1,2 milliards d’euros. C’est le chiffre d’affaires réalisé en 2024 par la Société bretonne de volaille (SBV), qui fête ses dix ans en 2025. Côté produits, le poulet performe comme jamais. “Même si l’on s’attache aussi à défendre la dinde, le canard, le pigeon, la pintade…”, précise Anne-Lise Clavel, directrice marketing et communication au sein de la SBV. Mais les chiffres parlent d’eux-mêmes : chaque année dans le monde, 13 kg de volaille – principalement du poulet – sont consommés par habitant, 20 kg en Europe – dont 81 % de poulet – et 31,6 kg en France – dont près de 25 kg de poulet. Ce phénomène de “poulétisation”, comme disent certains, s’explique en partie par “une méconnaissance des autres volailles de la part du grand public et en particulier des jeunes”, souligne Anne-Lise Clavel. Ajoutons à cela l’émergence de nouveaux produits en restauration hors domicile, tels que le steak haché de poulet français de Poule et Toque – marque lancée en 2018 par la SBV –, pensé pour les menus enfants ou encore la restauration collective. Quant aux tranchettes de filet de poulet rôti, toujours de Poule et Toque, elles permettent de garnir un wrap, une salade, un sandwich… le succès du snacking auprès des consommateurs fait le reste.
Le canard, “une alternative au bœuf ”
“Le chiffre d’affaires de Poule et Toque en 2024 a dépassé les 150 M€. Soit une hausse de 5 % comparé à 2023”, détaille Anne-Lise Clavel. Une dynamique que l’on doit notamment aux gammes de produits panés à base de poulet. À l’instar des minis cordons de volaille en forme de demi-lune que Poule et Toque vient de commercialiser. Composés de filet de poulet mais aussi de jambon de dinde 100 % d’origine française, ces bouchées se réchauffent – au four ou à la friteuse – pour parfaire une offre de snacking ou agrémenter un apéritif. En mêlant, ainsi, poulet et dinde dans une même offre, Poule et Toque développe la diversification de son offre de volaille auprès des restaurateurs et des cuisiniers. Ainsi le chef étoilé Éric Guérin, ambassadeur de Poule et Toque depuis 2024, a-t-il mis de la dinde à la carte de son restaurant la Mare aux oiseaux, à Saint-Joachim (Loire-Atlantique). Dans cette même logique, Anne-Lise Clavel rappelle que la marque positionne le canard comme “une alternative au bœuf”.

Publié par Anne EVEILLARD

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