Actualités


Restauration


Quimper

Première course des garçons de café

L'équipe fondatrice des Boucles de l'Odet, qui va lancer le 24 août la première course des garçons de café de Quimper, veut que son coup d'essai soit un coup de maître. Elle s'est d'ailleurs assurée l'efficace parrainage du quotidien régional «Le Télégramme». Au bout de la réussite, la possibilité d'organiser la finale nationale au printemps 1998, mais dans l'immédiat, l'opportunité de faire une très bonne journée et d'inscrire, pour de bon dans le calendrier, cette grande fête qui manque sur les bords de la rivière de l'Odet en pleine saison touristique.

Le président, Christian Bécam, et ses amis, Jocelyne et François Le Boulanger, Hervé Le Métayer, Alise et Fred Dijoux, n'avaient pas besoin de cette carotte supplémentaire pour se bouger. Leur fête du 24 août est déjà «bouclée». La course des garçons et des filles, en tenue de travail, plateau chargé à la main, à 14 h 30, rassemblera au moins 150 concurrents. Dont Stéphane Dupuy, serveur au Café de l'Epée, à Quimper, brillant vainqueur 97, alors que l'épreuve se déroulait à Concarneau. Le circuit, à parcourir six fois, les maintiendra autour de la rivière, en pleine ville.

Les organisateurs veulent faire de cette course une véritable fête qui retiendra les spectateurs jusqu'à la nuit et même au-delà. Pour éviter que la foule ne se disperse trop vite, ils ont prévu d'autres animations : une sympathique course des 6-12 ans, une épreuve «service compris», très ludique, un concours de tirage de bière, très spectaculaire, un karaoké, pour amorcer une soirée grillades animée par un traditionnel fest-noz avec binious et bombardes. On peut encore adhérer aux «Boucles de l'Odet» en appelant «L'Assiette du Palais» à Quimper au 02.98.55.56.66.

A. de Sigoyer

Le bureau

Association «Les Boucles de l'Odet, de Kemper»

* président : Christian Bécam, Café-PMU du Cap Horn ;

* vice-président : François Le Boulanger, «L'Assiette du Palais», quai de l'Odet ;

* secrétaire : Hervé Le Métayer, «Café Le See Horse» ;

* trésorière : Alise Dijoux, «Le Flamboyant», quai de l'Odet.


Auprès du tunnel transmanche

Cité Gourmande contre centre-ville

La catastrophe redoutée pour les centres-villes n'est pas au rendez-vous mais une adaptation est nécessaire.

Les CCI de Calais Boulogne-sur-mer Saint-Omer (62), et Dunkerque (59) ont réalisé ensemble une étude de fréquentation de la Cité Europe, grand centre commercial installé il y a un an et demi auprès du terminal français d'Eurotunnel. Situé près de Calais à 5 km de l'intersection des autoroutes A16 d'une part et A26 Calais Reims d'autre part, le centre affecte une zone de chalandise dans un rayon de 50 km environ. Les Chambres ont tenté d'évaluer l'impact sur les commerces des centres-villes de ces quatre sous-préfectures toutes situées à une demi-heure et moins du centre. Les plus proches sont dans l'ordre Calais (10 mn), Boulogne (20 mn), Saint-Omer et Dunkerque (trente minutes) à égalité en gros.

La Cité Europe semble bien être une réussite physique et commerciale, c'est un fait. Dans la Cité Europe, la "Cité Gourmande" des restaurants est avec les cinémas Gaumont un point d'attraction puissant. Au contraire, les quatre centres-villes manquent tous d'attractivité. Il y avait donc beaucoup à craindre. Mais selon l'enquête menée auprès des commerçants "Globalement il n'y a pas de catastrophe pour nos commerces urbains", note le président de la CCI de Calais, Henri Ravisse. Ceux-ci montrent une stagnation ou une baisse qu'il est difficile d'attribuer plus à la Cité Europe qu'à l'ensemble de l'économie.

Mais l'enquête menée auprès des consommateurs montre a contrario que les clients recherchent en centre-ville davantage de respect de l'environnement, de parkings, de propreté et de soin (l'exhaustivité de l'offre est également citée mais elle vise davantage l'équipement de la personne).

90% des Calaisiens ont visité la Cité Europe

L'enquête consommateurs réalisée cette année indique que 90% des Calaisiens ont déjà visité la Cité Europe, contre 81% de Boulonnais, 75% de Dunkerquois et 74% d'Audomarois. 47% de Calaisiens le fréquentent une fois par semaine et plus, contre 13% de Boulonnais et 5% de Dunkerquois. On voit que l'attraction diminue très rapidement avec la distance. Les Audomarois moins nombreux et handicapés par une section autoroutière à péage viennent peu. La région dunkerquoise est éloignée (50 km) mais avec ses 250.000 habitants elle pèse son poids.

