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Le 'Viking' a vaincu. Surnommé ainsi par les autres
candidats du trophée Masse, dont Freddy Brard (La Rotonde, une étoile Michelin à Charbonnières-les-Bains,
Rhône) et Guillaume Le Bozec (L'Annexe à Vannes, Morbihan) - respectivement
2e et 3e -, Gilles Leininger, grand gaillard blond a bénéficié d'un
fan club plus que chaleureux. Et le lauréat, chef du Jardin secret à La
Wantzenau (Bas-Rhin), en a bien eu besoin, tant le niveau était élevé. "C'était
pire que ce que je pensais. Cette nuit, j'ai dû dormir trois heures, je
ressassais chaque geste, chaque étape. Pendant les entraînements dans ma
cuisine, j'avais 20 minutes d'avance. Mais ici, sans connaître le commis ni le
matériel, les minutes sont vite mangées." Gilles Leininger concède qu'il s'est beaucoup investi : "Nous
sommes une jeune équipe, il a fallu faire des sacrifices, consacrer du temps
aux entraînements et fermer l'établissement dix jours. Mais ça en valait la peine :
ce trophée est fait pour nous mettre en avant et nous donne envie de participer
à d'autres."
Un jury impliqué
Alain Le Cossec, directeur technique du trophée, a vu évoluer le concours ces dernières années. Avec Sylvie Grucker, juré cuisine, ils sont heureux de leur engagement pour faire grandir cet événement qui met les jeunes en avant. Christophe Bacquié (Hôtel du Castellet, Var) est également ravi de l'envergure prise par le concours : "On se rend compte du mal qu'ils se donnent. Nous avons eu des jus de poisson marqués, des gestes de service, des accords terre-mer très intéressants comme foie gras-langoustine." Patrick Henriroux, chef de la Pyramide à Vienne (Isère) a salué l'épreuve des finger food : "C'est un exercice difficile, compte tenu de la taille des pièces : tout doit être parfait dans les détails pour obtenir un effet waouh ! J'ai vu de belles signatures, mais aujourd'hui, l'un d'entre eux s'est clairement détaché."
À la tête du jury, totalisant 28 étoiles et 5 MOF, Régis Marcon a souligné le rôle de la profession pour les années à venir : "À nous de faire miroiter ces métiers pour que les jeunes y aillent par conviction !" Le président a également salué "le comportement exceptionnel des commis", élèves du lycée hôtelier Bonneveine de Marseille, avant d'organiser un hommage ému à Paul Bocuse.
Un jury impliqué
Alain Le Cossec, directeur technique du trophée, a vu évoluer le concours ces dernières années. Avec Sylvie Grucker, juré cuisine, ils sont heureux de leur engagement pour faire grandir cet événement qui met les jeunes en avant. Christophe Bacquié (Hôtel du Castellet, Var) est également ravi de l'envergure prise par le concours : "On se rend compte du mal qu'ils se donnent. Nous avons eu des jus de poisson marqués, des gestes de service, des accords terre-mer très intéressants comme foie gras-langoustine." Patrick Henriroux, chef de la Pyramide à Vienne (Isère) a salué l'épreuve des finger food : "C'est un exercice difficile, compte tenu de la taille des pièces : tout doit être parfait dans les détails pour obtenir un effet waouh ! J'ai vu de belles signatures, mais aujourd'hui, l'un d'entre eux s'est clairement détaché."
À la tête du jury, totalisant 28 étoiles et 5 MOF, Régis Marcon a souligné le rôle de la profession pour les années à venir : "À nous de faire miroiter ces métiers pour que les jeunes y aillent par conviction !" Le président a également salué "le comportement exceptionnel des commis", élèves du lycée hôtelier Bonneveine de Marseille, avant d'organiser un hommage ému à Paul Bocuse.
Publié par Anne GARABEDIAN
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