Actualités

RÉTROSPECTIVE

Opérateurs étrangers

POURSUITE DE LA CONCENTRATION DU SECTEUR

Affectés par le ralentissement économique, puis profondément touchés par les attentats terroristes du 11 septembre 2001, les opérateurs étrangers ont été contraints de réduire leurs ambitions planétaires. De nombreux rapprochements se sont néanmoins réalisés durant l'exercice 2001. A noter également l'arrivée de nouveaux acteurs sur le marché hôtelier. zzz36v zzz99

Best Western International résiste à la crise

Premier réseau d'hôteliers indépendants au monde avec 4 100 établissements, Best Western International subit de plein fouet les conséquences des attentats perpétrés outre-Atlantique. Après le choc des tours jumelles, la centrale de réservations des Etats-Unis enregistre une chute de 9 % à la fin octobre contre 1 % dans son centre de Dublin et 2 % dans celui de Milan.
Qu'à cela ne tienne, le groupement continue cependant de séduire de nouveaux affiliés. D'autant plus que Best Western conclut un accord fort intéressant avec WorldRes.com spécialiste de la distribution sur Internet. Au cours du 3e trimestre fiscal, la chaîne ajoute ainsi 69 nouvelles unités à son portefeuille, dont 31 en Amérique du Nord et 38 à l'international.

Boscolo injecte 15,24 Me dans ses hôtels français

Un an après ses acquisitions françaises (le Plaza, le Park et l'Atlantic à Nice ; le Grand Hôtel à Lyon et une participation dans l'hôtel Méditerranée à Menton), le groupe italien Boscolo entreprend d'importants travaux de rénovation. Quelque 15,24 Ma sont ainsi injectés en France.

Bulgari joue les hôteliers de luxe

Les bijoux font rêver ! L'industrie hôtelière aussi apparemment. A tel point d'ailleurs que le joaillier italien Bulgari annonce son intention de se lancer dans le secteur en partenariat avec l'Américain Marriott International. Pour sceller cette alliance, les groupes prévoient du reste d'investir quelque 140 millions de dollars au cours des 5 prochaines années. Il s'agit de créer un nouveau concept d'hôtels contemporains 5 étoiles et de le décliner dans des sites tels que Londres, Rome, Paris, New York, Miami et la Californie du Sud. Objectif : 7 unités de 80 à 250 chambres d'ici 2006.

Brunei Investment Agency reprend le Plaza Athénée

Le palace de l'avenue Montaigne à Paris n'en finit pas de changer de main. Le prince Jefri Bolkiah, propriétaire de cet établissement prestigieux, ayant trouvé un compromis au litige qui l'opposait à son frère, le sultan de Brunei, le fonds de commerce du Plaza est tout simplement transféré à The Brunei Investment Agency (BIA). Société gouvernementale chargée des investissements du Brunei, la BIA confie la gestion de l'unité parisienne au Britannique Dorchester. Fondé en 1996, ce groupe possède et exploite trois 'adresses de luxe' dont le Meurice à Paris, le Beverly Hills en Californie et le Dorchester à Londres.

 
Le Plaza Athénée tombe dans l'escarcelle de Brunei Investment Agency.

Cendant rachète Galileo

Présent dans l'hôtellerie (Days Inn, Super 8, Ramada Inn...), le timeshare (Fairfield Communities...), la location de voiture (Avis) et l'immobilier (Century 21), la société américaine Cendant réalise plusieurs acquisitions l'an passé. Parmi les plus importantes à retenir, la reprise du n° 2 des systèmes de réservations : Galileo. Le montant de cette transaction avoisine les 3,5 milliards de dollars.
A noter par ailleurs que le groupe américain s'offre également le voyagiste discount Cheap Tickets. Coût de l'opération : quelque 425 millions de dollars.

Canadian Pacific prépare sa scission

La compagnie canadienne, présente dans le transport, l'énergie, les minerais et l'hôtellerie (75 unités représentant plus de 30 000 chambres), annonce son projet de séparation en 5 sociétés distinctes. Chacune des entreprises en question devant être cotée en nom propre. Actionnaire à hauteur de 67 % du groupe Fairmont Hotels & Resorts, Canadian Pacific décide parallèlement de changer le nom de ses établissements canadiens. A l'exception des propriétés historiques, les unités implantées au Canada arborent désormais les couleurs de Fairmont.