Dans tous les cas, la balade, le lèche-vitrine sont, surprise, la première raison de visite. On vient pour voir ! La restauration intervient dans les raisons de fréquentation à 20% des réponses pour les Calaisiens, 16% pour les Boulonnais, 15% pour les Dunkerquois. A la question "avez-vous déjà fréquenté l'espace restauration ?», les consommateurs qui ont déjà visité le centre répondent oui à 80% pour les Calaisiens, à 58,5% pour les Dunkerquois, et 51% pour les Boulonnais. Ce n'est pourtant pas l'originalité qu'ils cherchent puisque Flunch et McDonald's devancent largement dans les réponses la micro-brasserie le Moulin à Bière. Les réponses aux questions qualitatives ne permettent pas de différencier la restauration. L'essentiel de la fréquentation de la Cité Europe semble provenir de la notion même de centre commercial couvert. Et dans ce domaine, la Cité Europe a l'exclusivité dans le secteur.

Les professionnels ont du mal à isoler l'effet Cité Europe d'autres éléments d'environnement, sauf sans doute à Calais. Hervé Lefèbvre, patron du café de Paris à Calais, l'une des grosses affaires de la ville rue Royale, a noté à l'ouverture un effet de curiosité négatif pour son commerce assez net. Il estime à présent l'effet inversé. "La Cité Europe a attiré beaucoup d'étrangers que nous retrouvons à présent dans notre brasserie en centre-ville", explique-t-il. Un centre commercial présente un intérêt bien particulier. Mais vient un moment où le consommateur recherche autre chose à condition que le centre classique se soit remis à jour en matière de stationnement, de sécurité, de propreté, d'agrément général. Les quatre villes y pensent. Dunkerque avec son projet d'extension "Bollaert Marine" qui consiste à tirer le centre commerçant vers les bassins portuaires donne le départ.

A. Simoneau

La Cité Gourmande de la Cité Europe, couplée à l'espace cinéma,constitue un élément d'attraction certain. Mais passé le temps de la curiosité, la concurrence s'équilibre.


Vonnas

Les 125 ans de la Maison Blanc

C'est dans le cadre prestigieux du Château d'Epeyssoles à Vonnas que Georges et Jacqueline Blanc ont organisé un dîner d'environ 300 personnes le 10 juin dernier pour célébrer les 125 ans d'existence de la Maison Blanc. En effet, Georges Blanc, qui fait partie du cercle très fermé des trois étoiles français, a de qui tenir ! Sa mère, Paulette, sa grand-mère, Elisa, et même son arrière-grand-mère étaient de fines cuisinières, selon les dires de l'époque. C'est cette dernière qui, accompagnée de son mari, s'installa en 1872 à Vonnas près du Champ de Foire. C'étaient les premiers aubergistes du village. Mais c'est Elisa, leur fille qui rendra célèbre le nom de la Mère Blanc dans les années 1900. Curnonsky, prince élu des gastronomes, a même déclaré un jour qu'elle était «la meilleure cuisinière du monde». Sa cuisine, qu'elle avait appris de sa mère, était «une cuisine de terroir, simple, d'une grande honnêteté, préparée avec amour et à la perfection, utilisant exclusivement des produits de pays, frais et de qualité».

En 1934, Jean Blanc, le fils aîné d'Elisa, et son épouse Paulette, fille de boulanger, ont pris la suite et ont poursuivi l'oeuvre entamée. Enfin, c'est en 1965 que Georges Blanc et son épouse Jacqueline ont, à leur tour, repris le flambeau de cette belle maison. Aujourd'hui, leurs enfants, Frédéric et Alexandre, tous deux dans le métier, se préparent à prendre un jour la relève. Pour l'anecdote, l'aîné a déjà une petite fille prénommée Elisa... Une belle histoire racontée, ce soir-là, avec beaucoup d'humour par Paul Bocuse, star de la gastronomie française et ami proche de Georges Blanc, qui profita d'une telle occasion pour remettre à la maîtresse de maison, Jacqueline Blanc, les insignes de Chevalier dans l'Ordre national du mérite.

Au cours du dîner, consacré à la cuisine des mères, un spectacle aquatique «la symphonie de l'eau et du feu» fut donné dans les jardins du château par la société Aquatique Show International. Au menu, une Terrine aux ailerons et foies blonds, suivie d'une Quenelle de brochet, d'un Pigeon façon pot-au-feu et les fameuses Crêpes Vonassiennes. Un Gâteau à l'orange grand-mère Blanc, accompagné d'une glace à la vanille vint clôturer le repas après les Petits chèvres et les Saint-Marcellin. Un régal pour les invités parmi lesquels de nombreux grands noms de la gastronomie comme Paul Bocuse, Pierre et Michel Troigros, Jean-Pierre et Marc Haeberlin, Jacques Le Divellec, Guy Savoy, Hélène Darroze, Bernard Loiseau, etc.

