La Fédération départementale de l'industrie hôtelière de la Haute-Garonne (FDIH) vient de subir, on le sait, quelques modifications au niveau de son bureau, avec des changements de présidence à la section des hôteliers et à celle des restaurateurs, au bénéfice de plus jeunes. La surprise passée, le syndicat se penche à présent sur ses statuts que d'aucuns voudraient remanier en profondeur. Le nombre des membres du Conseil d'administration (33) pourrait être ramené à 25, soit 5 par section (hôtels, restaurants, cafés, discothèques et chaînes).
Mais il semble que ce souhait n'est pas partagé par tout le monde, notamment les anciens du syndicat, tout au moins dans sa forme. «Notre profession a assez de problèmes sans que l'on n'en ajoute pas en s'emballant. Je suis pour la redynamisation de notre Fédération et je ne critique pas l'ardeur des jeunes. Je souhaite simplement que l'on travaille dans une optique syndicale et non dans une optique personnelle. Ne démolissons pas, mais construisons», affirme Michel Tardif. Fort de sa légitimité qui n'est d'ailleurs pas remise en cause, le président départemental a voulu calmer le jeu lors d'une réunion extraordinaire du bureau qui s'est déroulée dans une vive ambiance, mais s'est conclue sur un statu quo et la menace de démission de Francis Ruland du poste de secrétaire général.
Le dynamisme immédiat, il faut le voir sans doute dans l'installation de la FDIH de la Haute-Garonne dans de nouveaux locaux. Le siège passe, fin mai, de la rue d'Austerlitz au 22 du boulevard Carnot (Tél. : 05.61.62.00.61. Fax : 05.61.63.07.40). Les professionnels pourront retrouver tous les services de la Fédération dans un cadre entièrement rénové, bien plus spacieux, fonctionnel et lumineux. De quoi donner de bonnes idées...
J.-C. Cougoule
Réunion
au sommet
pour le bureau
de la FDIH
de la Haute-
Garonne sur fond de remise
en cause
des statuts.
L'HÔTELLERIE n° 2511 Hebdo 22 mai 1997