Romain Vidal : Les pertes sont importantes : - 60% de chiffre d’affaires le jeudi 5 décembre dans mon restaurant, - 35 à – 50% depuis. Les groupes qui devaient venir sont venus moins nombreux. On a dû supprimé les heures supplémentaires prévues, on modifie les plannings et les jours de repos des salariés. Nous avons fermé à 19h au lieu de 21h30 pour que nos salariés puissent rentrer chez eux.
Pascal Mousset : Dans mes restaurants, la baisse moyenne est de 25% et une perte de chiffre d’affaires autour de 45 000 euros HT.
Laurent Frechet : Je n’ai jamais connu cela par le passé dans mes restaurants. Les - 50 % sont largement dépassés et nous sommes descendus certains jours à 10 % de notre activité « normale ». La cellule de crise doit être réactivée et nous obtenir du gouvernement un interlocuteur unique pour tout ce qui concerne les reports de charges, de versements obligatoires et autres échéances bancaires
Delphine Prigent : Arrêt net des réservations hôtelières depuis la semaine dernière et multiplication des annulations.
Alain Fontaine : (restaurant) Nous recevons des annulations de groupes réservés pourtant de longue date et les réservations des individuels sont en chute libre. Les salariés arrivent à venir mais le soir, pour repartir, la seule solution c’est le taxi, que je leur paye.
Marcel Benezet : Si je fais le bilan des remontées d'adhérents, nous somme entre 40 et 50% d’annulations des réservations en restauration et jusqu’à 80% dans certains quartiers. Le secteur de la limonade est autant touché.
