Légion d'honneur pour Georges Dubuf
Le "pape du beaujolais", véritable militant du fruit du gamay depuis tant
d'années, Georges Dubuf vient de recevoir les insignes de la Légion d'honneur
décernés par Mme Le Branchu, ministre du Commerce et de l'Artisanat. Dans son fief de
Romanèche-Thorins, c'est Paul Bocuse qui a décoré son vieux complice à qui Paul Blanc
du Chapon Fin à Thoissey, puis Joannes Nandron, Paul Lacombe et Mairus Vettard à Lyon,
avaient mis le pied à l'étrier dans le monde de la restauration où il est aujourd'hui
très présent. "C'est l'homme du vin par excellence. Je le connais et l'apprécie
depuis plus de quarante ans", a dit Bocuse. "Mon souhait a toujours été
d'obtenir des médailles pour les vins que nous commercialisons dans 120 pays et dont la
plus belle vitrine reste la carte des vins des restaurants. Là ce n'est pas un produit,
mais un homme qui est très honoré par cette distinction", a répondu Georges
Dubuf très ému et pour qui, cette décoration coïncidait jour pour jour avec son
67e anniversaire dignement fêté par ses amis, parmi lesquels de nombreux restaurateurs
bien sûr.
Ça va mieux en le disant
Jean-Claude Fiorino de GDF écrit : "La lecture de votre article paru dans L'Hôtellerie
n° 2678 du 10 août, comporte une déclaration du propriétaire des lieux, je cite 'de
plus l'utilisation du gaz étant interdite...' qui peut laisser supposer que l'emploi du
gaz naturel est interdit dans toutes les cuisines de restaurants intégrés à des centres
commerciaux. Cette affirmation qui est loin d'être un cas général, doit faire l'objet
d'une mention précisant que, dans ce cas particulier, elle est du fait de l'aménageur,
du promoteur ou du gestionnaire du centre commercial. En effet, l'utilisation de
l'énergie gaz naturel, dans un centre commercial qui est considéré comme un ERP 1re
catégorie (Etablissement recevant du public) est sujette tout simplement, comme dans tous
les ERP, au Règlement de sécurité contre l'incendie (RSCI)".
A vos clubs
Les premiers Greens de la restauration sont programmés le 16 septembre prochain
sur le parcours du golf de la Sorelle à Villette-sur-Ain. La manifestation, organisée
par Jean-Pierre Humbert et Bastoux Com. réunira 18 équipes de restaurateurs avec départ
en shot-gun et formule scramble à deux. Parmi les principaux engagés
figurent les équipes Bocuse, Blanc et Troisgros, mais aussi La Mère Jacques à
Pont-de-Chazay, La Tassée, Gamboni, Le Pasteur, Le Mercière, Le Caro de Lyon et Daniel
et Denise à Lyon.
Tél. : 04 74 35 47 27
Au secours des associations
L'idée vient d'être lancée par Nicole Chabassier, patronne du réputé
hôtel-restaurant Le Teinchurier à Brive, en Corrèze, inquiète d'un récent fait divers
qui a fait la une nationale de plusieurs médias. Lors de l'organisation d'un repas de
chasseurs locaux, plus de 140 personnes se sont retrouvées intoxiquées à la suite d'une
manipulation douteuse des aliments. Egalement responsable du secteur hôtelier de la CCI
briviste, Mme Chabassier développe l'idée d'une prise en charge de ce genre de
manifestation par des professionnels, en partenariat avec les associations. "Pour
éviter ce genre d'incidents, et responsabiliser les organisateurs". Afin que ces
associations, souvent peu riches en capitaux, ne soient pas lésées, la restauratrice
suggère la mise en place de menus bon marché, sur lesquels une somme pourrait être
reversée. "Prenons un repas à cent francs par personne, sur lequel on donnerait
ensuite 20 F à l'association, explique-t-elle, en diminuant certes notre marge,
mais en nous arrangeant pour que tout le monde y gagne." Et en éliminant à
l'avenir toute forme d'incident similaire, la restauration restant une affaire de pros. A
suivre...
1001 vins à moins de 40 francs
Pour 3e édition du guide Petit Futé des 1001 meilleurs vins à moins de 40 francs,
la Vendée, l'Auvergne, la Vienne, la Franche Comté font leur apparition à la rubrique
"autres régions", à côté des neuf grandes régions viticoles françaises.
Pour chacune d'elles, le guide propose une présentation viticole et une carte de
situation des appellations de la façon suivante : regroupement géographique par
appellation, les vins de pays suivant les AOC dans un même département. 79 francs.
Entreprise et Prévention contre Désalco
Entreprise et Prévention regroupe 16 producteurs de boissons alcoolisées parmi les plus
importants du marché. L'association vient de s'élever contre la promotion commerciale du
produit Désalco. Cette boisson se définit comme un "complément alimentaire
permettant de réduire de moitié le taux d'alcoolémie s'il est absorbé avant une
consommation d'alcool". Selon Entreprise et Prévention, sa "mise en
avant risque de constituer un signal très négatif au moment où les producteurs de
boissons alcoolisées s'attachent à sensibliser le grand public à l'incompatibilité
entre alcool et conduite".
Manoa double la mise
S'il n'entend nullement abandonner son restaurant Le Mercière dans la rue du même nom à
Lyon, Jean-Louis Manoa prend l'air de la campagne lyonnaise. Associé à Jean-David
Perthuis (ex-First), il vient de s'installer à Albigny en bord de Saône où, après
rénovations, le Restaurant des Iles est devenu Les Planches. Avec une terrasse arborée
de 300 mètres en bord de Saône et une vocation à changer la carte très souvent, le
lieu devrait être apprécié des boulistes.
La brasserie Le Vaudeville fête la chasse
Du mercredi 20 septembre au mardi 26 septembre, le chef de cuisine Jean-François Thorel
de la brasserie Le Vaudeville (29, rue Vivienne, Paris IIe) inscrit à sa carte gibiers à
poils et à plumes, girolles, cèpes et champignons des bois.
L'Univers au groupe Durand
Personne n'a pu résister à Jean-Jacques Durand, membre de la famille propriétaire des
Cristalleries d'Arques (62), leader mondial des arts verriers de la table, lorsqu'au
tribunal d'Arras il a mis 20 MF sur la table pour s'offrir l'Hôtel l'Univers. Ce bel
hôtel particulier arrageois est l'une des dépouilles des entreprises d'Alain Tutrice,
liquidées à la suite d'une banqueroute qui a fait grand bruit. Avec ses 37 chambres à
rafraîchir et de belles salles et salons de restaurant, en plein centre-ville, l'endroit
a des atouts. Deux offres approchaient les 20 MF, les autres s'étageaient de 13 à 15 MF.
De l'avis des professionnels que nous avons rencontrés le prix semble
"raisonnable" pour l'affaire. L'hôtellerie a repris des couleurs dans la
région et séduit quelques investisseurs. Jean-Jacques Durand a également repris voici
deux ans environ l'hôtel-château de Tilques, près de Saint-Omer, tout près du fief de
sa famille. Il semble décidé à créer un pôle hôtelier important dans sa région au
gré des opportunités, et a fondé pour cela une société nommée Najeti Sas.
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L'HÔTELLERIE n° 2681 Hebdo 31 Août 2000
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