Selon la note de conjoncture mensuelle Deloitte - In Extenso, le mois mars clôture le premier trimestre 2013 avec des performances en net recul sur la majorité des destinations françaises. La province affiche les reculs les plus prononcés. Plus dépendante de la clientèle nationale, elle a souffert du décalage du calendrier des vacances scolaires affectant la clientèle d'affaires. Les ménages, en proie à l'incertitude quant à l'avenir, sont devenus frileux pour leurs dépenses de vacances. La baisse de RevPAR est liée à un retrait conjugué du taux d'occupation (TO) et de la recette moyenne par chambre disponible, avec un recul plus prononcé du prix moyen. En province, le RevPar est en chute libre (de - 4,9 % pour le super-économique à 10,5 % pour le luxe). L'analyse des résultats des grandes agglomérations met en avant des baisses bien plus fortes, notamment à Bordeaux (de - 18 % à -28 % de RevPAR par rapport à mars 2012, hors super-économique, à - 1,1 %) ou encore Marseille (- 17,2 % à -34,2 % de RevPAR). Pour cette dernière agglomération, le Forum mondial de l'eau en 2012 avait fortement dynamisé le prix moyen.
Malgré tout, en province, l'hôtellerie super-économique affiche des baisses légèrement moins prononcées (-5 % de chiffre d'affaires hébergement). Les performances sont toutefois très contrastées. Quelques agglomérations bénéficient même de belles éclaircies (Niort, Pau, Rouen et Strasbourg).
Paris faiblit
À Paris, sur les marchés économique à haut de gamme, les RevPAR sont également en berne. Toutefois, le bon maintien des prix moyens a permis de limiter la baisse du revenu par chambre. L'hôtellerie francilienne, quant à elle, souffre, la clientèle se recentrant sur la capitale.
Le seul segment qui se distingue en mars est l'hôtellerie de grand luxe, avec des progressions de RevPAR en province comme à Paris. Davantage tournée vers une clientèle internationale, ce segment a bénéficié d'une demande en progression de 2 % à 4 % en moyenne. Le résultat des aéroports de Paris confirme cette tendance avec une progression du trafic européen (+ 1,5 %) et intercontinental (+ 5,9 %) et une baisse du trafic national (- 4,1 %).
Malgré tout, en province, l'hôtellerie super-économique affiche des baisses légèrement moins prononcées (-5 % de chiffre d'affaires hébergement). Les performances sont toutefois très contrastées. Quelques agglomérations bénéficient même de belles éclaircies (Niort, Pau, Rouen et Strasbourg).
Paris faiblit
À Paris, sur les marchés économique à haut de gamme, les RevPAR sont également en berne. Toutefois, le bon maintien des prix moyens a permis de limiter la baisse du revenu par chambre. L'hôtellerie francilienne, quant à elle, souffre, la clientèle se recentrant sur la capitale.
Le seul segment qui se distingue en mars est l'hôtellerie de grand luxe, avec des progressions de RevPAR en province comme à Paris. Davantage tournée vers une clientèle internationale, ce segment a bénéficié d'une demande en progression de 2 % à 4 % en moyenne. Le résultat des aéroports de Paris confirme cette tendance avec une progression du trafic européen (+ 1,5 %) et intercontinental (+ 5,9 %) et une baisse du trafic national (- 4,1 %).
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