Pour l’organisation professionnelle, certes le taux d’occupation moyen dans l’hôtellerie a atteint un taux similaire à l’année dernière, mais il reste en deçà de 2019, année de référence.
La clientèle étrangère revient progressivement, notamment européenne, mais là encore les chiffres restent inférieurs à 2019. Les chinois sont, en particulier, encore peu nombreux à venir en France.
Selon le GHR ce qu’il faut surtout noter c’est que le budget vacances a nettement diminué à tel point que des destinations notoirement moins chères comme le Nord ont vu leur fréquentation augmenter.
Les français ont en effet « opté pour des vacances moins loin, moins longues et surtout moins chères », selon Didier Chenet, président du GHR.
Dans l’hôtellerie, on enregistre plus de réservations en direct pour éviter les commissions des plateformes. Une reflexe anti-inflation. A noter que les hôteliers jouent le jeu et rétrocèdent toute ou partie des commissions aux clients.
Le chiffre d’affaires des restaurateurs et des cafetiers est stable mais c’est en raison de l’inflation des prix. Ils ont dû en effet répercuter sur les additions la hausse des matières premières, des salaires et de l’énergie.
Ainsi malgré une bonne saison en général, une certaine stabilité des recettes, les charges d’exploitation plus élevées mettent en cause les marges des professionnels et menacent même certains dans leur activité.
Selon Didier Chenet, « tous les professionnels comptent sur une bonne arrière-saison et notamment la Coupe du monde de rugby pour maintenir et même développer leur activité, c’est indispensable afin de faire face aux échéances et notamment au remboursement des PGE dans un contexte de diminution des marges ».
