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Damien Combet, le fédérateur

Pour une dizaine de Clubs hôteliers, on pourrait évoquer un ‘appel du 18 juin’ à cause de la similitude de date. C’est ce jour-là en effet, qu’à l’initiative de Damien Combet et du Club hôtelier lyonnais qu’il préside, la première réunion s’est tenue à Lyon, à la Cour des Loges. Précisions…

Propos recueillis par J.-F. Mesplède

Pour Damien Combet, le but était de réunir les Clubs hôteliers de France..

L’Hôtellerie : Comment l’idée d’une telle réunion est-elle née ?
Damien Combet : Il nous semblait important de partager et de savoir ce qui pouvait se faire dans d’autres villes de France. Nous avons donc contacté une quinzaine de clubs ressemblant au nôtre dans leur structure (1), en choisissant les villes correspondant à Lyon au niveau de l’infrastructure hôtelière. Il ne s’agissait donc pas, puisque nous n’évoluons pas sur le même terrain, de contacter les syndicats hôteliers. Le but était de réunir les Clubs hôteliers de France pour un échange d’actions et d’idées.

L’Hôtellerie : Est-ce long à mettre en place ?
Damien Combet : Disons qu’il a fallu dresser un inventaire des Clubs hôteliers existants puisqu’il n’existe en la matière aucune base de données. Nous avons ensuite contacté les différents responsables et obtenu des réponses très positives par rapport à notre initiative. Le principe d’une réunion le 18 juin a été acquis au lendemain de la remise du prix du Club hôtelier lyonnais auquel tous ont été invités pour découvrir l’une de nos actions (2).

L’Hôtellerie : Comment s’est déroulée la rencontre ?
Damien Combet : Nous ne voulions surtout pas être autocratiques : la suite s’est décidée en commun. Ce fut avant tout un échange d’idées et une découverte des différents Clubs hôteliers. Nous avons ensuite réfléchi à une éventuelle synergie. Après les différentes questions, nous avons adopté le principe d’une réunion annuelle : la prochaine se tiendra à Lille en 2005. Pour ne pas alourdir les choses, il n’a pas été souhaité de mettre en place une fédération ou un club des clubs. Par contre, nous allons continuer à travailler de manière informelle en sollicitant d’autres clubs.

L’Hôtellerie : Quels enseignements avez-vous tirés de la rencontre ?
Damien Combet : Que nous ne fonctionnions pas tous de manière similaire. A Lyon par exemple, nous ne réunissons que les hôtels 3 et 4 étoiles alors que certains vont plus loin et possèdent ainsi une meilleure visibilité. Ils ont ainsi une meilleure représentativité par rapport aux instances locales, aux entités économiques et vis-à-vis des CCI, CDT ou OT. Peut-être pourrions-nous nous ouvrir davantage sans aller toutefois jusqu’à l’hôtellerie économique. Cela débouche sur une réflexion plus large. A l’instar du Club hôtelier de Nancy qui vient de naître, chacun a pu prendre des idées.

(1) Le Club hôtelier lyonnais rassemble 40 hôtels représentant 3 500 chambres en 3 et 4 étoiles. Sans action syndicale, son but est surtout la promotion de l’hôtellerie locale à travers diverses actions.
(2) Le prix du Club hôtelier permet de récompenser élèves et étudiants des différents établissements d’enseignement professionnel de Lyon (lycée Rabelais à Dardilly, lycée Jehanne de France à Lyon, lycée Hélène Boucher à Vénissieux).