Alsace
Fernand Mischler, président des Maîtres cuisiniers de France, a reçu les insignes de chevalier dans l'Ordre national du Mérite, décernés sur le quota personnel du président de la république.
"Le cavalier est fait
chevalier ", a plaisanté Hubert Haenel, vice-président du conseil régional
d'Alsace, dans son discours en l'honneur du chef de l'Auberge du Cheval Blanc. L'élu, qui
mène aux côtés de Fernand Mischler un combat pour l'implantation en Alsace du Bioscope,
parc de loisirs dédié aux sciences de la vie, a souligné son engagement pour la
profession des cuisiniers et des restaurateurs. Fernand Mischler s'est porté depuis deux
ans à la tête du lobby pour la double appartenance des restaurateurs aux chambres de
commerce et aux chambres des métiers. Il vient par ailleurs d'obtenir le déploiement
dans tout le pays du Parcours du professionnalisme, programme de formation continue mis au
point en Alsace.
Mais Fernand Mischler est avant tout un restaurateur enraciné dans sa région. A la tête
du Cheval Blanc depuis 1966, il a obtenu son premier macaron Michelin en 1968, et le
second en 1990. La création du groupement d'achats Uniset, en 1983, a constitué le
premier acte d'une collaboration toujours active entre les professionnels alsaciens. Les
Etoiles d'Alsace, "groupement d'intérêt gastronomique" dont il fut l'un
des piliers en 1992, " contribuent à la renommée internationale de la cuisine
régionale ", selon son pair Emile Jung. Fernand Mischler, descendant d'une
famille de restaurateurs à Lembach, affirme aujourd'hui se battre pour que son fils "
puisse un jour exercer ce beau métier ".
O. Lacour
Fernand Mischler remercie Hubert Haenel.
L'HÔTELLERIE n° 2610 Hebdo 22 Avril 1999
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