Le Bocuse d'or fait rêver les
jeunes. Cuisine en joute s'adresse à eux et s'inspire du modèle des
aînés. Une série de boxes, les candidats travaillent devant le public,
dans une ambiance de fête avec les cris d'encouragement et la musique.
Sauf que cette fois, ce sont des élèves d'écoles hôtelières. Ils sont en
duo, cuisine et salle et ont chacun des épreuves distinctes. Pourtant,
c'est la somme des notes qui déterminera les vainqueurs. La cuisine et
la salle à égalité de traitement.
Les épreuves se succèdent rapidement. 15 minutes par joute. Le cuisinier cuit sa sole meunière, son binôme a 5 mn pour la découpe. On leur donne des pommes, à eux de voir s'ils optent, toujours en 15 minutes, pour une recette salée ou sucrée. 6 herbes sont déposées devant lui, le jeune doit les reconnaître (aneth, roquette, pousse d'épinard, estragon, persil plat, céleri branche)… Cela va très vite, un chronomètre affiché sur l'écran géant fait monter la pression, le public s'enthousiasme. Côté candidats, c'est moins sûr. Ça passe ou ça casse.
Clément Fontaine (cuisine) et Yohan Pagniez (salle), du lycée hôtelier Jesse de Forest d'Avesnes-sur-Helpe, dans le Nord, représentaient la France lors de ce premier concours international de Cuisine en joute. Le duo s'est qualifié pour la finale après 4 joutes très disputées. Mais il s'est incliné devant le binôme norvégien constitué de Leif M Grastveit (cuisine) et Anita F Bergersen (salle). Un duo visiblement très entraîné, "à l'image des candidats norvégiens du Bocuse d'or", souffle l'un des chefs présents. Lors de l'épreuve de la saint-jacques, il a agrémenté son plat de coeur d'élan et de lichen. De la créativité et de l'audace aussi avec son dessert : un soufflé au chocolat dans lequel on instille au centre une sauce au chocolat et orange au moment du service. Le Danemark (Sofie Harder et Daniel Jensen) occupe la troisième place et un prix spécial « salle » a récompensé la performance de la jeune britannique Kingsley Crocker. Le jury, présidé par Jacques Marcon, était composé de Pierre Caillet, Joël Cesari, Yohan Leclerre, Philippe Mille, Alain Montigny, Alain Périllat-Mercerot.
Cuisine en joute a trouvé de nouveaux supporters comme Alain Ducasse, parrain du salon Equip'Hôtel, qui découvrait le concours : « Je suis un grand soutien du partage de la connaissance. La cuisine n'a pas de frontière. De plus, ce concours est dans l'immédiateté de la cuisine et c'est ce qui m'intéresse ». « Je suis venue féliciter les jeunes pour leur passion et les professionnels de ce secteur dynamique qui transmettent leur savoir-faire. Bravo de permettre aux jeunes de créer et d'inventer », a déclaré Sylvia Pinel, ministre de l'Artisanat, du Commerce et du Tourisme, accompagnée de Corinne Ménégaux, directrice générale d'Equip'Hôtel, lors de la remise des prix en fin de journée.
« L'idée, c'est de tisser des liens entre les pays, entre les écoles. Au sein de l'association, nous avons tous des relations à l'étranger, notamment via le programme Léonardo et les stagiaires que nous accueillons dans nos maisons. Chacun a fait jouer ses contacts et nous avons trouvé facilement des duos dans 5 pays (Japon, Belgique, Norvège, Danemark, Royaume-Uni) », explique Laurent Trochain, président de l'association. C'est elle qui prend en charge les trajets et le logement des candidats et de leurs professeurs. « Nous avons de fidèles sponsors qui nous ont permis aussi d'affréter deux bus pour les élèves d'Avesnes-sur-Helpe afin qu'ils soient présents à la finale internationale à Paris », ajoute-t-il.
