directeur général du Grand Hôtel Loreamar de Saint-Jean-de-Luz. Un succès sur tous les plans. Les médias ont suivi, si bien que les chefs invités l'année dernière et leur hôte Nicolas Masse ont fait parler d'eux. L'opération a fait le plein. Les clients de l'hôtel ont apprécié ces dîners à dix mains, et mieux encore, la clientèle de proximité a été très présente. Ceux qui n'avaient pas encore découvert le jeune chef ont été séduits par l'événement et ont sauté le pas. "On en a parlé dans la profession, et on s'est rendu compte que depuis, ça avait été plus facile pour le recrutement", précise Alain Mourgues.
L'organisation d'une telle opération demande des investissements. Les producteurs locaux ont joué le jeu. C'était surtout la première année qu'il a fallu convaincre les partenaires potentiels. Aujourd'hui, le plus dur est fait. "Très honnêtement, c'est une opération blanche, reconnaît Alain Mourgues. Et c'est beaucoup plus sympa que de prendre des pages de pub dans les journaux."
Alain Mourgues et Nicolas Masse discutent d'ores et déjà du prochain festival, puisqu'il est déjà convenu qu'on ne se prive pas d'une opération qui rencontre le succès. L'une des pistes est de lui donner une dimension internationale.

Nadine Lemoine
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Les parrains de l'édition 2007

< Jacques Chibois
"Un festival pour faire connaître la génération montante, c'est fabuleux, et il faut les soutenir. Et puis, c'est en travaillant ensemble qu'on se fait les meilleurs amis. C'est la famille, et ça reste à vie !"

< Christian Parra "Que ce soit à La Galupe à Urt ou pendant les vingt ans où j'ai enseigné au lycée hôtelier de Biarritz, j'ai toujours été passionné par les jeunes, ceux qui ont la vocation. Certains sont étoilés aujourd'hui, et je les suis toujours. J'aime découvrir de nouveaux talents."

< Thierry Marx (à gauche) "Il faut toujours encourager l'innovation et l'intérêt pour ce métier. Montrer qu'il n'est pas fossilisé. C'est dans la logique des choses que les apprentis dépassent le maître. Il faut encourager ce type d'énergie."
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Jacques Pourcel (à droite) "Avant, c'était les grands chefs, les anciens, qui nous faisaient rêver. Cette fois, c'est au tour des jeunes de nous offrir du rêve."

< Michel Roth "Je suis vraiment heureux d'être choisi comme parrain. Mais ce que je trouve le plus intéressant, c'est ce rapprochement entre générations. C'est bien pour eux, pour nous et pour notre métier. Ça devrait arriver plus souvent."

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L'Hôtellerie Restauration n° 3051 Hebdo 18 octobre 2007 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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