B. Thiault

C'est Paul Bocuse qui remit les insignes de Chevalier dans l'Ordre national du mérite à la maîtresse des lieux, Jacqueline Blanc.


Sous le signe de la gastronomie

Le Club des chefs célèbre le mois Molière

Cette année encore, le Club des chefs de Versailles célèbre, comme il se doit, le mois Molière en organisant les 31 mai et 29 juin une distribution gratuite du «Petit Bouillon Versaillais» concocté selon une recette du XVIIème siècle, aux côtés des comédiens qui défileront en attelages et costumes d'époque.

Créé en octobre 1995 sous l'impulsion de Thierry Perrenou, chef du restaurant Le Péché Mignon à Versailles, le Club des chefs regroupe dix chefs de cuisine dont la réputation n'est plus à faire. Il s'agit de Gérard Vié (Les Trois Marches), Dominique Dubray (La Cuisine Bourgeoise), Thierry Perennou (Le Péché Mignon), Jean-Pierre Brown (Au Chapeau Gris), Pierre Cécille (Restaurant de la Reine), Pascal Le Falher (Restaurant Le Falher), François Gauthier (Le Chevalet), Philippe Letourneur (Le Potager du Roy), Franck Ruaz (Le Rescatore) et Fabrice Dubos (Les Manèges). L'objectif du Club étant de promouvoir la bonne cuisine sous toutes ses formes par le biais de manifestations diverses se déroulant à Versailles. Ainsi, le Club des chefs participe chaque année à des opérations telles que la Semaine du Goût et le Festival Molière, mais développe également des initiatives autour de la cuisine comme la réalisation d'un repas dans le cadre des journées de la Croix Rouge, organise des cours de cuisine à l'occasion des lundis gastronomiques de Chavenay et donne des cours de cuisine à l'université inter-âge sous l'égide de la mairie de Versailles. Pour tout renseignement complémentaire sur le Club des chefs de Versailles, contacter la CCI de Versailles -Val d'Oise - Yvelines au : 01.30.84.79.46.


Une partie des membres du Club des chefs de Versailles, créé en octobre 95 pour promouvoir la bonne cuisine par le biais d'actions diverses menées dans la ville royale.


Badoit et Evian

Des capsules et un an de salaire en prime

Depuis le 15 mai et jusqu'au 15 septembre, Badoit et Evian vous invitent à participer à une étonnante «chasse aux capsules» qui permet de gagner de nombreux cadeaux mais surtout un an de salaire. Ce jeu est ouvert au personnel salarié des hôtels-bars-restaurants de France. Pour participer, il suffit de retourner au moins une enveloppe de 50 capsules Badoit ou Evian. Le jeu est doté d'un tirage au sort quoditien portant sur un crédit restaurant pour un repas d'une valeur de 1.000 F, d'un tirage hebdomadaire portant sur des chèques-cadeaux FNAC d'une valeur de 5.000 F et d'un tirage mensuel effectué par classement sur le nombre d'enveloppes renvoyées dont le prix s'élève à 10.000 F (crédit restaurant ou chèque-cadeau FNAC). Les patrons des établissements dans lesquels travaillent les joueurs bénéficient également d'un tirage mensuel. En fin d'opération, un dernier tirage détermine le grand vainqueur qui empochera l'équivalent de son salaire annuel (à concurrence de 150.000 F). Par ailleurs, les 10 serveurs qui auront retourné le plus d'enveloppes se verront rembourser leur impôt 1996 dans la limite de 15.000 F. Pour tout renseignement complémentaire, un numéro de téléphone est à votre disposition : 08.03.80.81.82.

Sy. S.


Carcassonne

Christophe Turquier, le chef de la Cité

Rendons à Christophe Turquier, nouveau chef du restaurant «La Barbacane», à l'Hôtel de la Cité, son vrai visage (voir L'Hôtellerie du 29 mai 1997). Installé à Carcassonne au début du printemps, Christophe Turquier arrivait du Château de Fère (Aisne) où il avait su maintenir une étoile au Michelin gagnée par l'établissement en 1959. Successeur de Michel del Burgo dans le prestigieux Hôtel de la Cité, aujourd'hui racheté par le groupe Orient-Express, Christophe Turquier entend relever le défi de faire retrouver à «La Barbacane» sa deuxième étoile au Michelin.



L'HÔTELLERIE n° 2515 Hebdo 19 juin 1997

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