Le GNI, qui siège au conseil d’administration de l’Agence nationale des chèques-vacances (ANCV) au titre de l’U2P, vient d’annoncer que son représentant, Jean-Pierre Chedal, n’avait pas voté le budget de l’agence pour 2019, qui intègre l’augmentation des commissions payées par les professionnels lors du remboursement de ces titres. « Cette augmentation des commissions imposée aux professionnels du tourisme est inacceptable, s’énerve Didier Chenet, président du GNI. C’est une pure provocation alors que nous réclamons tous une trêve fiscale. Nos professionnels sont mis devant le fait accompli : soit ils continuent d’accepter les chèques vacances et paient des commissions encore plus importantes, soit ils refusent et perdent du chiffre d’affaires. Nous mettons en garde l’ANCV, cette dernière option fait son chemin chez nombre de nos professionnels, au détriment de tous. Nous demandons au gouvernement d’annuler l’arrêté organisant cette hausse des commissions et à l’ANCV d’y renoncer sans délai. » Pour Jean-Pierre Chedal, la problématique est claire : « Si la dématérialisation des chèques-vacances nécessite une transformation numérique de l’agence, il reste que celle-ci doit entrainer aussi la disparition des coûts significatifs. L’augmentation des commissions se résume en fait à faire payer aux seuls professionnels les coûts de fonctionnement de la structure alors que le loyer de l’argent diminue ».

vendredi 30 novembre 2018

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