Columbus s'implante à Monaco

Initiée par Kenneth McCulloch, autrefois propriétaire du groupe Malmaison, la chaîne Columbus inaugure son premier établissement au pied du rocher monégasque. Il s'agit de l'ancien Abela remis au goût du jour à cette occasion (15,24 Ma de travaux).

Dolce International veut essaimer en Europe

A la tête de 17 unités, dont 13 situées outre-Atlantique, le groupe, spécialisé dans le développement d'hôtels-centres de conférences, souhaite accélérer sa croissance, visant 12 à 15 établissements supplémentaires dans les 3 ans. Un rythme d'ouvertures soutenu qui s'appuie sur l'arrivée d'un nouvel actionnaire dans le tour de table de Dolce : Soros Real Estate Partners. La filiale immobilière du groupe Soros ayant apporté dans sa musette quelque 100 millions de dollars, Dolce a de quoi envisager l'avenir sous les meilleurs auspices. A la recherche de nouvelles implantations, le Vieux Continent figure évidemment parmi les cibles prioritaires de la compagnie américaine. A commencer par la France (2 unités déjà), l'Espagne, l'Italie, la Belgique, l'Allemagne, les Pays-Bas et la Grande-Bretagne

Four Seasons accélère sa croissance

Cotée à la Bourse de New York et Toronto, la compagnie fondée par Isadore Sharp met les bouchées doubles en matière de développement. Après l'ouverture du Four Seasons Hotel Caracas en janvier, la chaîne s'installe à Prague, Dublin et San Fransciso au cours de l'année 2001. Mieux encore ! Elle conclut différents accords lui permettant de prendre la gestion du Park Hyatt Buenos Aires et du Madison Resort Golf & Spa Carmelo (Uruguay). Sans oublier de nouvelles unités à Florence (Italie), à Hampshire (Grande-Bretagne), à Marunouchi, ainsi qu'à Tokyo (Japon).
Pour ce qui concerne la France, la chaîne plante son drapeau dans le Var, en plein cœur du programme immobilier du domaine de la Terre Blanche. L'ouverture du palace Four Seasons est programmée pour le printemps 2003.

 
Four Seasons s'installe dans le Var

 

Hilton met la main sur Scandic Hotels

Tout juste après avoir cédé son activité casinos à Gala Group Holdings, Hilton Group lance une offre amicale de 971,5 Ma sur le Suédois Scandic Hotels. Au terme de cette opération, le Britannique met la main sur quelque 154 établissements, dont 133 dans les pays scandinaves et 21 répartis dans de grandes villes européennes.

Jarvis signe un accord de franchise avec Ramada

Le groupe britannique Jarvis Hotels conclut un accord de franchise avec la chaîne Ramada International Hotels & Resorts, division de Marriott. Au terme de contrat, les 55 établissements Jarvis arboreront les marques suivantes selon les unités : Ramada Plaza Hotel, Ramada Jarvis Hotel et Ramada Resorts.

Kempinski vise une quarantaine d'hôtels d'ici 3 ans

Il est loin le projet de fusion par étapes de Méridien et Kempinski... La chaîne d'origine allemande, fondée en 1872 par Herr Berthold Kempinski, fait bel et bien aujourd'hui cavalier seul sous les couleurs asiatiques. Détenue à 83 % par la couronne thaïlandaise, celle que les Allemands considèrent comme la 'Mercedes' hôtelière mène d'ailleurs plutôt bien son petit bonhomme de chemin. Avec la signature au mois de janvier de 4 nouveaux contrats de gestion (1 au Brésil, 1 en Ukraine, 1 en Egypte et 1 autre au Honduras), Kempinski porte son parc à 29 établissements (dont 1 en pleine propriété).
Mais, la chaîne n'entend pas en rester là ! Parvenue à réduire sa dette de manière sensible grâce à la cession de 2 de ses propriétés (dont elle conserve la gestion), Kempinski veut maintenant booster sa croissance : "Nous devrions disposer de 40 établissements dans les 3 ans à venir", prévoit ainsi le directeur général du groupe, Hervé Houdré. Parmi les zones géographiques prioritaires figure bien sûr l'Europe de l'Est (Pologne, Autriche, Prague). Vient ensuite l'Asie où Kempinski s'apprête à créer une joint-venture en Chine afin de s'installer dans des métropoles comme Shanghai, Canton et Hong-Kong. Enfin, la chaîne fonde aussi beaucoup d'espoir sur le Moyen-Orient (notamment l'Egypte) et l'Amérique du Sud. Reste une ombre au tableau néanmoins, le marché nord-américain. Sur ce territoire, Kempinski Hotels & Resorts cherche à finaliser une alliance stratégique. Tout comme au Royaume-Uni.

