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L'ÉVÉNEMENT

Tribune libre

Nicolas Dupont-Aignan, député UMP de l'Essonne, président de 'Debout la République'

AGIR VITE

Notre majorité s'est engagée à améliorer la situation de la restauration car chacun sait qu'il y a là, non seulement un gisement d'emplois, mais une forme de civilisation et d'identité de notre pays à préserver. Le Premier ministre est depuis longtemps convaincu de l'utilité économique de ce secteur et de l'urgente nécessité de le soutenir. Il appartient aux parlementaires de la majorité de l'aider à trouver les moyens de réaliser cette promesse. Aujourd'hui, sur le dossier de la TVA, malgré de bonnes paroles de la Commission de Bruxelles que l'on sait hostile, il est clair, puisqu'il suffit qu'un seul Etat européen s'y oppose, que rien ne nous garantit d'aboutir. C'est la raison pour laquelle notre majorité est placée devant ses responsabilités. Si nous avons fait cette promesse, c'est parce que nous voulions aider la restauration. Si la restauration a besoin d'être aidée, et si c'est utile à la Nation, c'est tout de suite qu'il faut le faire, et nous ne pouvons pas attendre une décision qui risque d'arriver trop tard, voire jamais. Dans ce débat, peu importent les moyens : seul le résultat compte. Il existe deux pistes : la baisse de la TVA ou celle des charges.
Alors que le Parlement et le gouvernement, puisqu'il était disposé à faire ce geste budgétaire envers la restauration, décident tout de suite d'une baisse des charges équivalente à la baisse de la TVA. Cela n'interdira pas l'année prochaine, si on obtient la baisse de la TVA, de remettre à plat les prélèvements sur la restauration. Cela ne dépend que de nous. Cela rejoint le consensus unanime sur l'utilité des baisses de charges. Cela est conforme au droit communautaire s'agissant d'un secteur peu exposé à la concurrence. Si nous n'avons fait cette promesse que parce que nous la savions irréalisable, en pensant en empocher le bénéfice politique sans en payer le prix budgétaire, ce qui n'est évidemment pas le cas, continuons à attendre, à négocier et à espérer. Si nous voulons aider l'hôtellerie et la restauration, il ne tient qu'à nous de le faire tout de suite et de ne pas faire perdre des années d'allégements aux professionnels. zzz74v

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L'Hôtellerie Restauration n° 2797 Hebdo 28 Novembre 2002 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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