Rareté :
Au-delà de l'excellente prestation culinaire de Jacques Maximin, qui a poussé la générosité jusqu'à accueillir les clients dans sa belle demeure des hauts de Vence, il faut apprécier la remarquable et onéreuse carte des vins. Avec quelques splendides flacons d'une grande rareté tel un château Crémare de la confidentielle appellation «Palette».
A la gloire de l'olive :
A juste titre, son établissement ne désemplit pas. Justifiant largement son étoile au guide Michelin, Jean-Pierre Vandelle, qui exploite «El Olivo» en plein centre de Madrid, régale sa belle clientèle avec les plus beaux produits de la Péninsule ibérique, huile d'olive en tête, bien sûr, cuisinés par le talent d'un chef français. D'ailleurs, il ouvre prochainement une boutique de produits espagnols en face d'El Olivo. Avis aux amateurs.
Luxe et volupté :
Même sous la pluie, Saint-Tropez garde quelques charmes. Surtout lorsque le climat ne déteint pas sur l'humeur des hôteliers. Ainsi, J.-P. Virot, directeur du Byblos, maintient la bonne humeur dans son exceptionnel établissement, même déserté par le showbiz et le soleil. Les clients «hors saison» n'en profitent que mieux.
Trop cher :
Est-ce parce que la clientèle «d'affaires» est largement majoritaire ? Les additions ont fâcheuse tendance à prendre l'ascenseur au restaurant «Justine», qui n'est pourtant qu'au premier étage du Méridien Montparnasse. Pour deux couverts, difficile de descendre sous labarre des 600 F !
L'HÔTELLERIE n° 2481 HEBDO 31 octobre 1996
Podcasts