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Hervé Houdré directeur général de Kempinski

Lone Star s'empare de Mister Bed

Créé en 1996, Lone Star Fund, fonds d'investissement nord-américain, s'intéresse depuis plusieurs années à l'Europe et en particulier à son immobilier hôtelier. Présent sur le Vieux Continent dès mai 1997, via Lone Star Management, la société fait parler d'elle à plusieurs occasions par le passé. Sa première acquisition dans le milieu hôtelier français remonte à plus de 4 ans. A ce moment-là, Lone Star achète une dizaine d'établissements parisiens. Le tout confié à la gestion des frères Cachan. L'affaire sera revendue ensuite à la chaîne espagnole Sol Melia.
2 ans plus tard, Lone Star poursuit ses emplettes en mettant la main sur 10 établissements (soit quelque 1 000 chambres) Vidéotel (à Ivry, Rungis, Amiens, Fresnes, Nancy, Calais...), confiés cette fois-ci à la société de gestion orchestrée par Gilles Douillard. Mais au terme de longs mois de négociations, réalisées avec le cabinet Christie & Co, l'Américain renforce aujourd'hui encore sa présence sur l'Hexagone.
Grâce à la reprise du portefeuille de 24 hôtels économiques Mister Bed (certains étant exploités en pleine propriété, d'autres en fonds de commerce ou bien encore en contrat de gestion), le fonds de pension détient effectivement désormais un total de 3 119 chambres sur le marché français. Propriété de la Compagnie Hôtelière, les Mister Bed représentent 1 859 chambres réparties dans des villes comme Bagnolet, Cachan, Lille, Massy, Nice, Igny, Goussainville, Auxerre, Béthune, Le Mans, Melun, Nemours...

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Mister Bed rejoint le fonds d'investissement nord-américain, Lone Star

McDolnald's ouvre son premier hôtel

Le géant américain de la restauration rapide inaugure au mois de mars 2001 un hôtel 4 étoiles près de Zurich. Baptisé Golden Arch, l'établissement dispose bien sûr d'un drive in et d'un restaurant McDonald's. Ce premier maillon coûte 52 millions de FS. Une deuxième unité analogue devrait voir le jour.

Macdonald Hotel Group multiplie ses implantations

Lancé en 1990, le Britannique Macdonald Hotel Group reprend en avril 2001 avec la participation de la Bank of Scotland la chaîne Heritage au conglomérat Compass Group. Le tout pour un montant de 380,2 Ma. Forte de cette acquisition, la compagnie souhaite mettre le turbo en matière de développement afin d'atteindre les 225 établissements d'ici 2005.
A cette date, Macdonald Group compterait 50 hôtels outre-Manche, 55 en France, 45 en Italie, 30 au Portugal, 27 dans la péninsule Ibérique et 18 au Benelux.
Une croissance qui s'effectuera en grande partie via des partenariats tel celui conclu en France avec la chaîne Grande Etapes Françaises. Ce qui n'empêchera pas la firme britannique de poursuivre en parallèle des acquisitions en pleine propriété via un fonds de développement de 100 millions de livres monté avec la Bank of Scotland et la Royal Bank Development Capital.

Marriott affecté par les attentats

Après avoir jeté l'éponge dans l'affaire Meridien, l'Américain annonce un développement soutenu avec 70 000 chambres supplémentaires d'ici la fin 2002. A l'étroit aux Etats-Unis avec ses différentes marques (Marriott, Renaissance, Courtyard, Fairfield...), Marriott souhaite désormais concentrer ses efforts en dehors de son territoire d'origine. Asie, Europe, Moyen-Orient et Amérique latine sont des cibles qui figurent en priorité sur son futur tableau de chasse.
Reste que la crise du 11 septembre dernier affecte très lourdement le géant américain. A l'occasion de la publication de ses comptes pour le 3e trimestre 2001, la firme annonce ainsi une baisse de 8,2 % de ses bénéfices à 101 millions de dollars. L'entreprise considère la fin de l'année comme un véritable défi. Et prévoit un exercice 2002 particulièrement difficile.

