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du 11 septembre 2003
CONJONCTURE

n LANGUEDOC-ROUSSILLON

L'été en pente raide !

Triste saison en Languedoc-Roussillon. Après des années de croissance régulière de la fréquentation, cette région a vu le mouvement de repli légèrement amorcé en 2002, et se confirmer de façon beaucoup plus sensible au cours de l'été 2003. Dès le mois de mai, les professionnels avaient souligné un petit recul globalement effacé par un meilleur mois de juin.

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Les villes comme Nîmes n'ont guère attiré les touristes au plus fort de la saison et de la canicule.

La situation s'est donc très sensiblement dégradée au cours de deux mois les plus forts et surtout les plus chauds. En juillet, l'activité touristique a ainsi enregistré une baisse souvent significative. L'enquête réalisée par le CRT et l'Observatoire régional du tourisme soulignait alors une désaffection qui touchait la clientèle française et étrangère et dont souffrait surtout la restauration. Au total, 61 % des 2 000 professionnels sondés (hôteliers, restaurateurs, campings, offices de tourisme, CDT, prestataires de services, etc.) jugeaient leur activité en retrait au cours de ce mois. A l'inverse de 2002 où la météo avait joué de mauvais tours pendant près d'une quinzaine de jours, le temps était pourtant exceptionnellement beau depuis la fin du mois de mai.
Malheureusement, le seul mois d'août n'a pas permis de redresser la barre, il a simplement atténué la morosité ambiante. Si 56 % des entreprises déclarent une activité stable ou en hausse, le reste, soit finalement près de la moitié, évoque toujours la baisse.
La raison de cette situation serait essentiellement due au relatif dédain de la clientèle étrangère qui n'a pas eu besoin d'aller sur les bords de la Méditerranée pour profiter du soleil.  

Un peu d'optimisme en septembre
Les clientèles allemande (en baisse pour 59 % des entreprises interrogées), néerlandaise (48 %, en baisse), et britannique (46 %, en baisse) ont fait grandement défaut. Et cette population habituellement très tournée vers le littoral a fui cette zone qui est donc la plus touchée, à l'inverse de l'arrière-pays qui aurait mieux tiré son épingle du jeu.
De façon générale, l'hôtellerie traditionnelle est donc demeurée stable alors que la restauration a confirmé à près de 60 % une baisse. A noter aussi que la canicule a éloigné les touristes des zones urbaines et donc de l'ensemble des commerces déjà boudés par les autochtones.
Le mois de septembre, avec des prévisions stables, voire en hausse légère, laisse espérer une fin de saison au goût un peu moins amer.
J. Bernard zzz70

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L'Hôtellerie Restauration n° 2838 Hebdo 11 Septembre 2003 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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