Monsieur le directeur de publication,
Concernant le numéro du 12 août, la façon dont votre collaborateur relate
l'élection du président de la CIHTI relève du procès d'intention ! Ainsi, vous
écrivez que "Henri Ducret aurait mené campagne pour que Danièle Chavant,
sur de Jean-Pierre, longtemps présidente de l'office de tourisme
de Grenoble, succède au président sortant, Pierre Cochet". Cette affirmation,
assimilable à une imputation malveillante, appelle de ma part deux observations :
* Toute personne qui postule au poste de président de la Chambre hôtelière
départementale se doit, ainsi que le prévoient les statuts, de le faire par écrit. Une
obligation à laquelle Danièle Chavant n'a pas sacrifié et pour cause : elle n'était
pas candidate ! En revanche, Jean-Pierre Chavant, son frère, a postulé dans les règles.
J'ajoute, à ce propos, que les statuts n'autorisent pas deux candidatures émanant d'un
même établissement hôtelier. La démonstration devient une évidence quand on
considère que la candidature - en bonne et due forme - de Jean-Pierre Chavant
interdisait, de toute façon, que sa sur se déclare.
* Alors que j'étais moi-même président de la chambre, j'avais tenu à ce que les textes
prévoient qu'il ne soit pas possible d'accéder à la présidence sans que l'intéressé
ait exercé pendant trois années consécutives un mandat d'administrateur. Et, à elle
seule, cette clause constituait un empêchement rédhibitoire à la candidature de
Danièle Chavant !
J'en viens maintenant au numéro du 26 août et à l'article évoquant le fonctionnement
du restaurant Les Aubergines. Vous mettez en cause les deux gérants successifs, affirmant
"qu'ils ont jeté l'éponge et se sont trouvés en cessation de paiement".
Ce qui, concernant mon fils Jean-Louis - et j'en parle en connaissance de cause - est
totalement faux.
L'HÔTELLERIE n° 2638 Hebdo 4 Novembre 1999