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Le Méridien Piccadilly appartient désormais au pôle hôtelier de la banque Nomura

Millenium & Copthorne s'allie à Maritim

Dans un marché où globalisation rime désormais avec normalité, chaque opérateur hôtelier cherche aujourd'hui à étoffer ses positions géographiques pour à la fois satisfaire ses clients actuels, et bien sûr, pour en gagner de nouveaux. Les acquisitions n'étant pas toujours de mise, les compagnies empruntent d'autres chemins afin de parvenir à leurs fins. C'est ce que réalisent l'Allemand Maritim et le Singapourien Millennium & Copthorne Hotels.
Avec un total de 39 établissements haut de gamme représentant 10 550 chambres, Maritim fait figure de leader outre-Rhin. Il n'en demeure pas moins intéressé par de nouvelles adresses hors de son territoire national. Coté à la Bourse de Londres depuis 1996, le groupe Millennium & Copthorne Hotels dispose pour sa part d'une force de frappe de 89 hôtels (exploités sous 3 enseignes différentes : Millennium Hotels, Copthorne Hotels et Quality en Nouvelle-Zélande), soit 24 343 chambres à travers les Etats-Unis, l'Asie et l'Europe. Reste que sur le Vieux Continent, l'entreprise d'origine asiatique, dirigée par Kwek Leng Beng, estime pouvoir élargir son champ d'action.
Alors, quoi de plus simple que de finaliser une alliance stratégique avec un partenaire adapté ? Millennium & Copthorne Hotels et Maritim sont en effet à la fois géographiquement et d'un point de vue marketing complémentaires.

 

Minotel Europe se replie sur Lausanne

En prévision de la future mise en place des accords bilatéraux entre la Suisse et l'Union européenne, Minotel Europe (environ 700 hôtels indépendants représentant quelque 30 000 chambres) recentre l'ensemble de ses activités sur son bureau de Lausanne. A noter que la chaîne bat ses records en matière de réservations. A la fin du mois d'octobre dernier, la centrale de réservations enregistrait en effet une hausse de 20 % par rapport à la même période de l'année précédente.

 

NH Hoteles reprend la franchise de Golden Tulip et Tulip Inn

De manière discrète, mais non moins efficace, le groupe espagnol, coté à la Bourse de Madrid depuis 1992 et à celle d'Amsterdam voilà à peine plus d'un an, se construit une place au soleil dans le monde de l'hôtellerie internationale. Après avoir fusionné en 2000 avec le Hollandais Krasnapolsky, propriétaire des marques Golden Tulip et Tulip Inn, NH Hoteles met la main sur les droits de franchise des deux enseignes en question en 2001. Une transaction réalisée auprès de l'Américain Pegasus Solutions pour un montant de 2,4 Ma qui donne une nouvelle dimension à la compagnie ibérique. L'Espagnol est en effet propulsé à la tête de 337 unités réparties dans 250 villes et 50 pays. Mais NH Hoteles n'entend pas s'arrêter en si bon chemin. Selon le quotidien madrilène Expansion, l'Espagnol négocie l'achat de l'Allemand Astron.

 

Nomura reprend Le Méridien

Ce n'est plus de l'amour, mais une véritable passion que voue la banque japonaise Nomura au secteur hôtelier. Après le rachat du Britannique Principal Hotels (14 établissements en Grande-Bretagne, 2 en Suède et 1 aux Pays-Bas) en janvier 2001 pour un montant de 225 millions de livres, Nomura met la main sur les joyaux de la couronne anglaise en reprenant Le Méridien (150 unités) au mois de mai 2001. Réalisée auprès de Compass Group, la transaction s'élève à 3,15 milliards d'euros.

Une opération effectuée à la barbe de plusieurs candidats de renom comme Marriott notamment, qui amène Nomura à préparer la fusion Méridien Hotels et Principal Hotels en une seule et même entité. Présidée par Guy Hands et dirigée par Jurgen Bartels, cette dernière affiche bien sûr de grandes ambitions. A commencer par un rythme de 2 ouvertures par mois via notamment des contrats de gestion afin de totaliser 300 unités d'ici la fin 2004. Le Méridien voulant en outre "devenir le leader mondial de l'hôtellerie de luxe", un vaste programme de rénovation d'un montant de 850 millions de livres (dont 350 millions de livres en fonds propres), est également engagé avec la création d'un nouveau label au sein de la marque actuelle : Art & Tech.

