Des débuts difficiles
L'échoppe de 18 m² a ouvert ses portes en février dernier, rue de la Couronne. "Cet axe, également surnommé 'la rue des kebabs', est très passant : il est situé à deux minutes du cours Mirabeau", précise la jeune femme. L'emplacement ne suffit pas, et les débuts se révèlent difficiles. "J'ai fait pratiquement zéro euro le premier mois. Puis un article dans La Provence m'a beaucoup aidée, et le bouche-à-oreille s'est mis en place. Mais je ne gagne toujours pas bien ma vie", concède-t-elle. Aujourd'hui, Vegan Street enregistre entre 20 et 25 tickets par jour, dont 80 % en vente à emporter.
Anahid Moallemi, qui a fait ses armes en salle dans la brasserie de village de son père, connaît suffisamment le métier pour ne pas s'avouer découragée. "Dans cette profession, il faut de la détermination. Il ne faut pas lâcher au moindre obstacle, sinon on abandonne au bout du deuxième jour…", estime-t-elle. Pour favoriser l'envol de son fast-food vegan, elle envisage d'ailleurs une campagne de communication sur les réseaux sociaux.

Publié par Violaine BRISSART

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