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du 24 juillet 2003
VIE PROFESSIONNELLE

n JEAN-MARC LE CAROUR, PRÉSIDENT DE L'UAT

"Monsieur le Président, je vous fais une lettre..."

En qualité de président de l'UAT (Union régionale des acteurs du tourisme), regroupant en Bretagne l'ensemble des acteurs du tourisme, Jean-Marc Le Carour vient d'adresser une lettre ouverte au président de la République. Il demande une action concrète de l'Etat en matière d'environnement, et plus précisément à l'encontre des pollueurs des mers, précisant que les professionnels du tourisme ne comprennent pas "qu'aucune initiative d'envergure n'est prise pour sanctionner les pollueurs des mers, pas plus que ne sont prises des initiatives fortes et cohérentes destinées à prévenir pareille pollution..."

Propos suscités par O. Marie zzz52 zzz70


© D.R.

L'Hôtellerie : Pourquoi cette lettre aujourd'hui au président Chirac ?
J.-M. Le Carour : Tous les professionnels sont concernés par les problèmes de l'environnement comme cela avait été le cas lors de l'Erika. A l'époque, nous n'étions pas soudés. Aujourd'hui, les plages sont de nouveau souillées, mais nous sommes ensemble pour le dénoncer. C'est l'occasion de montrer la réalité de notre structure.  

L'Hôtellerie : Qu'en attendez-vous ?
J.-M. Le Carour : Nous avons l'impression que ces catastrophes écologiques n'entraînent aucune prise de conscience. Il manque une politique volontariste à effet dissuasif. Nous demandons une réflexion globale menée en partenariat avec les autres pays européens qui ne sont plus aujourd'hui épargnés comme l'Espagne, le Danemark, etc. Nous demandons également de réelles sanctions à l'encontre des pollueurs et plus de visibilité lors des interventions.  

L'Hôtellerie : Une telle démarche est-elle du ressort de l'UAT ?
J.-M. Le Carour : Nous voulons être une force de proposition, de lobbying et de cohésion. L'écologie appartient à tout le monde, et nous, professionnels du tourisme, sommes bien placés pour le savoir. Lors de catastrophes écologiques, nous sommes les premiers à en pâtir économiquement. Sur ce dossier, nous faisons cause commune.

L'Hôtellerie : La saison en Bretagne semble bonne pourtant.
J.-M. Le Carour : Oui, mais justement, ce n'est pas parce que tout va bien qu'il ne faut rien faire. Il s'agit aujourd'hui d'agir pour ne pas, une fois de plus, se retrouver pris au dépourvu au lendemain d'une nouvelle catastrophe. N'oublions pas que tout est fragile, et de petits incidents peuvent enrayer la machine.

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