Des projets d'envergure internationale qui se heurtent au contexte économique difficile et aux conséquences des attentats terroristes du 11 septembre. Avec d'autant plus de force qu'il semble impossible en fin d'année de joindre Bernard Lambert, président de Méridien, ainsi que plusieurs des membres de son état-major.

 

Orient Express Hotels grandit

Orient Express Hotels, coté à la Bourse de New York, reprend deux nouveaux établissements pour un montant global de 37 millions de dollars. Il s'agit du Miraflores Park Plaza à Lima au Pérou et du Bora Bora Lagoon Resorts en Polynésie française.

 

PLG Travel conforte sa présence en France

A la tête de 8 centres de loisirs, le groupe britannique PLG Travel reprend le château de la Grande Romaine (88 chambres, un restaurant, des équipements sportifs) situé à deux pas de Lésigny en région parisienne. La transaction est réalisée par le cabinet Christie & CO.

 

Rocco Forte, le retour

Blessé après le rachat de l'empire familial par Granada en 1996, sir Rocco Forte prend sa revanche. A la tête de 7 hôtels de luxe (Edimbourg, Cardiff, Manchester, Saint-Pétersbourg, Bruxelles, Rome et Florence), l'ancien magnat de l'hôtellerie britannique vise maintenant une vingtaine d'établissements d'ici 5 à 6 ans. Un développement qui ne s'effectuera pas cette fois-ci en fonction du bon vouloir de la Bourse. Ayant récupéré le droit d'utiliser son nom à la suite du démembrement de l'activité hôtelière de Compass Group, la société Rocco Forte Hotels va en effet poursuivre sa croissance avec le concours de la Bank of Scotland. Une entité commune a d'ailleurs été créée en ce sens. Elle dispose de 270 millions de livres, dont 70 millions de livres en capital et de 200 millions de livres par endettement.

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Rocco Forte

SAirgroup cède son pôle hôtelier à Raffles

Confronté à d'importantes difficultés financières, le groupe suisse se recentre sur ses métiers de base. En conséquence, SAirgroup cède sa branche hôtelière, Swissotel & Resorts, au Singapourien Raffles Holdings. Une transaction qui s'effectue pour un montant de 340 Ma et qui permet à Raffles d'accroître son parc de 139 % pour atteindre les 13 457 chambres dans 34 pays.

Shangri-La Hotels and Resorts s'exporte

Le groupe Shangri-La Asia, fondé en 1971 par la famille Kuok, mène depuis 30 ans son petit bonhomme de chemin en Asie. A la tête de 37 établissements (dont une dizaine en pleine propriété), commercialisés sous les enseignes Shangri-La et Traders Hotel, la compagnie fait véritablement figure de référence dans cette partie du monde s'agissant d'hôtellerie de luxe. Fort de cette réputation, le groupe prend la décision de franchir les frontières nationales. Résultat : Shangri-La va s'implanter au Moyen-Orient. Les capitales européennes telles que Londres, Berlin, et Paris sont également dans sa ligne de mire.

Six Continents rachète Posthouse

Deuxième groupe hôtelier mondial avec 3 210 hôtels (Inter Continental, Holiday Inn, Crowne Plaza, Holiday Express, Staybridges...) et 510 000 chambres, Six Continents (ex-Bass) débute l'année sur les chapeaux de roues. Forte d'un trésor de guerre estimé aux environs de 4 milliards de livres suite à la vente de son activité brassicole au Belge Interbrew et de ses pubs à la banque japonaise Nomura, la compagnie s'empare ainsi dès avril 2001 de la chaîne Posthouse. Cédée par Compass Group pour un montant de 810 millions de livres, l'enseigne doit rejoindre le réseau Holiday Inn dans les 3 ans.
Mais, le conglomérat a un appétit féroce. Alors, il met aussi la main sur un réseau de pubs (550), Allied Domecq. Puis au printemps, Six Continents acquiert le Regent Hong-Kong Hotel auprès de la société New World Development Company pour 388,7 Ma.
Lourdement touché dans la seconde partie de l'année par les effets des attentats terroristes, le groupe britannique tire assez bien son épingle du jeu en réalisant un bénéfice avant impôts et exceptionnel de 1,218 milliard d'euros sur l'exercice 2000-2001 (clos le 30 septembre), soit une baisse de 3,3 % par rapport à l'année précédente. En dépit de ce revers de conjoncture, qui conduit tout de même la firme à supprimer près d'un millier d'emplois dans le monde, Six Continents doit continuer ses 'emplettes' pour séduire ses actionnaires. Selon plusieurs rumeurs, le conglomérat lorgnerait ainsi sur plusieurs 'proies' de choix comme Starwood, NH Hoteles, Wyndham International.