Générations Cuisines & Cultures veut aller plus loin. En France, le concours national s'est déroulé à Reims en mars dernier. L'association souhaite que les autres pays organisent leur sélection nationale. La date et le lieu de la prochaine sélection France ne sont pas encore connus. Seule certitude, le duo vainqueur participera à une finale internationale dans deux ans, avec vraisemblablement de nouvelles nations. Et le niveau devrait encore grimper.
Les épreuves se succèdent rapidement. 15 minutes par joute. Le cuisinier cuit sa sole meunière, son binôme a 5 mn pour la découpe. On leur donne des pommes, à eux de voir s'ils optent, toujours en 15 minutes, pour une recette salée ou sucrée. 6 herbes sont déposées devant lui, le jeune doit les reconnaître (aneth, roquette, pousse d'épinard, estragon, persil plat, céleri branche)… Cela va très vite, un chronomètre affiché sur l'écran géant fait monter la pression, le public s'enthousiasme. Côté candidats, c'est moins sûr. Ça passe ou ça casse.
Clément Fontaine (cuisine) et Yohan Pagniez (salle), du lycée hôtelier Jesse de Forest d'Avesnes-sur-Helpe, dans le Nord, représentaient la France lors de ce premier concours international de Cuisine en joute. Le duo s'est qualifié pour la finale après 4 joutes très disputées. Mais il s'est incliné devant le binôme norvégien constitué de Leif M Grastveit (cuisine) et Anita F Bergersen (salle). Un duo visiblement très entraîné, "à l'image des candidats norvégiens du Bocuse d'or", souffle l'un des chefs présents. Lors de l'épreuve de la saint-jacques, il a agrémenté son plat de coeur d'élan et de lichen. De la créativité et de l'audace aussi avec son dessert : un soufflé au chocolat dans lequel on instille au centre une sauce au chocolat et orange au moment du service. Le Danemark (Sofie Harder et Daniel Jensen) occupe la troisième place et un prix spécial « salle » a récompensé la performance de la jeune britannique Kingsley Crocker. Le jury, présidé par Jacques Marcon, était composé de Pierre Caillet, Joël Cesari, Yohan Leclerre, Philippe Mille, Alain Montigny, Alain Périllat-Mercerot.
Cuisine en joute a trouvé de nouveaux supporters comme Alain Ducasse, parrain du salon Equip'Hôtel, qui découvrait le concours : « Je suis un grand soutien du partage de la connaissance. La cuisine n'a pas de frontière. De plus, ce concours est dans l'immédiateté de la cuisine et c'est ce qui m'intéresse ». « Je suis venue féliciter les jeunes pour leur passion et les professionnels de ce secteur dynamique qui transmettent leur savoir-faire. Bravo de permettre aux jeunes de créer et d'inventer », a déclaré Sylvia Pinel, ministre de l'Artisanat, du Commerce et du Tourisme, accompagnée de Corinne Ménégaux, directrice générale d'Equip'Hôtel, lors de la remise des prix en fin de journée.
« L'idée, c'est de tisser des liens entre les pays, entre les écoles. Au sein de l'association, nous avons tous des relations à l'étranger, notamment via le programme Léonardo et les stagiaires que nous accueillons dans nos maisons. Chacun a fait jouer ses contacts et nous avons trouvé facilement des duos dans 5 pays (Japon, Belgique, Norvège, Danemark, Royaume-Uni) », explique Laurent Trochain, président de l'association. C'est elle qui prend en charge les trajets et le logement des candidats et de leurs professeurs. « Nous avons de fidèles sponsors qui nous ont permis aussi d'affréter deux bus pour les élèves d'Avesnes-sur-Helpe afin qu'ils soient présents à la finale internationale à Paris », ajoute-t-il.
Générations Cuisines & Cultures veut aller plus loin. En France, le concours national s'est déroulé à Reims en mars dernier. L'association souhaite que les autres pays organisent leur sélection nationale. La date et le lieu de la prochaine sélection France ne sont pas encore connus. Seule certitude, le duo vainqueur participera à une finale internationale dans deux ans, avec vraisemblablement de nouvelles nations. Et le niveau devrait encore grimper.
Publié par Nadine LEMOINE
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