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Le Mans

Les 24 heures des professionnels du Mans

Comme chaque année, les 24 heures du Mans auto ont attiré plusieurs milliers de visiteurs. Les professionnels en ont largement profité.

Cette année, en attirant quelque 180.000 personnes, les «24 du Mans» ont tenu, comme à l'habitude toutes leurs promesses. «Cela représente 5 % de mieux que 1996», assure-t-on à l'Automobile Club de l'Ouest, organisateur de la manifestation. «Ce chiffre semble tout à fait raisonnable, renchérit Jean-François Giraud, président de la Chambre professionnelle de l'industrie hôtelière du Mans. Pour Jean-Paul Hennin, président du club hôtelier : «Ce n'est pas une surprise. Chez moi, je suis complet d'une année sur l'autre. Que pourrais-je faire de plus ?» Et si la grande majorité des visiteurs a choisi de se déplacer le week-end, dès le lundi de la semaine d'avant, nous avons observé du mouvement», souligne Jean-François Giraud. Outre les écuries et les journalistes, de nombreux passionnés ont en effet pris une semaine entière pour assister notamment aux essais. Par ailleurs, l'effet «24 h». ne profite pas uniquement aux professionnels du Mans. Dans toute la Sarthe, on a affiché complet et parfois même, sur des départements voisins comme l'Orne ou la Mayenne. «En Sarthe, on ne trouvait plus de personnel de libre. Tout le monde a travaillé en effectif renforcé.»

«Les Anglais ont manifesté une bonne présence, d'après J.-F. Giraud. Ils constituent une clientèle de qualité, compte tenu du taux avantageux de la livre.» Venu en nombre, le public a aussi dépensé plus. Et il y en a eu pour tout le monde, de l'hôtel quatre étoiles au petit restaurant avec un menu à 70 F. «La clientèle des 24 heures auto est beaucoup plus aisée que celle des 24 h. moto, où le sandwich marche davantage. Le ticket moyen va du simple au triple», explique J.-F. Giraud. Cette clientèle ne vient pas en famille, mais en couple ou entre amis, pour faire la fête. Les bars en ont donc bien profité et avaient pour l'occasion (et pour certains d'entre eux) le droit de fermer à 4 h 00. Néanmoins, Jean-Paul Hennin met un bémol : «Compte tenu de la très belle affiche de cette année, les clients sont plus restés sur le circuit. Les hôtels ont bien travaillé, mais les restaurants beaucoup moins.»

Les professionnels ont déjà travaillé en bonne entente avec les gîtes et autres particuliers. «Une fois que tous les hôtels sont pleins, nous ouvrons une liste de particuliers qui peuvent louer leurs maisons, explique Sylvie Foliot, directrice de l'Office du tourisme. Cette année, nous avons eu environ 250 demandes, ce qui représente un millier de chambres.» Un partenariat rendu possible grâce à la participation des professionnels aux conseils d'administration du CDT et de l'Office du tourisme. Jean-Paul Hennin, également traiteur sur le circuit, a travaillé en bonne entente avec l'Automobile Club de l'Ouest et la SEM (qui assure la gestion) du circuit en leur proposant des chambres. Comme il le souligne «par temps de crise, l'individualisme s'estompe.»

O. Marie



L'HÔTELLERIE n° 2517 Hebdo 3 juillet 1997

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