Ces consommateurs évoquent presque tous (91%) des raisons économiques pour cette diminution des sorties. Trois quarts d'entre eux disent avoir baissé la fréquentation des bars, restaurants ou cafés au profit de soirées entre amis, chez soi ou chez les autres… autant pour des raisons budgétaires que pour retrouver une plus grande convivialité. » Les attentats de janvier n'ont pas, semble-t-il, modifié les comportements. « Seuls 13% des interviewés (l'enquête a été effectuée en juin) reconnaissent que les attentats ont freiné leurs sorties sur le 1er semestre. Pourtant, constate Benjamin Kuentz, directeur CGA-Nielsen France, l'évolution mois par mois des débits de boissons révèle une nette rupture sur le tout début d'année. Janvier et février sont ainsi particulièrement négatifs, que ce soit pour les bières (respectivement -10% et - 7%), les soft-drinks (-10% et -5%), les eaux (-7% et -7%), ou encore les spiritueux (-10% et -6%) alors que mars et avril ont des tendances légèrement positives ou plus proche de 0. ».

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