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du 4 novembre 2004
RESTAURATION

UNE OUVERTURE PRÉVUE À L'ÉTÉ 2005

Marc Meurin s'offre un château et l'induction en plus

Busnes (62) Le double macaron de Béthune quitte sa belle maison du centre-ville et s'installe fin juillet 2005 au Château de Beaulieu, à 15 km de là.


Marc Meurin gardera ses 25 salariés, et emploiera 10 à 12 personnes de plus dans l'hôtel.

Défense d'entrer, chantier. Mais derrière la végétation abondante, on devine le style classique briques et pierres de l'édifice, et sa taille. De quoi aménager les 20 chambres dont 6 suites de l'hôtel. Le restaurant offrira 69 sièges. Mais le salon sera bien séparé, la salle à manger plus aérée, et une pièce sera aménagée en boutique, où se trouveront bouteilles, livres gastronomiques… Comme il le dit pudiquement, "le château nécessite beaucoup de travaux". Le chef Meurin a pris le conseil de Régis Bulot pour se donner une chance d'affiliation à Relais & Châteaux, qui ne compte qu'une adresse dans la région. à fin juillet, il faudra rendre les clés de la maison de Béthune déjà vendue, pour ouvrir le 1er août.

Maître chez lui
C'est une histoire d'opportunité. Un architecte propriétaire âgé vend. Les financiers acquéreurs, clients de Marc Meurin, viennent voir le chef et lui proposent d'entrer dans les lieux. Le montage comprend 3 étages. Une SCI pour le domaine, qui réunit les investisseurs et Marc Meurin. Une SARL d'hôtellerie, dans laquelle le chef détient 40 % des parts, et ses associés investisseurs 60 %. Et la société d'exploitation de la restauration, dans laquelle les époux Meurin sont seuls associés, quitte Béthune pour créer l'activité à Busnes. Le patron restaurateur reste ainsi maître chez lui, et emmène ses deux chefs seconds, Franck Hochedez et Philippe Geniteau, le maître d'hôtel Frédéric Pruvost et le sommelier Christian Caron. Le chef attend une clientèle britannique, belge, parisienne et régionale qui reste solide. Le château hôtel-restaurant restera cohérent. "Ce ne sera pas un complexe. J'ai horreur de ça", prévient Marc Meurin. Mais la cuisine passe à l'induction, de A à Z. "J'ai eu un flash. Je ne veux plus voir des commis au petit matin en train de gratter une plaque." C'est dit. Au total, l'investissement, acquisition comprise, sera de l'ordre de 7 M‚, tandis que la cuisine et la restauration compteront pour un million. "Ce sera mieux", glisse Marc Meurin.
Alain Simoneau zzz22v

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L'Hôtellerie Restauration n° 2897 Hebdo 4 novembre 2004 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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