Restaura'Cur, quand les restaurateurs ont du curUne initiative particulièrement généreuse que celle des restaurateurs de la Marne
qui viennent de lancer une opération pour aider les Restaurants du Cur cet hiver.
C'est Elyane Boyer, Les Crayères à Reims, qui parraine cette opération pour laquelle
elle est très motivée. Elle espère mobiliser un maximum de restaurateurs pour que
chacun fasse un geste, à la mesure de ses moyens, et qu'un grand élan de solidarité se
manifeste. Les chèques de dons sont à envoyer à l'ordre des RESTAURANTS DU CUR -
21 rue des Poissonniers - 51100 Reims. |
Agrandissement du Mercure de Niort
Alors qu'il vient tout juste de fêter ses dix ans d'existence, le Mercure (3 étoiles) de
la rue de Bellune à Niort annonce des projets d'extension. Avec un taux de remplissage de
70 % pour ses 60 chambres, l'établissement occupe le tout premier rang de son enseigne en
Poitou-Charentes, celui du Futuroscope compris. Misant sur le développement de sa
société gestionnaire Porte Océane SA, il va se renforcer de 19 chambres
supplémentaires construites sur un terrain voisin, avec accès par l'avenue de Paris. La
CDEC des Deux-Sèvres vient de donner son accord et le permis de construire déposé
devrait permettre aux travaux de commencer en décembre prochain. La nouvelle unité
deviendra une réalité pour l'été 2000, sur un investissement de 12 MF. Un
réaménagement du restaurant du Mercure est également à l'étude.
Semaine du Goût en Corse
Après le Cap Corse en 1998, c'est la région du Fiumorbu et de la Costa Serena (plaine
Orientale - Haute-Corse) qui accueillait cette année la Semaine du Goût dans l'île de
beauté. Organisée par Philippe Vincensini, l'un des chefs les plus réputés de l'île,
ancien vainqueur du concours de la Toque Corse, la manifestation était marquée par les
750 repas préparés par les chefs insulaires aux collégiens du Fiumorbu.
L'Yeuse s'offre un nouveau départ
Le Château de l'Yeuse, un des établissements les plus réputés de Cognac, sort de
l'ornière. Débarrassé de ses contentieux financiers dus à l'ancienne gestion, ce 4
étoiles implanté sur la commune de Châteaubernard va pouvoir repartir d'un bon pied.
Avec un CA en progression de 56 % pour juillet et de 59 % pour août, Martine et Bernard
Lambert, propriétaires en titre, annoncent un passif désormais totalement apuré.
L'objectif de Bernard Lambert, chef de haut niveau distingué de multiples fois, étant
d'obtenir une étoile au Michelin que l'Yeuse possédait avant les événements de 97/98.
Tribunal et machines à sous
Jeudi 14 octobre. Tribunal correctionnel de Carcassonne. Dix cafetiers de la région
comparaissaient. "C'est l'audience des petits gangs de machines à sous... On se
partage les mises des joueurs. Des jeux vidéo, on fait des machines à sous... Tout cela
est interdit", a souligné le procureur de la République. 8 des prévenus ont
été condamnés à une peine de prison avec sursis et des amendes, les 2 autres ayant
été relaxés au bénéfice du doute.
Succès du routard Corse
Philippe Gloagen, le directeur et toute l'équipe du Routard et de Hachette
Tourisme avaient choisi la Corse, début octobre, pour organiser leur séminaire
annuel. L'occasion de remercier l'agence de tourisme de l'île, pour "sa
collaboration" à l'édition du Guide du Routard-version Corse lancée
pour la première fois en 1994. Avec 95 000 exemplaires vendus, cette édition du
célèbre guide bat des records et se trouve en tête du box-office des guides de cette
collection.
Un barman pris à partie à Carcassonne
A l'inverse de ce qui est souvent admis, la mémoire n'est pas soluble dans l'alcool. La
preuve en a été apportée de façon flagrante le 12 octobre dernier par 4 Carcassonnais
de 18 à 37 ans. Ce quatuor a retrouvé un barman de la ville qui au mois de février
dernier avait refusé de les servir, et après lui avoir demandé des explications
tardives, se sont mis à frapper. Le barman a pu s'arracher à ses agresseurs mais ceux-ci
l'ont poursuivi jusqu'à l'établissement où il travaille actuellement et ont brisé une
vitre. Ils comparaîtront à une prochaine audience correctionnelle.
Auberge à Breuilaufa
Ce petit village de la Haute-Vienne, à quelques kilomètres de Limoges, vient de se doter
d'une auberge à vocation gastronomique, sur une idée lancée il y a deux ans par un
couple de jeunes professionnels. Le maire de la commune a soutenu le projet, aidant par
diverses initiatives les entrepreneurs à le concrétiser. L'Etat, l'Europe, la Région et
le Département ont accordé près de 66 % du financement sous différentes formes de
subventions, l'Auberge des Quatre Saisons devenant ainsi un établissement commercial
monté par des collectivités. Son patron sera Laurent Manson, qui a déjà travaillé
dans des restaurants de Magnac-Laval et de Nouic (87).
50 perles blanches
50 avec un couteau à huîtres Laguiole, conçu par Jean-Etienne Triadou du Bar à
Huîtres à Paris. (Fax : 01 46 86 00 90).
Suppression possibles de taxes en faveur des débits de boissonsAlors que nous vous l'annoncions début septembre, des suppressions de taxes en faveur des débits de boissons viennent d'apparaître dans le projet de loi de finances 2000. Ces mesures s'inscrivent dans une logique de "simplification de la législation fiscale", précisent les textes. Bien vous en prend Messieurs des finances... L'article 16 propose ainsi la suppression des "taxes annexes au droit de licence sur les débits de boissons et la taxe annuelle facultative sur les jeux de boules et de quilles". Le ministère devrait donc supprimer les coûts d'autorisation et de récépissé d'ouverture ou de mutation de débit de boissons de 3e ou 4e catégories (qui s'élèvent actuellement à 2000 F) ainsi que la taxe sur l'ouverture de débits de boissons de 3e et 4e catégorie à titre temporaire (dont le montant s'élève à 500 F). Le projet de loi concerne également la taxe spéciale sur les débits de boissons de 2e, 3e et 4e catégorie du CGI et le droit de transfert des débits de boissons (d'un montant de 300 F). Vive la simplification ! |
Le cours de Besançon existe toujours !Inquiétude au fameux cours hôtelier qui, depuis plusieurs dizaines d'années, assure la formation de jeunes filles au métier de gouvernante : L'Hôtellerie, dans un article consacré au lycée hôtelier de Toulouse, précisait : "Pour donner de dignes successeurs aux élèves de l'Ecole de Besançon"... Une phrase qui ne voulait absolument pas dire que Besançon n'assurait plus cette formation mais qui a, semble-t-il, été interprétée comme telle. Confirmation donc de l'existence, toujours vive, du cours hôtelier qui prépare jeunes filles et jeunes gens aux métiers de gouvernant(e) et de réceptionniste. Une formation d'une année (9 mois de cours et 3 mois de stage) sanctionnée par un titre du cours hôtelier, homologué niveau IV par le ministère de l'Emploi et de la Solidarité. Coût de la formation (scolarité, hébergement, nourriture) : 40 200 F. Contact : 03 81 82 17 33. |
L'HÔTELLERIE n° 2637 Hebdo 28 Octobre 1999