Bouches-du-Rhône
"Nous ne
ferons pas plus de contrôles qu'avant, mais nous aurons un dialogue plus approfondi avec
les professionnels", a annoncé le directeur départemental, M. Mellin, qui, à
la demande du syndicat, a précisé quels seraient les points essentiels auxquels
l'administration serait attentive : le contrôle des matières premières, l'hygiène du
personnel, le nettoyage et la désinfection du matériel.
Le CHR 13 va négocier avec des laboratoires agréés des tarifs sur les analyses
bactériologiques permettant aux professionnels de faire des autocontrôles de
prélèvement à prix réduit et souhaite mettre au point à leur intention des conseils
sur la manière de pratiquer ceux-ci efficacement mais sans excès de procédure.
"En cas de problème, nous serons plus indulgents avec les restaurateurs qui
pourront produire des résultats positifs d'autocontrôles qu'avec ceux qui n'en auront
jamais faits", a précisé le directeur départemental des services
vétérinaires, qui a par ailleurs évoqué l'obligation de formation à l'hygiène
alimentaire faite aux professionnels.
"Nous jugerons au cas par cas de la pertinence de la formation reçue, en fonction
de la catégorie et des caractéristiques de l'établissement, a t-il ajouté. Mais
celui-ci devra obligatoirement pouvoir nous fournir un dossier où seront notées toutes
les procédures mises en place. Quant aux entreprises importantes, elles devront désigner
un responsable qualité au sein de leur personnel."
Le CHR 13 a depuis 1998 mis en place des stages de formation de deux jours, pris en charge
par le FAFIH à raison d'une personne par établissement, permettant d'obtenir un
certificat en hygiène alimentaire, le stagiaire servant ensuite de relais auprès de ses
collègues de travail. 500 entreprises en ont déjà profité en 1998. Souvent avec
beaucoup d'enthousiasme. Cette action de formation sera encore renforcée cette année.
L. Casagrande
Le CHR 13 et la prime à l'apprentissage"La FNIH n'a pas encore réagi à la suppression en 1999, pour les BTS et les niveaux 4 en alternance, de la prime à l'apprentissage (10 000 F par embauche d'apprenti)", regrette Paul Schianchi. Pourtant, cette mesure récente est d'autant plus scandaleuse qu'elle est rétroactive et pénalise durement les entreprises qui ont fait l'effort d'embaucher des jeunes de BTS en 1998 et qui comptaient sur cette aide. J'espère que la FNIH va se pencher sur le problème..." |
L'HÔTELLERIE n° 2604 Hebdo 11 Mars 1999