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Neïla Cilirie, 23 ans, diplômée en restauration, cuisine et pâtisserie est à la tête de l'Icama, une école de cuisine ouverte par passion. La restauration et la gastronomie sont inscrits dans ses gênes : elle est la fille de Max Cilirie, un des grands noms de la gastronomie guadeloupéenne. Et c'est lui qui a financé le centre de formation, comme l'explique Neïla : «sans mon père, je n'aurais pas pu réaliser ce projet qui me tenait beaucoup à coeur, il est très difficile de trouver des financements et les aides sont bien trop longues à obtenir.» 100 000 euros d'investissement ont été nécessaires pour équiper les 12 postes de travail, au sein d'une cuisine fonctionnelle et parfaitement aux normes. «A deux ans de la retraite, je quitte ce que j'étais 'obligé' de faire pour me consacrer à ce que j'aime et ce qui me fait plaisir» confie aujourd'hui Max Cirilie désormais partie prenante dans l'aventure. Pour lui, la transmission des connaissances est primordiale. L'homme est tourné vers l'avenir et la nouvelle génération, et c'est avec beaucoup de patience et de pédagogie qu'il aborde ses cours dit-on.
L'Icama propose un éventail de formations, dispensées aussi par des artisans et des professionnels de la restauration reconnus en fonction des disciplines abordées. L'entreprise a débuté avec des cours destinés aux particuliers et aux touristes. Le choix est vaste : cuisine créole, africaine, évolutive, gastronomie française, cuisine internationale mais aussi pâtisserie et décors (disciplines dans lesquelles la famille excelle) ou encore arts de la table, repas diététiques ou oenologie. Les modules se font en petits groupes et en session de 2 heures, à raison d'un prix de 35 euros de l'heure par participant. A la rentrée 2012, l'Icama devient centre de formation et proposera des remises à niveau destinées cette fois aux cuisiniers en poste, abordant aussi bien les techniques, la gestion d'une cuisine que les règles d'hygiènes alimentaires. Une proposition bienvenue sur un territoire où de nombreux autodidactes se sont lancés dans le métier et où la formation fait bien souvent défaut. Une démarche pour aller vers la qualité et le professionnalisme, qui peut être financée par les crédits à la formation.
L'Icama propose un éventail de formations, dispensées aussi par des artisans et des professionnels de la restauration reconnus en fonction des disciplines abordées. L'entreprise a débuté avec des cours destinés aux particuliers et aux touristes. Le choix est vaste : cuisine créole, africaine, évolutive, gastronomie française, cuisine internationale mais aussi pâtisserie et décors (disciplines dans lesquelles la famille excelle) ou encore arts de la table, repas diététiques ou oenologie. Les modules se font en petits groupes et en session de 2 heures, à raison d'un prix de 35 euros de l'heure par participant. A la rentrée 2012, l'Icama devient centre de formation et proposera des remises à niveau destinées cette fois aux cuisiniers en poste, abordant aussi bien les techniques, la gestion d'une cuisine que les règles d'hygiènes alimentaires. Une proposition bienvenue sur un territoire où de nombreux autodidactes se sont lancés dans le métier et où la formation fait bien souvent défaut. Une démarche pour aller vers la qualité et le professionnalisme, qui peut être financée par les crédits à la formation.
Publié par Marie TABACCHI
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