L'Umih veut inciter les clients à laisser plus de pourboire

Publié le 22 août 2017 à 14:29
Face à la nette diminution des pourboires perçus par les salariés, l'Umih souhaite développer la pratique du pourboire et envisage de faire une proposition aux députés. "Il n'est pas question de rendre le pourboire obligatoire, comme c'est le cas dans les pays anglo-saxons, mais on travaille sur la manière d'initier un cercle vertueux pour nos salariés", a précisé Hervé Bécam, vice-président du syndicat. Selon lui, le pourboire ne bénéficie qu'aux salariés en contact direct avec la clientèle et son organisation souhaite étendre le système pour qu'il puisse également profiter aux cuisiniers, aux femmes de ménages et aux réceptionnistes.

Notons que le pourboire est une gratification librement versée par le client pour remercier un serveur pour la qualité de son service. Cette pratique résulte d'usage et ne fait l'objet d'aucun cadre juridique, contrairement à la rémunération au pourcentage service réglementée par la loi Godart du 19 juillet 1933, qui consiste à prélever un pourcentage sur la note du client pour payer le salarié.

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Publié par Pascale CARBILLET



Commentaires
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Bruno PERRIN

mardi 22 août 2017

Le pourboire, Ah le pourboire ...
La définition du dictionnaire précise qu'il s'agit d'une 'récompense surérogatoire' soit qui va au-delà de ce que l'on est obligé de faire ...
En d'autres termes il s'agit de la reconnaissance et d'une valorisation du service rendu du remerciement pour le travail bien fait.
Voilà, les gros mots sont lâchés : le travail bien fait.
Pas de pourboire, moins de pourboire : bonjour la médiocrité : médiocrité du service rendu ? Parfois - trop souvent ? - Médiocrité du témoignage de reconnaissance du service réellement rendu ? Aussi.
Motivons nos collaborateurs pour qu'ils restent disponibles au client, accueillants, aimables, efficaces et gentils et faisons savoir - pourquoi pas par voie médiatique - qu'un client garde le pouvoir de noter par pourboire interposé le service qui lui a été donné : 0 mécontent, 1 satisfait sans plus, 2 très content, 3 très très et ainsi de suite.
Nos collaborateurs ainsi formés et ... informés se donneront peut-être mieux à leurs tâches et ainsi à leurs clients.
Bien sûr, je rêve, il vaut beaucoup mieux demander aux politiques de légiférer ! Au fait, ne pourrions nous leur demander, tant que nous les tenons et que nous y sommes, de faire notre métier à notre place et de surtout maintenir la médiocrité qui s'est - sournoisement sans doute - installée à tous les niveaux ???
Je dis ça et je dis rien !
Mais je persiste et signe : Bruno PERRIN. Restaurateur
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CQFD CQFD

mercredi 23 août 2017

Merci Bruno pour ce commentaire fort pertinent. Si notre devise nationale commence par liberté, le client devrait rester libre de le payer, mais en effet il faut redonner son sens au pourboire. Quel meilleure enquête de satisfaction que la 'notation au pourboire' comme vous le proposez ? Et pas si compliquée à mettre en place me semble-t-il.
Quant au partage de cette richesse générée évoquée dans l'article, c'est un problème qui dépasse largement le monde de la restauration. Peut être que cela pourrait faire partie des choses à négocier au sein de chaque entreprise pour que nous puissions aussi honorer notre devise d'égalité, ou mieux encore, d'équité ?
Quoiqu'il en soit, le pourboire bien géré est certainement un levier à considérer pour la motivation des salariés et la qualité du service.
Fraternellement.
Henri KESSELS, ancien restaurateur, formateur
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sophie GUILLOU

jeudi 24 août 2017

Et plutôt que de vouloir légiférer sur une manière d augmenter le pourboire, ne devrait on pas augmenter les salaires dans la restauration. Ainsi tous les employés en profiteraient- cuisine, ménage etc..' et n est ce pas plus gratifiant d être valorisé par son patron pour ses compétences que par un hypothétique pourboire?

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