L'irrésistible ascension du snacking

Avec un marché qui pèse 19 milliards d'euros et compte 41 000 établissements, le snacking est aujourd'hui la principale manière de s'alimenter hors domicile. Un marché en pleine évolution, qui monte en gamme et s'adapte constamment aux nouveaux modes de consommation.

Publié le 25 mars 2019 à 12:05

Le snacking représente aujourd’hui 59 % des déjeuners et dîners pris hors domicile. Si on y ajoute les épiceries de proximité, boulangeries, hyper et supermarchés, ce sont près de 94 000 points de vente en France avec, sans surprise, une concentration à Paris nettement supérieure à la moyenne nationale.
En vingt ans, l’offre a considérablement évolué, en même temps que les attentes des consommateurs. Aujourd’hui, celui-ci est exigeant, pressé, volatile et connecté, mais soucieux de la qualité des produits, en recherche de transparence, de saveurs et de découvertes. À travers une étude menée par le cabinet CHD Expert, on apprend que 60 % des consommateurs français se rendent au moins une fois durant la semaine dans un lieu dédié au snacking.

Six instants de consommation dans la journée
Si le déjeuner draine plus largement le consommateur et séduit principalement les jeunes de 18 à 34 ans (80 %) et les 35-49 ans (68 %), on constate le développement des instants de consommation. “Il y a encore cinq ans, le snacking se concentrait sur deux principaux instants de consommation : le déjeuner et le dîner dans une moindre mesure. On dénombre aujourd’hui six instants de consommation : le petit déjeuner, la pause café, le déjeuner, le goûter, le dîner et la collation du soir. Cette restructuration alimentaire et la désynchronisation des habitudes alimentaires ont métamorphosé le paysage de la restauration”, détaille Nicolas Nouchi, directeur des études CHD Expert.
Si le consommateur est fidèle au snacking, il reste très volatile et varie ses choix : 25 % se rendent en restauration rapide consommée sur place, 20 % en restauration rapide à emporter, 13 % dans un hyper ou supermarché, et 13 % en boulangerie.
Sans surprise, le sandwich remporte la mise, suivi du burger et de la salade. Mais l’offre est de plus en plus variée : tacos, nouilles chinoises, burrito, bo bun, naan, etc.
“On observe une véritable montée en gamme globale du secteur, qui s’est résolument structuré pour faire émerger des concepts esthétiques aux process réinventés. Même les chefs étoilés se sont jetés sur ce créneau... Les concepts et l’offre sont montés en gamme, valorisant les ingrédients de qualité, ce qui a poussé de nombreux acteurs à miser sur le fait maison et fait minute” , détaille Sylvie Gaudy, directrice du salon Sandwich & Snack Show.

Accueil et qualité comme critères de choix
Lorsque l’on étudie les commentaires des consommateurs, quatre attentes majeures émergent : l’accueil, le temps d’attente, le concept et la qualité des ingrédients. Que ce soit pour la pizza, la salade ou le kebab, la fraîcheur des ingrédients est soulignée. Pour le burger, ce sont le pain, la sauce et les frites faites maison qui ressortent en priorité. Le choix des ingrédients, la fraîcheur, la possibilité de composer soi-même sa salade font partie des critères positifs tandis que la qualité du pain et la fraîcheur des ingrédients sont les éléments indispensables à un bon sandwich.
Au déjeuner, la commande sur le point de vente auprès d’un personne reste la norme (72 %), tandis que les autres modes de prises de commande évoluent : sur une borne, via application mobile ou depuis un site.

 

Snacking


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Publié par Marie TABACCHI



Commentaires
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Yves Cinotti

lundi 25 mars 2019

Je ne savais pas qu'un burger, un sandwcih ou une pizza, c'était du snacking.

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