Small Luxury poursuit son tour du monde

Small Luxury Hotels (SLH) mène son développement tambour battant. Né des fusions successives de Prestige Hotels et Small Luxury Hotels en 1991, puis de SLH et Select Hotels & Resorts Interational 6 ans plus tard, le réseau affiche quelque 274 membres début 2001, répartis dans 50 pays, contre 77 affiliés voilà 10 ans. La représentation de SLH en France demeure néanmoins assez faible avec seulement 33 adhérents.

Sol Melia réduit le portefeuille de ses marques

L'heure est à la 'digestion' au sein du groupe hôtelier espagnol en 2001. Après le rachat de son concurrent local Tryp Hoteles en 2000, Sol Melia a décidé de faire le ménage au sein de ses différentes enseignes. S'appuyant sur une étude réalisée à la fois en Allemagne et en Espagne auprès de clients ainsi que différents agents de voyages, la compagnie opte pour la réduction du nombre de ses marques à 4 : Tryp (3-4 étoiles en centre-ville), Melia (4-5 étoiles de prestige), Sol (produit sur le thème vacances en famille, club...) et Paradisius (Resorts all-inclusive). Une clarification de l'offre estimée à 12 Ma, qui permettra à la 10e chaîne mondiale en nombre de chambres de disposer d'ici fin 2003 (79 projets actuellement signés), d'un parc comprenant 421 hôtels, à savoir 100 Sol, 155 Melia, 157 Tryp et 9 Paradisius.
Parallèlement, le groupe ibérique poursuit bien sûr sa croissance à travers la planète tout au long de l'exercice 2001. A noter la déclinaison du concept Paradisius du côté de la Méditerranée. A commencer par le Maroc où le groupe conclut un accord avec des investisseurs marocains pour la construction du Paradisius Agadir. Sans oublier un contrat de gestion avec le Consortium Marocco-Koweïtien aux termes duquel Sol exploitera 4 nouveaux hôtels à Rabat, Marrakech, Safi et Khouribga, portant son parc marocain à 8 unités.
Autre élément intéressant, Sol Melia se lance en 2001 dans le catering en créant une nouvelle société baptisée Melia Catering.

Starwood avance pas à pas

Fortement pénalisé par les événements du 11 septembre 2001 et le ralentissement économique, l'Américain Starwood Hotels & Resorts Worlwide (750 établissements dans 80 pays) poursuit néanmoins pas à pas son expansion à travers le monde via ses différentes enseignes (Saint Regis, The Luxury Collection, Sheraton, Westin, Four Points by Sheraton, W, Starwood Vacation). A titre d'exemple, le groupe décroche ainsi la gestion d'une nouvelle unité W à Séoul (ouverture prévue en 2003), celle du Molokai Ranch & Lodge dans les îles hawaïennes ou bien encore le management de l'un des plus grands complexes golfiques à Miazaki au Japon. Starwood fait également une incursion à Nice en signant un contrat de franchise avec l'Elysée Palace.
Parallèlement, la firme acquiert la division Hotel System of Geac Computers Inc pour la somme de 1 million de dollars. Une opération qui vise à optimiser ses systèmes informatiques, notamment dans le domaine du yield management.

Whitbread vend ses pubs à Morgan Grenfell

Le Britannique Whitbread l'avait déjà annoncé. Il souhaitait se concentrer sur ses activités hôtelières (enseigne Marriott et Travel Inn), de restauration et de loisirs. Résultat : il cède au fonds d'investissement allemand Morgan Grenfell Private Equity ses 3 000 pubs. Cette opération s'effectue pour la somme de 2,708 milliards d'euros

 

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L'Hôtellerie n° 2750 Hebdo 3 Janvier 2002

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