Les 27 établissements sur la plage de Pampelonne (Ramatuelle, Var), installés pour certains depuis plus de soixante ans, ont été détruits pendant l’hiver pour laisser place à de nouvelles constructions démontables et réduites en surfaces.
Le sable de Pampelonne est désormais occupé par 21 établissements de plage attribués pour une durée de douze ans. Les 11 établissements situés sur le domaine public maritime devront être démontés à la fin de l’été.
Les très attendues plages des palaces tropéziens
La Réserve à la plage a été l’une des premières plages à dévoiler son nouveau décor, signé Philippe Starck et affichant un positionnement haut de gamme avec une carte signée du chef étoilé Éric Canino. L’hôtel Byblos a mis les bouchées doubles pour ouvrir au plus vite. “Les modules ont été construits en atelier en amont et livrés quasi finis, explique Christophe Chauvin, cela a été un gros gain de temps.” Dernier établissement sorti du sable, Jardin Tropezina, né d’une collaboration entre Patrick Germain et Alain Badel, gérants de la plage depuis 1977, associés à Stéphane Courbit, propriétaire du Château de la Messardière et de l’hôtel Pan Des Palais, a ouvert le 25 mai.
Les plages de Tahiti, Moorea de Christophe Coutal, le 1051 ou le Club 55 étant situés sur des terrains privés ont pu, eux, commencer les travaux bien avant le délai imposé par la mairie et ont donc ouverts leurs portes. Cap 21-Les Murènes ou Tikki Beach ont également rouvert rapidement, Cabane Bambou, toujours gérée par Jacques Naveau, a dû reculer mais est opérationnelle, tout comme Indie Beach. Tropicana, réalisée par l’architecte Vincent Coste, vient tout juste d’achever ses travaux.
Des recours toujours en cours
En revanche, les plages de l’Esquinade, la nouvelle Verde by Yeeels, La Séréna de l’Hotel de Paris, les Palmiers, Loulou à Ramatuelle gérée par Gilles Malafosse ou l’Orangerie sont toujours en travaux. La nouvelle échéance municipale prévoit que tous les établissements soient ouverts le 1er juin.
Les deux lots dédiés aux loisirs enfants n’ont pas été attribués faute de candidats, tandis que le lot E1 n’est toujours pas attribué et crée des remous entre la société Acqua Club et la municipalité. Du côté des exploitants non-reconduits, des recours sont toujours en cours.
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Publié par Marie TABACCHI
