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Ça mousse...

Nouveaux produits, nouvelles initiatives, ça n'arrête jamais dans le monde de la bière. Rapide tour d'horizon

Bière de mars, Saint-Patrick...

Vive le printemps

Vous avez été 30 000 établissements à proposer cette année un des 17 brassins de la bière de mars. Une animation qui concerne désormais non seulement les cafés traditionnels mais également les bars branchés et la bière à table... A ce succès confirmé s'ajoute, côté pub, la Saint-Patrick, soutenue entre autres par Guinness, Kilkenny, Murphy's...

C'est dans le cadre du Salon de l'Agriculture, le 28 février, à Paris, que les 17 brassins de la bière de mars 1999 ont été officiellement mis en perce. Des bières qui doivent être issues, pour avoir droit au titre, d'au moins une variété d'orge de printemps : Alexis, Prisma, Scarlett, Cork ou Nevada. "Elles doivent être brassées en quantité limitée (60 000 hectolitres) et font partie de la famille des ambrées, à faible teneur en alcool (de 4,5 à 5,5°)", souligne l'Association des brasseurs de France, à qui l'on doit la redécouverte d'un brassin né au XIVe siècle. Autre impératif : ces bières sont disponibles uniquement à la pression.
Les brasseurs du millésime 1999 ont été : Annoeullin, Brasseurs de Gayant, Ch'ti, Fischer, Jenlain, Jeanne d'Arc, Stella Artois, Jupiler, Kanterbräu, Kronenbourg, La Choulette, Météor, Pelforth, Saint-Omer, Saverne, Schutzenberger et Terken. Quant aux établissements : vous êtes 30 000 à référencer la dernière bière de mars du siècle.
Outre l'intérêt gourmand que représente chacune de ces bières, celles-ci sont associées à des PLV souvent originales et dont l'impact s'inscrit dans un concept proche de la nature. Cette année, l'affiche Pelforth suggérait une bière "si fine, si fraîche" montrant, à côté de l'accroche, une hirondelle volant au-dessus d'un champ de tulipes jaunes. Quant à Kronenbourg, la marque retrouve sa joviale grenouille de mars, déclinée depuis plusieurs années maintenant par le brasseur. Ces brassins s'adressent à une large clientèle. On le voit notamment à l'heure du déjeuner, où les amateurs occasionnels se multiplient. Bien mise en avant dans l'établissement, la bière de mars retient l'attention de tous les consommateurs, y compris d'ailleurs des femmes.
Le deuxième événement fort du mois de mars s'appelait bien sûr : Saint-Patrick. Cette fête n'est plus seulement aujourd'hui l'apanage des quelques pubs irlandais de l'Hexagone mais elle est devenue une animation prisée dans la quasi-totalité des établissements à consonance anglo-saxonne ou américaine. Le 17 mars, ils étaient d'ailleurs près d'une centaine de pubs à proposer l'animation Saint-Patrick party, initiée par les brasseries Kronenbourg (Guinness et Kilkenny). Ajoutez à cela des soirées mémorables dans les autres bars ayant décidé de se rallier à la cause du trèfle irlandais.
Sy.S.


Succès pour les animations du mois de mars.


L'HÔTELLERIE n° 2610 Spécial Bière 22 Avril 1999

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