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	du 29 avril 2004	CONJONCTURE

< BAROMÈTRE PKF HOTELEXPERTS - PREMIER TRIMESTRE 2004

L'hôtellerie parisienne 4 étoiles enregistre enfin des signes de reprise

Mieux vaut ne jamais vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Il n'empêche que le mois de mars 2004 s'est plutôt bien achevé pour les établissements haut de gamme de la capitale. Signe de ces temps meilleurs, le taux
d'occupation des hôtels 4 étoiles parisiens a bondi de 11 % passant de 58,9 % à 65,4 %. Et tous les segments étudiés ont profité de l'embellie. A commencer par les palaces et les hôtels dits de grand luxe, dont la fréquentation a
progressé de 15,5 % tandis que les First class et les Gros porteurs observaient une hausse de leur niveau de remplissage de près de 10 %. De leur côté, les hôtels de charme ont vu, eux aussi, leur occupation moyenne grimper de 8,4 % atteignant les 64,2 %.
Autre surprise du mois : les bonnes performances des prix moyens chambre. Ils ont évolué en effet positivement en mars dernier, augmentant globalement de 1,8 % (240,30 e) alors qu'ils accusaient une baisse sensible depuis le début de l'exercice 2004. Autant d'éléments qui ont logiquement conduit à une forte progression du revenu par chambre disponible (RevPar) : au terme du 3e mois de l'année, cet indicateur s'éleve à 157,20 e contre 139,10 e un an plus tôt (+ 13 %).
Fort de ces résultats, le premier trimestre 2004 s'est finalement terminé sous d'assez bons auspices pour l'hôtellerie 4 étoiles de la Ville lumière. Certes, les prix moyens chambre ont fléchi de 3,8 %, mais le RevPar, lui, s'affiche tout de même en hausse de 1 %. Ce qui s'avère de bon augure compte tenu du contexte actuel. D'ailleurs, le cabinet PKF Hotelexperts estime que "ces chiffres sont fort appréciables. D'autant plus que les attentats du 11 mars 2004 à Madrid avaient laissé craindre, un instant, une crise du tourisme européen similaire à celle des événements de New York". PKF n'en demeure pas moins prudent, ajoutant : "Il faudra voir s'il ne s'agit là que d'une péripétie du marché ou si nous sommes face à un retournement de conjoncture, et au début d'une reprise que l'ensemble des professionnels appelle de ses vœux, sans vraiment y croire." 
C. C. zzz20o

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