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Montagnes en fête

Campagne des PAM 1997-1998, 118 stations associées à " Montagnes en fête "

Depuis plus d'une décennie, les vacances à la neige et à la montagne subissent la rude concurrence des " destinations-soleil outre-mer " , souvent très avantageuses depuis la déréglementation des transports aériens. La riposte de l'industrie touristique française passe donc autant par une promotion accrue des produits " hexagonaux " que par une véritable reconquête d'une clientèle qui, pour diverses raisons, avait pris d'autres habitudes et d'autres directions, notamment dans l'énorme réservoir francilien. Deux années de suite, les PAM, les Professionnels Associés de la Montagne, ont axé leur promotion sur des actions d'envergure au Parc des Princes sur le thème "la montagne ça vous gagne" dont les retombées étaient toutefois davantage médiatiquement spectaculaires qu'économiquement palpables.

Cette année, l'association regroupant une vingtaine de sociétés et d'institutions (SNTF, Syndicat des Téléphériques ; FIFAS, fabricants d'articles de sport ; Ski-France et Fédération Française de Ski ; Hôteliers-restaurateurs (Logis de France et FAGHIT) ; CRT Riviera Côte d'Azur, Rhône-Alpes, Pyrénées ; Guides et moniteurs de ski ; maires de stations, etc), a repris en l'améliorant nettement le montage de l'année dernière : une semaine très attractive tant sur le plan des animations proposées que sur celui des tarifs : "Montagnes en fête" du samedi 10 au dimanche 18 janvier prochains.

Une carte unique

Cent dix-huit stations ayant elles-mêmes fédéré sur place de nombreux acteurs participent à " Montagnes en fête " version 1998 avec une accentuation toute particulière sur les jeunes et les débutants, clientèle de demain - reprenant ainsi un rôle longtemps dévolu à l'UNCM devenue par la suite l'UCPA, l'Union des Centres de Plein Air - véritable défricheur et formateur de skieurs, d'alpinistes et de marins à voile.

Les participants n'auront pas à se disperser pour bénéficier des avantages de cette semaine promotionnelle : une seule carte leur permettra de bénéficier d'équipements, de remontées mécaniques, de cours, d'assurances gratuites ou à prix réduits, de prestations très économiques auprès de la SNCF, d'Avis et d'autres transporteurs, de produits agro-alimentaires, de photo et video, etc. Chaque station apportera sa touche personnelle, sa contribution autochtone au panier.

D'importantes campagnes de sensibilisation dans les médias (audio-visuels, écrits, cinématographiques, dépliants et affiches, voyages de presse) sont d'ores et déjà arrêtées. Trente mille cartes ont été imprimées et une première étude prévoit déjà cinq mille personnes intéressées, notamment parmi les jeunes.

Cent dix-huit stations qui espèrent également faire mieux connaître ainsi leurs tarifs de janvier de 20% à 50% moins chers que pendant les vacances scolaires.

C. Bannières

PAM. Christian Rochette, 14 avenue de la République BP 227 38019 Grenoble Cedex. Tél : 04.76 .44.26.78. Fax : 04.76.51.57.19.

Selon une première étude l''opération devrait attirer environ 5.000 personnes dont une majorité de jeunes.


Cabourg

Le casino attend toujours ses jeux

Le casino de Cabourg devra encore attendre avant de retrouver ses jeux. La Commission supérieure des Jeux du ministère de l'Intérieur a en effet répondu par la négative à sa demande d'autorisation d'exploitation des jeux de table. Quatre arguments motivent ce refus. Les trois premiers sont d'ordre technique. L'espace réservé à la restauration (sept à huit tables) est jugé trop restreint. "La commission estime que le casino de Cabourg mérite un plus grand restaurant, malgré la proximité de celui du Grand Hôtel," explique Philippe Danlos, secrétaire général de la mairie. Le deuxième motif stipule que "le nombre de jeux est inférieur à celui prévu par le cahier des charges". En fait, l'exploitant (la société anonyme du grand Casino de Cabourg, propriété du groupe Partouche) avait prévu de différer d'un an l'ouverture d'une partie des jeux. Enfin, la commission refuse la limitation dans le temps de l'exploitation. C'est la possibilité offerte au concessionnaire de ne fonctionner que le vendredi et samedi en période hivernale qui est ainsi visée. Le casino peut répondre à ces trois exigences du ministère de l'Intérieur sans problème. "Ces questions sont déjà résolues," affirme Philippe Danlos.

