Rythmes scolaires : la Fagiht va être reçue au ministère de l'Education nationale

La Fagiht sera reçue le 5 mars par le ministère de l'Education nationale. Un rendez-vous très attendu par le syndicat qui dénonce les effets négatifs de l'actuel calendrier scolaires sur les activités touristiques, en particulier de montagne.

Publié le 11 février 2015 à 16:47
La réforme territoriale nécessite une révision des zones de vacances et du calendrier scolaire a indiqué cette semaine la ministre de l'Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem. Un travail qui « intègrera d'ailleurs d'autres réflexions comme celles des vacances de printemps, sur lesquelles les élus de la montagne ont régulièrement évoqué des contraintes nombreuses de calendrier, y compris l'activité des stations de ski ». Claude Daumas, président de la Fagiht et vice-président du GNI, voit dans ces propos un signal positif. « En tant que première organisation représentative des Hôtels, Cafés, Restaurants des stations de  Sports d'hiver, nous ne pouvons qu'accueillir favorablement les déclarations de Madame Vallaud-Belkacem qui vont dans le sens des positions et propositions que je ferais au nom de la Fagiht lors de notre rendez-vous prévu du 5 mars ». L'organisation veut d'abord mettre un terme au débat qui met en opposition l'intérêt des enfants et l'activité économique. « Si la santé et l'équilibre des enfants sont une priorité dans la définition des rythmes et du calendrier scolaire, il est impossible d'ignorer leurs effets sur le tourisme » estime Claude Daumas qui plaide pour la recherche d'ajustements dans la cohérence. Depuis 2010, le raccourcissement de la saison d'hiver (du 15 décembre au 31 mars) a accentué les pertes d'activités, entrainant une réduction des durées des contrats de travail saisonnier constatent les professionnels qui observent aussi « de fortes variations d'activités » durant cette période. Les chiffres des nuitées des hôtels de sports d'hiver donnés par la Fagiht sont les suivants : l'avant saison représente 1% des nuitées, les vacances de Noël 10%, le mois de janvier 26%, les vacances d'hiver 44%, le mois de mars 14% et les vacances de printemps 8%. Les vacances de février, qui constituent le pic d'activité pour l'ensemble des entreprises de l'hôtellerie et de la restauration de sports d'hiver, représentent 40% de leur chiffre d'affaires global. Réduire le nombre de semaines de vacances en février « s'avérerait fatale pour un nombre considérable d'établissements saisonniers » prévient le syndicat qui rappelle l'état déjà de grande fragilité du secteur. En revanche, un retour aux zones fixes pourrait être intéressant. «  Les professionnels constatent que la clientèle aime ses habitudes et qu'elle est perturbée par la rotation des zones ». Concernant les vacances de printemps, la Fagiht suggère son dézonage à l'instar des vacances d'automne et de fin d'année et de « positionner ces vacances de printemps pendant la période d'enneigement, soit entre le dernier samedi de mars et jusqu'au 10 avril au plus tard ». Il ne s'agit pas de privilégier la montagne au détriment de la mer : en effet, l'analyse du marché montre que les dates actuelles ne sont pas particulièrement bonnes pour les établissements « implantés dans les zones balnéaires, dans le sud de la France et même au bord de l'Atlantique ». Les vacances de printemps « chevauchent régulièrement les ponts de mai, réduisant ainsi le potentiel d'activité de l'avant saison d'été. » D'autres propositions seront présentées au ministère comme le maintien des départs en vacances le samedi. « Les expériences passées ont montré que lorsque les enfants terminent l'école un mardi ou un mercredi, les familles ne partent pas avant le samedi suivant, réduisant d'autant la durée de séjour. La première et la dernière semaine de vacances sont totalement perdues en terme d'activité » sans profiter pour autant aux familles. Ou encore le maintien des deux jours pleins en congé de fin de semaine : « pour le tourisme en général et l'industrie hôtelière, la commercialisation des samedis et dimanches permet d'assurer une activité en dehors des vacances scolaires », devenue « indispensable » à la viabilité économique de l'entreprise.  

Publié par Sylvie SOUBES



Commentaires
Photo

En cliquant sur publier vous acceptez les [conditions générales d'utilisation]

Voir notre Politique des données personnelles

Dialoguez avec nos experts !

(Service réservé à nos abonnés : 3,33€/mois)

Vous souhaitez poser une question
ou ajouter un commentaire ?

Un seul clic pour accéder à la suite :




Vidéos-Podcasts


Newsletter

Ne Ratez plus l'actualité , abonnez-vous à la newsletter quotidienne !


Dernières offres d'emploi

Commercial H/F

69 - LYON 01

Cabinet AARH spécialisé en Hôtellerie recrute pour son client : COMMERCIAL F/H - GROUPE HOTELIER - BOURGOGNE RHONE-ALPES Démarchage développement déplacements fidélisation Evolutif vers le poste de responsable commercial Salaire 38/40 K€ environ selon profil et expérience + Variable 15/20% Post

Posté le 18 juin 2025

Chef de rang H/F

45 - ORLEANS

Nous sommes à la recherche pour agrandir notre équipe d'un chef ou d'une cheffe de rang. Restaurant bistronomique (référencé Gault et Millau et Guide Michelin) récemment ouvert en plein centre ville d'Orléans, 38 couverts. Equipe jeune, dynamique et passionnée, tous issus de restaurants étoilés.

Posté le 18 juin 2025

Gouvernante Générale H/F

75 - PARIS 05

Cabinet AARH spécialisé en Hôtellerie recrute pour son client : GOUVERNANTE F/H - HOTEL 3* - MOINS DE 100 CHAMBRES - PARIS 5 Expérience hôtel avec gestion lingerie interne Salaire 2300/2400 € net /mois environ selon profil et expérience. Mutuelle 100% Navigo 50% Postuler en ligne sur notre sit

Posté le 18 juin 2025