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«L'Imaginaire» cultive son jardin à Terrasson

En lançant le «menu carte» voici trois ans, Laurent Bertranet a cherché avec une gastronomie à prix raisonnable à capter le public des «Jardins de l'Imaginaire».

En mars 1995, Laurent Bertranet, 33 ans, fils de René-Jean Bertranet, propriétaire du Relais et Châteaux «Le Moulin de Lagorce», à La Roche L'Abeille, en Haute-Vienne, ouvrait dans l'ancien hôpital royal de Terrasson, en Dordogne, un établissement de 60 couverts baptisé «L'Imaginaire». «Nous avons voulu, à partir d'un menu carte, d'une formule bistrot à la parisienne, faire de la gastronomie à des prix raisonnables», explique ce jeune chef qui après être passé au Jules Verne, chez Maxim's, au Ritz et chez Drouant se trouve aujourd'hui à la tête d'une équipe de dix salariés.

Au printemps 1996, la municipalité de Terrasson-Lavilledieu ouvrait sur 6 hectares les «Jardins de l'Imaginaire», vaste espace contemporain, unique en Europe, créé à partir des fleurs et des végétaux, mais aussi des minéraux, de l'eau, du vent, de la lumière, des perspectives...

18.500 couverts en 97

En 1997, 25.000 visiteurs y ont découvert le rêve, les symboles, les histoires et les légendes liées aux espèces végétales. Sous l'orgueilleuse voûte du XVIIème siècle de sa salle, Laurent Bertranet joue la carte de l'innovation pour séduire cette clientèle touristique à la recherche d'insolite. «Ma cuisine est de base traditionnelle. Elle est allégée et je lui donne une touche d'originalité». Résultat : 18.500 couverts l'an dernier, un bon succès du menu carte (250 F pour une entrée, un plat et un dessert à choisir dans une carte abondante, 210 F pour une entrée et un plat, 165 F pour un plat et un dessert) et une étoile au Michelin décrochée au bout d'un an. Imaginatif et résolu à «reproduire ce que j'avais appris tout au long de quinze années», Laurent Bertranet veut maintenir l'effet de curiosité de sa cuisine et l'attraction de ses tarifs dans son restaurant planté à côté des «Jardins de l'Imaginaire», ouverts au public de la fin mars à la mi-octobre. En 1998, il envisage l'aménagement de chambres. «Ces Jardins sont incontestablement un plus pour notre établissement», se réjouit-il.

AMP


L'HÔTELLERIE n° 2560 Hebdo 7 Mai 1998

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