Le quatrième point soulevé par la commission s'avère par contre plus délicat à gérer. Elle juge en effet "inopportun" d'accorder son autorisation dans le contexte juridique actuel. Elle fait ainsi allusion à la procédure judiciaire intentée par la Sonecar, l'ancien exploitant, battue sur le fil par Partouche en décembre dernier dans la course à la concession. Sa plainte devant le tribunal administratif de Caen met en cause les conditions d'appel d'offres et d'attribution de la concession. Cependant, une nouvelle demande va être déposée sans attendre le verdict du tribunal. En effet, précise Philippe Danlos, "les délais administratifs sont tels que la commission ne donnera pas sa réponse avant fin décembre ou début janvier". A ce moment là, le litige avec la Sonecar devrait être tranché.

L'enjeu est de taille pour la municipalité. Dès l'autorisation des jeux, Partouche doit en effet lui verser 22 millions de francs. Ces derniers seront d'autant plus les bien venus que la ville est également en litige avec l'entreprise qui a rénové le casino pour sa réouverture éphémère en 1995. La Supae réclame 35 millions de francs. La mairie estime ne devoir payer que 20 millions. En outre, un délai d'un an est exigé entre l'autorisation des jeux "nobles" et l'installation des juteuses machines à sous. Le secrétaire général de la mairie estime qu'à moyen terme les taxes sur les jeux rapporteront en année pleine entre 5 et 6 millions de francs à la ville.

D. Blin


Hôtel du Cap de la Corniche à Sète

Un projet de remise à flots

Après des années de déboires financiers, l'activité de l'hôtel pourrait être relancée. Pour y parvenir, le groupe Symbiose-Thalacap, qui gère l'établissement, envisage de jumeler cette structure de 800 lits avec un centre de thalassothérapie.

Le groupe Symbiose-Thalacap, dirigé par Bernard Sarazin, veut relancer l'activité commerciale de l'hôtel résidence sétois du Cap de la Corniche. Stratégie envisagée pour atteindre cet objectif : coupler cette structure de 800 lits avec un établissement de thalassothérapie ; une activité que Bernard Sarazin connaît bien, puisque Symbiose-Thalacap gère déjà plusieurs centres de thalassothérapie sur la côte méditerranéenne ; au Cap d'Agde, à Banyuls, et aux Saintes Maries de la Mer. Un tel aménagement à Sète pourrait donc permettre de drainer une nouvelle clientèle, ce qui paraît nécessaire dans un ville où le secteur de l'hôtellerie est à la limite de la saturation. Pour autant, le pari n'est pas gagné d'avance ; car les difficultés pour remettre à flot l'hôtel résidence du Cap de la Corniche ne sont pas seulement commerciales. Reste en effet à résoudre l'imbroglio judiciaire et financier qui oppose la C.C.I. de Sète à plusieurs banques. Il faut rappeler que la construction de l'établissement hôtelier du Cap de la Corniche a été financée par la C.C.I. de Sète, qui en a également assuré l'exploitation commerciale de 1987 à 1992, année du rachat par le groupe Symbiose-Thalacap. Mais pour supporter une perte d'exploitation qui s'élevait déjà à 20 millions de francs en 1991, la C.C.I. a dû contracter plusieurs emprunts auprès du Crédit Lyonnais, de la B.N.P. et du Crédit Agricole. Des dettes qui devaient être «épongées» par le rachat de l'hôtel résidence ; mais le groupe Symbiose-Thalacap a déposé son bilan le 31 décembre 1993, juste avant de payer sa dernière échéance de 45 millions de francs. Les trois banques concernées réclament donc aujourd'hui à la Chambre de Commerce de Sète le remboursement de leurs cautions. Montant total des créances : 40 millions de francs. Le 11 février dernier, le Tribunal de Commerce a même condamné la C.C.I. à payer 20,7 millions de francs au Crédit Lyonnais (le jugement est aujourd'hui en appel). La Chambre de Commerce dénonce maintenant les modalités de la vente de l'hôtel résidence du Cap de la Corniche ; une plainte ayant été déposée contre les notaires chargés de la transaction. Depuis octobre, Symbiose-Thalacap a été autorisé par le Tribunal de Commerce à reprendre ses activités. Et les dirigeants du groupe estiment qu'ils n'ont plus à assurer les déboires financiers du passé. Jusqu'à présent, la justice leur a donné raison.

(AMP)



L'HÔTELLERIE n° 2531 Hebdo 16 octobre 1997

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